Élection présidentielle arménienne de 2008

L'élection présidentielle arménienne s'est déroulée le 19 février 2008^[1]. C'est Serge Sarkissian qui remporte le scrutin dès le premier tour avec 52,82 % des voix^[2].

2003 2013
Élection présidentielle arménienne de 2008
Président de l'Arménie
19 février 2008
Corps électoral et résultats
Inscrits				2 312 945
Votants				1 669 678
				72,14 %  8,9
Votes exprimés				1 632 666
	Serge Sarkissian – HHK
	Voix			862 369
	52,82 %
	Levon Ter-Petrossian – sans étiquette
	Voix			351 222
	21,50 %
	Artur Baghdasarian – État de droit
	Voix			272 427
	17,70 %
Carte des résultats pour Serge Sarkissian
Président de la République d'Arménie
Sortant			Élu
Robert Kotcharian sans étiquette			Serge Sarkissian HHK
modifier - modifier le code - voir Wikidata

Résultats

Le premier tour de l'élection présidentielle a eu lieu le 19 février 2008. Un second tour était éventuellement prévu pour le 4 mars, mais Serge Sarkissian l'a emporté dès le premier tour.

Candidat	Parti	Votes	%
Serge Sarkissian	Parti républicain d'Arménie	862 369	52,82 %
Levon Ter-Petrossian	sans étiquette	351 222	21,50 %
Artur Baghdasarian	État de droit	272 427	17,70 %
Vahan Hovhannisian	Dashnak	100 966	6,20 %
Vazgen Manoukian	Union nationale démocratique	21 075	1,30 %
Tigran Karapetian	Parti du peuple	9 792	0,60 %
Artashes Geghamian	Parti de l'unité nationale	7 524	0,46 %
Arman Melikian	sans étiquette	4 399	0,27 %
Aram Harutyunian	Parti de la conciliation nationale	2 892	0,17 %
Total		1 632 666	100,00%
Source : Commission électorale centrale[3]

L'opposition a toutefois crié au scandale et à la fraude massive^[4]. Selon les observateurs envoyés par l'OSCE, cette élection aurait pourtant grandement satisfait aux standards internationaux^[5]. Les partisans de Levon Ter-Petrossian ont néanmoins organisé des manifestations, violemment dispersées le 1^er mars et ayant amené le président à décréter l'état d'urgence^[6].

Le 26 juillet 2018, peu après la révolution arménienne de 2018, Robert Kotcharian est accusé de « rupture de l'ordre constitutionnel », accusation pour laquelle il risque 15 ans de prison, pour des soupçons de fraudes électorales lors de l'élection présidentielle de 2008 en faveur de Serge Sarkissian^[7]. Il est arrêté le lendemain 27 juillet^[8].