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Étienne Nicolas Lefol
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Pour les articles homonymes, voir Lefol.
Étienne Nicolas Lefol, né le à Giffaumont (Marne), mort le à Vitry-le-François (Marne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
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Biographie
Résumé
Contexte
Il entre en service le , comme dragon dans le régiment colonel général, et il est congédié le .
Il reprend du service le , comme capitaine dans le 3e bataillon de volontaires de la Marne, et il passe dans l’infanterie, dans la légion des Ardennes le . Il assume les fonctions d’adjoint à l’adjudant général Saligny du à février 1797. Le il est employé à la suite de l’état-major de l’armée de Mayence, et le il devient adjoint à l’adjudant général Cacatte à l’armée du Danube.
Il est nommé chef de bataillon le et adjudant-général chef de brigade le suivant. Il est fait prisonnier par les Autrichiens le devant Mannheim. Il est libéré en juin 1800 et il est envoyé à l’armée du Rhin. Il participe à la bataille de Hohenlinden le et il est de retour en France après la paix de Lunéville du .
Le il passe adjudant commandant à la 22e division militaire, puis au camp de Montreuil le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le et officier de l’ordre le suivant.
Il fait les campagnes d’Autriche de Prusse et de Pologne de 1805 à 1807 à l’état-major du 6e corps d’armée.
Fin 1807 il est affecté à l’armée d’Espagne, il est promu général de brigade le et il est créé baron de l’Empire le . Il est rattaché au 1er corps dans le sud de l’Espagne avec les divisions Ruffin et Villatte. En , il est donataire d'une rente de 4 000 francs annuelle sur les bien réservés en Westphalie.
Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le et il est nommé général de division le . En septembre il rejoint le quartier général de Mayence pour prendre le commandement de la 2e division du 6e corps de la Grande Armée. Il est blessé d’un coup de feu à la tête le à la bataille de Leipzig. Le , guéri de sa blessure, il prend le commandement d’une division sous les ordres du maréchal Ney, avec laquelle il fait la campagne de France. En juin 1814, il est mis en non activité.
Lors de la première restauration il est fait chevalier de Saint-Louis le et le il prend le commandement de la 2e subdivision de la 15e division militaire à Lyon.
Le il est rappelé à Paris par Napoléon qui lui confie le commandement de la 8e division d’infanterie au 3e corps de l’armée du Nord. Le , à la bataille de Fleurus, il s’empare du village de Saint-Amand, d’où il chasse l’ennemi à la baïonnette.
Il est admis à la retraite le et il est placé dans le cadre de réserve de l’état-major général le . Il est mis définitivement à la retraite le .
Il meurt le , à Vitry-le-François et est inhumé là-bas..
Son nom figure sur l'Arc de Triomphe sur la 1re colonne.
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Armoiries
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Bibliographie
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/1551/60 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, volume 2, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 550.
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