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Affaire Calciopoli
scandale sportif en 2006 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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L'affaire Calciopoli[1] est un scandale sportif secouant en 2006 le football professionnel italien (première et deuxième division) et impliquant divers clubs professionnels et de nombreux managers, tant des mêmes clubs que des principales instances du football italien (AIA , FIGC et LNP), ainsi que des arbitres et assistants.
La justice sportive a condamné les clubs de la Fiorentina, la Juventus, la Lazio et le Milan AC, en premier lieu[2], puis Arezzo et Reggina à la suite d'autres enquêtes[3]. Entre 2010 et 2011, d'autres clubs initialement non impliqués ont également fait l'objet d'une enquête (principalement l'Inter Milan), mais il a été impossible d'établir leurs responsabilités en raison de la prescription des faits[4].
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Chronologie du scandale
Résumé
Contexte
Au printemps 2006, peu avant le mondial en Allemagne, le scandale éclate à la suite de la publication dans la presse italienne (La Gazzetta dello Sport et Il Corriere della Sera) de comptes rendus d'écoutes téléphoniques ordonnés par la justice deux ans plus tôt. Le public prend connaissance des conversations de Luciano Moggi, directeur général de la Juventus, et Pierluigi Pairetto, ancien arbitre, chargé par la fédération italienne de football de sélectionner les arbitres pour les rencontres de championnat entre 1999 et 2005.
En septembre 2005, le parquet de Turin avait dans un premier temps classé l'affaire, les écoutes téléphoniques ne permettant pas d'établir de corruption ou d'achat de match. Mais la parution dans la presse révolte l'opinion publique.
À la suite des publications des conversations téléphoniques, la commission disciplinaire du football italien est saisie du dossier. Le scandale implique plusieurs clubs évoluant dans le championnat d'Italie de football : la Juventus FC, le Milan AC[5], la SS Lazio (du président Claudio Lotito), la Fiorentina[6] (du président Diego Della Valle) et la Reggina (en Série B[7]). Les arbitres concernés et mis en accusation sont Massimo De Santis, Paolo Dondarini, Paolo Bertini, Domenico Messina, Gianluca Rocchi, Paolo Tagliavento et Pasquale Rodomonti. Le procureur pense alors avoir affaire à « un système "sophistiqué" visant justement à se rendre invisible aux médias et à l'opinion publique en agissant lors de phases de jeu "litigieuses", mais pas sur des actions incontestables ».
Les douze membres du Conseil d'administration de la Juventus, dont faisait partie Moggi ou encore l'administrateur délégué Antonio Giraudo, démissionnent le . Inculpé et accusé d'association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive par le parquet de Naples, chargé de l'enquête, Luciano Moggi est suspendu de toute fonction sportive pour une durée de cinq ans.
Le , le tribunal sportif rend sa décision. La Juventus est déchue des titres acquis dans le Calcio lors des saisons 2004-2005 et 2005-2006 et ne pourra prendre part à l'édition 2006-2007 de la Ligue des champions. Elle est rétrogradée en Série B (2e division) avec 30 points de pénalité où elle retrouvera la Fiorentina et la Lazio reléguées avec respectivement 12, et 7 points de pénalité. La quatrième équipe concernée, le Milan AC, reste en Série A mais avec 15 points de pénalité.
Les clubs italiens font appel. Ils mettent en avant le manque de témoignages les concernant. Le 25 juillet, contrairement à ce que demandait le procureur Stefano Palazzi qui souhaitait une aggravation des peines, la cour fédérale d'appel de la justice sportive les revoie à la baisse. La Juventus est finalement le seul club relégué[8] et le Milan AC, pénalisé de 8 points, passe de la deuxième à la quatrième place et participera au tour préliminaire de la Ligue des champions. La Fiorentina et la Lazio restent en Série A mais sont privées de Coupe d'Europe.
Le , suite de la décision de la Cour arbitrale du Comité national olympique italien, les clubs condamnés voient leurs pénalités réduites de façon importante, ainsi la Juventus passe de 17 à 9 points de retard, la Fiorentina de 19 à 15 et la Lazio de 11 à 3. Seul le Milan AC ne bénéficie pas dans cette décision d'une réduction de sa pénalité (8 points).
En 2011, le procureur Stefano Palazzi fait enfin son réquisitoire incriminant lourdement le club lombard (bénéficiaire du titre 2005/2006 "sur tapis vert")[9], malheureusement son réquisitoire tombe exactement un jour après que la date prescription officiellement soit tombée[10]. L'Inter ne peut donc pas répondre de ces accusations devant un tribunal.
Condamnations du tribunal sportif en 2006
Condamnations intermédiaires de 2006
Condamnations individuelles de 2006
Les sanctions imposées lors du procès furent[15]:
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Paolo Dondarini et Pietro Ingargiola sont acquittés.
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Précédents
En 1980, le Milan AC s'était vu rétrogradé en division inférieure pour avoir truqué un match avec la SS Lazio afin de lui éviter la relégation. Le gardien international de Milan, Enrico Albertosi, avait été suspendu durant 2 saisons.
Notes et références
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