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Élections parlementaires roumaines de 2012

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Les élections parlementaires roumaines de 2012 (Alegeri legislative în România, 2012, en roumain) se sont tenues le dimanche , afin d'élire la septième législature du Parlement roumain.

Faits en bref 412 sièges de la Chambre des députés(Majorité absolue : 207 sièges)176 sièges du Sénat (Majorité absolue : 89 sièges), Type d’élection ...

Le scrutin a été largement remporté par l'Union sociale-libérale (USL).

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Contexte

Résumé
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Emil Boc (à gauche) et Victor Ponta (à droite)

Aux élections parlementaires du , le Parti social-démocrate (PSD) et le Parti démocrate-libéral (PDL), tous deux dans l'opposition au Parti national libéral (PNL), étaient arrivés à égalité. Ils avaient alors formé une grande coalition, forte de 229 députés sur 334 et 100 sénateurs sur 137, sous la direction d'Emil Boc, président du PDL.

À la suite du départ du PSD, le , du fait de la révocation du Vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, le Parlement vote, le 13 octobre, une motion de censure, proposée par les sociaux-démocrates, le PNL et l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR). Alors en pleine campagne pour sa réélection, le président Traian Băsescu refuse de nommer Premier ministre le candidat des partis d'opposition. Finalement réélu, de justesse, face à Mircea Geoană, candidat du PSD, il confirme Boc dans ses fonctions et ce dernier parvient à former un nouveau gouvernement, avec l'appui de l'UDMR et l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), issue d'une scission du PSD.

Boc remet sa démission le , après plusieurs manifestations contre la corruption et la rigueur. Le chef de l'État choisit le directeur des renseignements, ancien ministre des Affaires étrangères et ex-membre du PNL, désormais indépendant, Mihai Răzvan Ungureanu, comme Premier ministre. Investi trois jours plus tard, il est renversé par une motion de censure de l'Union sociale-libérale (USL), coalition du PSD et du PNL, le 27 avril.

Le 7 mai, le président du Parti social-démocrate, Victor Ponta, devient chef du gouvernement et forme son cabinet. Par un vote du Parlement le 6 juillet, le président Băsescu est suspendu et un référendum destitutif est convoqué vingt-trois jours plus tard. Bien que 87,5 % des votants se prononcent pour la destitution, le scrutin ne peut être validé car la participation n'atteint pas 50 % des inscrits.

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Campagne

Principales forces

Davantage d’informations Parti/coalition, Positionnement et idéologie ...

Sondages

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Résultats

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À la Chambre des députés

Davantage d’informations Parti, Voix ...

Au Sénat

Davantage d’informations Parti, Voix ...

Analyse

Pour la première fois depuis les élections générales de 1990, une force politique obtient la majorité absolue dans les deux chambres du Parlement. Profitant du désaveu du centre droit, plombé par quatre ans de rigueur, l'USL, au pouvoir depuis six mois, remporte les deux tiers des sièges au Sénat et s'en approche à la Chambre des députés. Bien que l'ARD soit parvenue à faire revenir l'ancien Premier ministre Mihai Răzvan Ungureanu en politique, ce dernier n'a pas pu empêcher la terrible déroute de son camp, également concurrencé par les populistes du PP-DD.

Conséquences

Le 17 décembre, le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta est chargé, par le président Traian Băsescu, de former le futur gouvernement[1].

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Notes et références

Annexes

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