Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

104e régiment d'infanterie (France)

ancien régiment de l'Armée de terre française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

104e régiment d'infanterie (France)
Remove ads

Le 104e régiment d'infanterie (104e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir d'une grande partie de la garde nationale soldée de Paris qui avait été elle-même presque entièrement composée d'hommes venant du régiment licencié des Gardes françaises.

Faits en bref Création, Dissolution ...

De cette dislocation sont également créés les 102e et 103e régiments d'infanterie[1].

Remove ads

Création et différentes dénominations

Remove ads

Chefs de corps

  • 1791 - 1792 : colonel de la Colombe[2]
  • 1792 : colonel Servan[2]
  • septembre 1792 : colonel Jean François de La Poype[3]
  • 1793 : colonel Dubouzet[2]
  • 1793 -1794 : colonel de Hahn[2]
  • 1794 - 1796 : chef de brigade Pasquier[2]
  • 1799 - 1801 : chef de brigade Eirisch[2]
  • 1801 - 1803 : chef de brigade Razout[2]
  • 1814 - 1815 : colonel Ledoux[2]
  • 1815 : colonel Delenne[2]
  • 1815 : colonel Jean Gheneser[2]
  • 1871 : colonel Joseph Vincendon[2]
  • 1871 : colonel Vichery[2]
  • 1879 : colonel Leclère[2]
  • 1886 : colonel Besnard[2]
  • 1891 : colonel de Battisti[2]
  • 1892 : colonel Millet[2]
  • 1896 : colonel Scheer[2]
  • 1904 : colonel Augustin Gérard[réf. nécessaire]
  • 1907 : Colonel Arthur Joseph Poline
  •  : colonel Drouot
  • -  : Colonel Martin.
  • 1920-... : Lieutenant-Colonel Beringer.
  • 1939-1940 : Lieutenant-Colonel Psalmon.
Remove ads

Historique des garnisons, combats et batailles du 104e RI

Résumé
Contexte

104e régiment d'infanterie de ligne (1791-1793)

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Le régiment est créé à partir de la garde nationale soldée de Paris qui avait été elle-même presque entièrement composée d'hommes venant du régiment des Gardes françaises, licencié. De cette dislocation sont également créés les 102e et 103e régiments d'infanterie[1].

En 1792, le régiment est engagé dans les campagnes de Belgique et de Hollande. Il participe à la bataille de Jemappes durant laquelle le colonel Dubouzet est mortellement blessé par deux coups de sabre.

En 1793 rattaché à l'Armée de Belgique, il se trouve à la bataille de Neerwinden.

En 1794 il est rattaché à l' Armée du Nord lors de la réorganisation des corps d'infanterie français en 1793-1794 :

104e demi-brigade de première formation (1794-1796)

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie la 104e demi-brigade de première formation est formée le 7 fructidor an II () à Toulon avec les :

De 1794 à 1796, la 104e demi-brigade affecté à l'armée d'Italie, participe à l'expédition de Corse et se trouve engagée, le 24 ventôse an III (), au combat naval d'Alassio[2],[4].

En juillet 1796, lors de la réorganisation des corps d'infanterie français, elle est incorporée dans la 85e demi-brigade de deuxième formation.

104e demi-brigade de deuxième formation (1799-1803)

Guerres de la Révolution et de l'Empire

la 104e demi-brigade de seconde formation est formée à Besançon le 13 pluviôse an VII () à partir

La 104e demi-brigade de deuxième formation fait la campagne de l'an VII aux armées du Danube et du Rhin et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées du Rhin, de Réserve et d'Italie[2].

En 1799, elle se trouve aux combats de Belveder et d'Aoste ainsi qu'à la bataille de Genola.

En 1800, affectée à l'armée de réserve des Grisons, la demi-brigade participe aux batailles du mont Settepani (en) et de San-Bartholomeo et au passage du col du Splügen.

La 104e demi-brigade prit une part brillante aux affaires qui eurent lieu sur les hauteurs en avant de Nice, les 6 et , où furent tués 1 400 grenadiers ennemis[réf. nécessaire]. Elle contribua, le 29 du même mois, à chasser l'ennemi de Nice et à le forcer d'évacuer le département des Alpes-Maritimes.

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1803, la 104e demi-brigade de deuxième formation est incorporée, en octobre 1803, au 11e régiment d'infanterie de ligne (octobre)[2].

