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Élections générales sud-africaines de 2014

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Élections générales sud-africaines de 2014
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Les élections générales sud-africaines de 2014 se sont déroulées le et ont été marquées par la cinquième victoire consécutive du Congrès national africain (ANC) mais aussi par une nette progression de l'Alliance démocratique (DA) et l'émergence des Economic Freedom Fighters (EFF - combattants pour la liberté économique) de Julius Malema.

Faits en bref 400 sièges de l'Assemblée nationale (Majorité absolue : 201 sièges), Type d’élection ...
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Mode de scrutin

L'Assemblée nationale d'Afrique du Sud est composé de 400 députés, tous élus au scrutin proportionnel plurinominal, sans seuil électoral, selon deux manières différentes: 200 sièges sont répartis entre neuf circonscriptions, correspondant aux provinces du pays, réparties selon leur population, et les 200 restants sont attribués dans une seule circonscription nationale. Les électeurs ont un seul vote à effectuer.

Au même moment, sont renouvelés les neuf assemblées provinciales, élus également au scrutin proportionnel, sans seuil électoral.

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Résultats nationaux

Résumé
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Résumé

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Mamphela Ramphele, ex-compagne de Steve Biko est une ancienne militante du Mouvement de conscience noire, une ancienne Directrice générale de la Banque mondiale et l'ancienne Vice-rectrice de l'Université du Cap. Fondatrice de Agang, elle n'obtient que deux sièges au parlement

Avec un taux de participation de 73 %, le Congrès national africain (ANC) remporte nettement, pour la cinquième fois, les élections générales avec 62,15 % des voix mais réalise cependant la plus mauvaise performance électorale de son histoire, alors que le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, dans laquelle s'est fondue le parti des Démocrates indépendants de Patricia de Lille, progresse et réalise également son meilleur score électoral (22,23 % en hausse de 5 points). Le score électoral de l'ANC est notamment affecté par l'émergence des Combattants pour la liberté économique (6,35 %), un jeune parti radical dirigé par Julius Malema, l'ancien président de la Ligue jeunesse de l'ANC, qui propose de nationaliser les principaux moyens de productions et de procéder à la redistribution des richesses, notamment des terres, sans compensation financière des actuels détenteurs ou propriétaires.

Le Congrès du Peuple, qui avait émergé lors des élections précédentes de 2009, s'effondre, miné par les dissensions internes et incapable de proposer un programme alternatif cohérent à l'ANC. Le nouveau parti Agang (Construire en langue sotho), d’obédience libérale, n'effectue pas la percée attendue dans l'électorat noir urbanisé et n'obtient que deux sièges au parlement. Sa fondatrice, Mamphela Ramphele, veuve de Steve Biko et ancienne directrice générale de la Banque mondiale, avait d'abord été désignée comme candidate de l'opposition sud-africaine au terme d'un rapprochement entre Agang et l'Alliance démocratique mais le partenariat entre les deux formations avait cédé à la suite du refus des membres d'Agang et de sa dirigeante d'intégrer le parti d'Helen Zille[1].

Le Front de la liberté améliore légèrement son score en voix sans être affecté par le Front nasionaale/national front, une énième émanation de l'extrême-droite blanche identitaire qui ne parvint à présenter des candidats que dans le Gauteng.

Le nouveau succès de l'ANC intervient quelques mois après la mort de Nelson Mandela, dans un pays où la pauvreté et les inégalités augmentent, où la corruption est endémique au niveau local, où le chômage dépasse les 50 % chez les jeunes noirs et où des émeutes éclatent régulièrement[2]. Malgré les critiques et les scandales qui touchent ses dirigeants à commencer par Jacob Zuma, l'ANC reste de loin le premier parti du pays notamment parce qu'il est le seul à avoir pu réaliser un complet maillage électoral du pays, disposant de militants jusque dans les bourgades les plus reculées. Cette solide organisation territoriale lui permet d'exercer alors un contrôle social et politique basé sur un clientélisme dans les populations les moins favorisés, transformés en « bétail électoral » selon les termes de Desmond Tutu[2]. S'il a promis de créer des millions d'emplois, l'ANC et son allié du Parti communiste sud-africain (SACP) ont aussi beaucoup invoqué durant la campagne les figures de Nelson Mandela et de Chris Hani, icônes vénérées de la lutte contre l'apartheid.

En face, l'opposition est fragmentée. Sa principale formation, l'Alliance démocratique (DA), encore considéré comme un parti de blancs, peine à constituer une alternative crédible pour la population noire[2] alors que les Combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Malema parviennent, lors de cette élection de 2014, à être le réceptacle de la colère qui sourde chez les électeurs déçus de l'ANC[2]. Ils ne sont encore considérés que comme une nouvelle dissidence de l'ANC qui intervient après celle du Congrès du Peuple, victime de ses dissensions internes[2].

Résultats à l'Assemblée nationale

Voix et sièges

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Par circonscriptions

Résultats au conseil national des provinces

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File d'attente devant les bureaux de vote à Midrand, province du Gauteng

Le Conseil national des Provinces (NCOP) est composé de 90 membres élus par les 9 assemblées législatives provinciales, à raison de 10 membres par province en respectant la représentation proportionnelle des partis dans chacune de ces législatures. Chaque délégation provinciale se compose de six délégués permanents, nommés pour un mandat, et de quatre délégués spéciaux dont le premier ministre de la province.

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Élections provinciales

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Cap-Nord

La première ministre sortante, Sylvia Lucas, est reconduite, alors que l'ANC effectue une légère remontée.

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Cap-Occidental

Helen Zille est reconduite pour un second mandat, alors que la DA renforce sa majorité absolue.

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Cap-Oriental

Phumulo Masualle succède à Noxolo Kiviet, tandis que l'ANC remonte légèrement.

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État libre

Ace Magashule est réélu, alors que l'ANC recule légèrement. Magashule démissionne en 2018, pour être remplacé par Sisi Ntombela.

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Gauteng

David Makhura succède à Nomvula Mokonyane, tandis que l'ANC recule de manière importante, tout en conservant la majorité absolue.

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KwaZulu-Natal

Le premier ministre sortant, Senzo Mchunu, est réélu alors que l'ANC renforce sa majorité absolue. Mchunu démissionne en 2016, pour être remplacé par Willies Mchunu (aucun lien de parenté). À noter la chute à la troisième place de l'IFP, qui réalise son pire score dans son propre bastion, en partie à cause de la scission d’une partie de ses membres au sein du NFP.

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Limpopo

Le premier ministre sortant, Stanley Mathabatha, est réélu pour un mandat complet, alors que l'ANC recule, mais conserve une majorité confortable.

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Mpumalanga

David Mabuza est réélu à la tête de la province pour un deuxième mandat, alors que l'ANC recule de manière importante, tout en conversant une majorité comfortable. Mabuze démissionne en 2018, cependant. Refilwe Mtsweni-Tsipane prend la relève.

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Nord-Ouest

Supra Mahumapelo succède à Thandi Modise, tandis que l'ANC recule. Mahumapelo démissionne en 2018, pour être remplacé par Job Mokgoro.

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Notes et références

Liens externes

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