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Élections générales sud-africaines de 2004
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Les élections générales sud-africaines du sont remportées pour la troisième fois consécutives, et largement, par le congrès national africain (ANC) et pour la deuxième fois par Thabo Mbeki en tant que chef du parti.
Ces élections sont également marquées par le crépuscule du Nouveau Parti national, désormais allié et supplétif de l'ANC et par la consolidation de l'alliance démocratique (constitué à partir de l'ancien parti démocratique et d'une fraction de l'ancien parti national), en tant que première force politique d'une opposition parlementaire très fragmentée.
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Mode de scrutin
Le mode de scrutin en vigueur depuis 1994 est le scrutin proportionnel plurinominal [1]: Que ce soit au niveau national ou provincial, les électeurs votent pour un parti. Les sièges sont ensuite attribués aux différents partis proportionnellement au nombre de voix qu'ils ont obtenues. Les candidats élus sont ceux figurant dans chacune des listes dans leur ordre d'apparition. Dans ce système, le parti est mandataire du siège et non l'élu.
La procédure du floor crossing, instituée en 2001, permet cependant pendant une brève période à un membre du parlement de changer d'affiliation politique sans perdre son siège. Cette disposition a notamment profité en 2003 à l'ANC.
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Institution parlementaire
L'assemblée nationale comprend 400 sièges. Ses membres sont élus par les sud-africains âgés de plus de 18 ans.
Les élections à l'Assemblée nationale s'effectuent en même temps que celles dans les neuf parlements provinciaux (chaque province comprend un parlement unicaméral). Ce sont ces parlements provinciaux qui élisent ensuite proportionnellement les membres du conseil national des provinces.
Le Conseil national des provinces (National Council of Provinces - NCOP), composé de 90 membres, représente les provinces au niveau national. La délégation de chaque province se compose de dix membres, quelles que soient la démographie et la taille de la province. Les membres de chaque délégation ne sont pas élus mais nommés, après chaque élection législative, par les partis politiques représentés dans le parlement provincial, proportionnellement à leurs poids politique dans ladite assemblée.
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Résultats nationaux
Voix et sièges
Par circonscriptions
Résultats
Sièges nationaux
Résultats
Conseil national des provinces
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Résultats dans les assemblées provinciales
Résumé
Contexte
Les neuf provinces d'Afrique du Sud comprennent un parlement unicaméral. Elles ont toutes pour la première fois été remportée par le congrès national africain. L'ANC remporte notamment pour la première fois la province du Cap-Occidental grâce à son alliance avec le Nouveau Parti national qui lui permet d'atteindre la majorité absolue des sièges.
Cap-Nord
Dipuo Peters succède à Manne Dipico, tandis que l'ANC renforce sa majorité absolue.
Cap-Occidental
Malgré la chute du NNP, et la petite progression de l'ANC, la coalition sortante est reconduite. Ebrahim Rasool, de l'ANC, succède à Marthinus van Schalkwyk, du NNP. Il gouverne jusqu'à sa démission en 2008, pour être remplacé par Lynne Brown.
Cap-Oriental
Nosimo Balindlela succède à Makhenkesi Stofile, tandis que l'ANC renforce sa majorité absolue. Balindlela démissionne en 2008, pour être remplacée par Mbulelo Sogoni.
État libre
Beatrice Marshoff succède à Winkie Direko, tandis que l'ANC se maintient.
Gauteng
Mbhazima Shilowa est réélu pour un second mandat, tandis que l'ANC se renforce. Shilowa démissionne cependant en 2008, pour être remplacé par Paul Mashatile.
KwaZulu-Natal
Pour la première fois dans la province, l'ANC arrive en tête. La coalition avec l'IFP est maintenue, mais c'est S'bu Ndebele, de l'ANC, qui prend la tête du nouveau gouvernement, succédant à Lionel Mtshali (IFP).
Limpopo
Sello Moloto succède à Ngoako Ramatlhodi, tandis que l'ANC renforce sa majorité.
Mpumalanga
Thabang Makwetla succède à Ndaweni Mahlangu, tandis que l'ANC renforce sa majorité.
Nord-Ouest
Edna Molewa succède à Popo Molefe, tandis que l'ANC maintient sa majorité.
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Notes et références
Liens externes
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