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16e régiment d'infanterie coloniale

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16e régiment d'infanterie coloniale
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Le 16e régiment d'infanterie coloniale (16e RIC) est une unité de l'Armée française, affectée en Extrême-Orient de 1900 à 1946 puis recréée pendant la Guerre d'Algérie.

Faits en bref Création, Dissolution ...
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Création et différentes dénominations

  •  : Création du 16e régiment d'infanterie de marine, par décision du
  •  : Renommé 16e régiment d'infanterie coloniale
  •  : Devient bataillon mixte d'infanterie coloniale de Chine du Nord
  •  : recréé sous le nom de 16e régiment mixte d’infanterie coloniale en Indochine
  •  : Disparait au combat
  •  : Création du bataillon de marche du 16e RIC en Indochine
  •  : Dissolution
  • [réf. souhaitée] : Recréation du 16e régiment d'infanterie coloniale
  •  : Devient 16e régiment d'infanterie de marine, à deux bataillons et un centre d'instruction
  •  : dissolution du 2e bataillon
  •  : le 1er bataillon devient 16e bataillon d'infanterie de marine
  •  : le centre d'instruction devient 1re compagnie du 16e régiment d'infanterie de marine à Angoulême
  •  : Dissolution
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Chefs de corps

  • du au (durant la révolte des Boxers) : colonel Charles de Pélacot
  • en 1942 : lieutenant-colonel Bachetta[1],[2]
  • 1945 - 1946 : commandant Lepage
  • en 1956 : colonel Chaigneau
  • du au  : lieutenant-colonel Christian Milhé de Saint Victor[3]
  • vers 1961: colonel Romain-Desfossés

Historique

Résumé
Contexte

En Chine

Révolte des Boxers (1900)

Le régiment est créé le ou le , par décision du , avec trois bataillons venus de Cochinchine et du Tonkin (Ier et IIe bataillons du 11e régiment d'infanterie de marine et IIe bataillon du 9e régiment d'infanterie de marine). Ces trois bataillons participent à bataille de Pékin les 14 et 15 août[4].

Le régiment est réorganisé en octobre avec[4] :

  • Un bataillon formé avec les hommes valides des trois bataillons débarqués en juin-juillet,
  • Deux bataillons arrivant de France.

Avec le 17e RIC (colonel Lalubin), le 18e RIC (colonel Comte) et 3 batteries d'artillerie coloniale de 80, le 16e fait partie de la 1re brigade (général Frey) du corps expéditionnaire en Chine[5]. Il participe aux opérations de répression contre les Boxers, qui durent jusqu'en mai 1901[6].

De 1901 à 1939

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Défile du 16e RIC à Tien-Tsin le .

Le régiment est renommé 16e régiment d'infanterie coloniale le [7]. Après la fin de l'insurrection au Petchili (actuel Hebei), il reste le seul régiment français en Chine, avec un bataillon à Shanghai[8].

Sa portion centrale s'installe en mai 1903 à l'Arsenal de l'Est[9], qui devient la principale garnison française en Chine du Nord[6].

En 1918, deux de ses compagnies forment un élément du bataillon colonial sibérien qui lutte contre les Bolcheviks en Sibérie[réf. souhaitée].

Le 16e RIC fait partie du corps d'occupation de Chine[10]. Le , il est dissous, devenant le bataillon d'infanterie coloniale de Chine du Nord[7].

En Indochine

Le régiment est recréé en Indochine française le sous le nom de 16e régiment mixte d'infanterie coloniale[7], formé à partir des 1er et 2e bataillons de marche de Chine[11]. Il disparait au combat le , lors du coup de force japonais en Indochine[7]. Le bataillon Lepage parvient à se replier en Chine.

Il est brièvement recréé entre le et le , sous le nom de bataillon de marche du 16e régiment d'infanterie coloniale[7], à deux compagnies de montagnards Rhades et une compagnie d'infanterie, sous les ordres du commandant Lepage[12]. Il participe à la reconquête du Tonkin évacué par les Japonais[13].

Algérie et Charente

Le 16e RIC est reconstitué en 1954 en Allemagne[11] pour entrer dans la composition de la 14e division d'infanterie. Il compte un état-major, une compagnie de commandement régimentaire et trois bataillons. Il forme l'infanterie d'un des trois groupes mobiles de la division (le Groupe Mobile 214). Il s'installe dans le sud tunisien dès l'été 1954, au mois d'août[réf. souhaitée]. Le 16e RIC rejoint ensuite l'Algérie avec la 14e DI fin 1955[14].

Réduit à deux bataillons (le 3e bataillon étant renommé 1er bataillon le [7]), le 16e RIC (puis 16e RIMa) participe aux opérations de la guerre d'Algérie jusqu'en 1962[14]. En parallèle, le centre d'instruction du 16e RIC est formé le [7].

Au cessez-le-feu du en Algérie, le 16e RIMa crée comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. Le 16e RIMa forme deux unités de la Force locale de l'ordre algérienne, la 421e UFL-UFO et la 422e UFL-UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie (accords d'Évian du ).

Le 2e bataillon est dissous le . Le 1er bataillon du 16e RIMa devient 16e bataillon d'infanterie de marine le . Le centre d'instruction du 16e RIMa devient 1re compagnie du 16e RIMa le . Cette compagnie, servant de compagnie subdivisionnaire de la Charente, est dissoute le [7].

Les traditions du 16e RIC/16e RIMa sont reprises de 1978 à 1993 par le 16e bataillon de commandement et de services en Martinique[15].

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Traditions du 16e régiment d'infanterie coloniale

Insignes

Le régiment a porté deux insignes. Le premier, réalisé en 1936, montre un dragon bleu sur fond cloisonné. Le second, sorti en 1954, garde le symbole du dragon[16], entourant l'ancre de la Coloniale[17].

Drapeau du régiment

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Le drapeau du 16e RIC dans les années 1920.

Il porte les inscriptions[18] :

Fêtes

La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.
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Références

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