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Élections législatives algériennes de 2017
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Les élections législatives algériennes de 2017 se tiennent le afin d'élire les 462 députés de la septième législature de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour un mandat de cinq ans.
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Contexte
Le contexte social en Algérie est tendu : la population rencontre des difficultés rencontrées par la dépendance aux hydrocarbures qui représente 60 % du budget de l'État ainsi que la chute du baril de pétrole[1]. L'élection se déroule dans une ambiance de fin de règne puisque le président algérien Abdelaziz Bouteflika est gravement malade.
Système électoral

L'assemblée est composée de 462 sièges répartis à la proportionnelle dans 48 circonscriptions plurinominales correspondants aux wilayas (préfectures) de l'Algérie. Chaque circonscription se voit attribuer un nombre de sièges en fonction de sa population : un siège par tranche de 80 000 habitants, plus un siège pour une éventuelle tranche restante de 40 000 habitants, avec un minimum de quatre sièges par circonscriptions[2].
La répartition des sièges aux différents partis dans chaque circonscription après comptage des voix se fait à la proportionnelle selon la méthode dite « du plus fort reste »[3]
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Forces en présence
Résumé
Contexte
938 listes se présentent au vote des 23 251 503 inscrits dans 53 124 bureaux de vote[4]. 54 partis politiques sont en lice pour le scrutin tout comme 163 listes indépendantes[réf. nécessaire]
Polémique
Sur certaines affiches électorales dans des parties rurales de l'Algérie, les visages de femmes candidates (et pas seulement pour les partis islamistes) sont remplacés par des avatars de tête sans visage (voilés ou non), ce qui déclenche une polémique nationale. Le Front des forces socialistes condamne cette action « au nom de son engagement en faveur de l'égalité des femmes et des hommes » alors que l'avocate Nadia Aït Zaï, directrice du Centre d'information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme, note que « masquer son visage est contraire à tous les principes constitutionnels ». Au nom de ce dernier argument, un délégué de la Haute instance indépendante de surveillance des élections saisit les têtes de liste concernées afin de leur donner un délai de 48 heures pour modifier les affiches, décision critiquée par des partis islamistes et nationalistes. Le président de la Haute instance désavoue finalement son délégué et tranche en affirmant que ne pas afficher son visage est « conforme aux mœurs et aux traditions algériennes »[5],[6].
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Résultats
Parité par parti
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Analyse
Les élections ont été caractérisées par un faible taux de participation de 35,37 %, encore inférieur aux législatives de 2012 (43%). Il voit la reconduite de la coalition au pouvoir, une alliance entre le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national pour la démocratie (RND), qui conserve la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale populaire, malgré un net recul du FLN[11].
Le FLN, après recours du Conseil constitutionnel, perd trois sièges. Ceux-ci reviennent au MSP, au TAJ, et au FNA à raison d'un siège chacun[12].
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Suites
En , l'ancien député du FLN Baha Eddine Tliba révèle la corruption liée à la vente de postes de députés lors de ces élections ; Djamel Ould Abbes, à l'époque secrétaire général du FLN, indique que les listes ont été élaborées par Abdelmalek Sellal (à l'époque Premier ministre), Noureddine Bedoui (à l'époque ministre de l'Intérieur) et Tayeb Louh (à l'époque ministre de la Justice).
À la suite de ces révélations, le Front des forces socialistes, le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le Parti des travailleurs, le Mouvement de la société pour la paix, El Adala et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme demandent la dissolution de l'Assemblée[13].
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Notes et références
Bibliographie
Voir aussi
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