104e régiment d'infanterie de ligne (1813-1815)

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Par décret du , le 104e régiment d'infanterie de ligne est créé, à Mayence et formé à cinq bataillons à partir des :

Après la bataille de Leipzig alors que les troupes alliées repoussent l'armée française sur ses frontières. Le 104e régiment d'infanterie de ligne est créé, dans la forteresse de Mayence avec 4 bataillons de 3 régiments tenant garnison dans la place.

Le 104e participe à la défense de Mayence du au .

En 1815 il est en France au 5e corps de l'armée du Nord et participe à la défense de Strasbourg et à la bataille de La Souffel.

Le , comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.

Le no 104 reste vacant jusqu'en 1870.

104e régiment d'infanterie de ligne (1871-1882)

1871 à 1914

Le 15 mars 1871, le 104e régiment d'infanterie de ligne est reformé au camp de Candale (près de Bordeaux) par le changement de nom du 136e régiment d'infanterie de ligne. Il est licencié par décret du 11 mai 1871.

Un décret du président de la République en date du 10 avril 1872 ayant prescrit que les régiments provisoires devenaient définitifs et prendraient la dénomination de régiment de ligne avec un numéro de série, le 4e régiment d'infanterie provisoire prend la dénomination de « 104e régiment d'infanterie de ligne »

Lorsque les corps d'armées territoriaux sont créés en septembre 1873, le régiment est rattaché à la 14e brigade d'infanterie de la 7e division d'infanterie du 4e corps d'armée. Il fournit également également des compagnies pour former le 130e régiment d'infanterie de ligne.

Thumb
Le 104e rend les honneurs le lors de la passation des pouvoirs après l’élection d'Armand Fallières.

En 1874, le régiment est en garnison au Mont Valérien mais son dépôt est au Mans.

104e régiment d'infanterie

Première Guerre mondiale

Le 104e régiment d'infanterie, au cours de la guerre 1914-1918, compte :

  • 84 officiers morts au Champ d'Honneur et 3 disparus.
  • 2 252 hommes de troupe morts au Champ d'Honneur et 411 disparus.
1914

On retrouve trace de la plupart de ces mouvements dans le Carnet de captivité (Ella Éditions, 2018) de Firmin Lecherbonnier, fait prisonnier en octobre 1914 à proximité de Roye[7].

1915
1916
  • de la Champagne à Verdun ( - ),
  • la Bataille de Verdun (1916) - les attaques à la grenade sous Thiaumont (),
  • la Bataille de Verdun (suite) - organisation du terrain conquis près du village de Douaumont et préparation de l'offensive du ( - )
1917
  • le secteur de Lorraine ( - ),
  • la Bataille de Verdun (1917) - Préparation de l'offensive du  : Louvemont et Vacherauville ( - ),
  • sur les hauts de Meuse ( - )
1918
  • les Marquises (Marne) ( - ),
  • le mont Kemmel (Flandres) ( - ),
  • la montagne de Reims ( - ),
  • Wez (Marne) ( - ),
  • l'Arnes - autour de Mourmelon-le-Grand - (7 au ).

Entre-deux-guerres

Thumb
Léa Caristie-Martel et les drapeaux des 103e et 104e RI le à la caserne Penthièvre dans le 8e arrondissement de Paris.

Le régiment est dissous le [8].

Seconde Guerre mondiale

Formé le sous le nom de 104e régiment d'infanterie, il est commandé par le lieutenant-colonel Psalmon. Régiment de réserve de série A type Nord-Est, il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 43.

Le régiment fait partie de la 41e division d'infanterie qui renforce le sous-secteur de Marville (secteur fortifié de Montmédy) à la veille de l'offensive allemande.

Remove ads

Drapeau

Thumb
Défilé du drapeau du 104e RI sur le pont Alexandre III le .

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :

Thumb
Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

Thumb

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

  • Première Guerre mondiale : On relève dans l'historique du 104e régiment d'infanterie de 112 pages, paru en 1920, quelques citations individuelles de faits d'armes "à l'ordre du 104e régiment d'infanterie" qui font particulièrement honneur au régiment, à savoir pour exemples : - Wibratte, chef de bataillon au 104e RI "Officier supérieur remarquable à tous égards. S'est distingué dans les combats autour de Roye et à Champien, où il a été blessé. Revenu au front, a donné à son bataillon une impulsion qui en a fait une unité de guerre de premier ordre. A été tué le en conduisant personnellement l'attaque de son bataillon." ; celle de Charles-Émile Bertin, capitaine au 104e RI, etc.
Remove ads

Insigne

Devise

Personnages célèbres ayant servi au 104e RI

Sources et bibliographie

Remove ads

Notes et références

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads