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Administration fédérale (Suisse)

administration en charge d'exécuter les décisions du gouvernement suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Administration fédérale (Suisse)
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L'administration fédérale rassemble l'ensemble des structures administratives en Suisse qui permettent de mettre en œuvre la politique fédérale. Elle compte en , en équivalents plein temps, 37 300 employés fédéraux[1], ce qui en fait le troisième employeur du pays après la Migros (75 606) et la Coop (~75 000).

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Logo officiel de l'administration fédérale.
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Structure

Résumé
Contexte

Cet article présente les unités de l'administration fédérale telles qu'énumérées dans l'ordonnance sur l’organisation du gouvernement et de l’administration au . Les articles concernant les différents départements et celui de la Chancellerie fédérale donnent plus de détails.

Chancellerie fédérale

La Chancellerie fédérale est dirigée par le chancelier de la Confédération, fonction assumée par Viktor Rossi depuis le . Environ 340 personnes y travaillent[2].

Le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT) est également rattaché à la chancellerie.

Département fédéral des affaires étrangères (DFAE)

Le Département fédéral des affaires étrangères est dirigé par le conseiller fédéral Ignazio Cassis depuis le .

Le DFAE est divisé entre les unités suivantes :

Département fédéral de l'intérieur (DFI)

Conseillère fédérale responsable : Élisabeth Baume-Schneider, depuis le

S'ajoutent également à l'organigramme

Département fédéral de justice et police (DFJP)

Conseiller fédéral responsable : Beat Jans depuis le 1er janvier 2024[4]

Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS)

Conseillère fédérale responsable : Viola Amherd, depuis le

  • Secrétariat général (postes : 265 ; Budget : 93 668 300.- (CHF) ; secrétaire générale : Brigitte Rindlisbacher-Wittwer)
  • Office de l'auditeur en chef (AC) (postes : 16 ; budget : intégré au secrétariat général ; directeur : Brigadier Dieter Weber)
  • Service de renseignement de la Confédération (SRC) (directeur : Jean-Philippe Gaudin)
  • Direction de la politique de sécurité (DPS) (postes : 27 ; budget : intégré au secrétariat général ; directeur : ambassadeur Raimund Kunz)
  • EM délséc
  • Défense (postes : 10 610 ; budget : 4 040 231 300.- (CHF) ; chef de l'armée : Philippe Rebord)
  • Office fédéral de la protection de la population (OFPP) (postes : 303 ; budget : 100 323 500.- (CHF) ; directeur : Willi Scholl)
  • Office fédéral du sport (OFSPO) (postes : 284 ; budget : 117 772 100.- (CHF) ; directeur : Matthias Remund)
  • Office fédéral de l’armement (armasuisse) (postes : 935 ; budget : 217 095 300.- (CHF) ; chef de l'armement : Alfred Markwalder)
  • Office fédéral de topographie

Département fédéral des finances (DFF)

Conseiller fédéral responsable : Karin Keller-Sutter, depuis le

Services rattachés administrativement :

Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR)

Conseiller fédéral responsable : Guy Parmelin, depuis le

Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC)

Conseillère fédérale responsable : Albert Rösti, depuis le

Commissions extraparlementaires

Les commissions extraparlementaires sont des commissions d'experts[19], rattachées à un département[20]. Elles font partie de l'administration fédérale décentralisée[21].

Instituées par le Conseil fédéral, qui en nomme également les membres (en général pas plus de quinze[22]) pour un mandat de quatre ans, elles remplissent deux fonctions principales : d'une part, elles apportent à l'administration fédérale centrale les connaissances spécialisées qui lui manquent sans accroître l'appareil administratif ni mandater des experts ; d'autre part, elles sont un instrument de démocratie participative puisqu'elles permettent aux organisations politiques, économiques ou sociales d'exercer une influence sur les activités de l'administration[23],[20].

Elles se subdivisent en commissions à pouvoir décisionnel (ou commissions décisionnelles), qui assurent une surveillance sur un marché déterminé et disposent d'un pouvoir de décision, telles que l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision, la Commission de la concurrence ou le Service suisse d'enquête de sécurité, et commissions consultatives, qui donnent des avis et préparent des projets sur des thèmes politico-sociaux, telles que la Commission fédérale contre le racisme ou la Commission fédérale pour la recherche énergétique[24],[25],[26].

En 1978, l'administration fédérale comptait 373 commissions extraparlementaires[27], puis encore 202 en 2006[28]. En 2021, on n'en comptait plus que 109, soit 25 commissions à pouvoir décisionnel et 84 commissions consultatives[29].

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Annexes

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Bases légales

Liens externes

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Notes et références

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