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Agnès Rouzier

écrivaine française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Agnès Rouzier
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Agnès Rouzier, née Odile Jeanne Agnès Kirmann le à Paris et morte le [1] à Goursac, commune de Saint-Cybranet, est une écrivaine française. Elle était la fille du physicien Fernand Holweck et de Marie-Agnès Kirmann. Antoine de Saint-Exupéry était son parrain[2].

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Agnès Rouzier, ca. 1967
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Biographie

Résumé
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Son père est arrêté en 1941[3] par la Gestapo et il meurt sous la torture. Sa mère est déportée et meurt au camp de concentration de Ravensbruck en 1944 [4]. Elle est ensuite élevée par sa marraine. D'autres détails concernant sa jeunesse manquent.

Elle se marie avec l'architecte d'intérieur Pierre Rouzier (1934-1996). Le couple habite dans le petit village de Turnac en Dordogne. Ils s'occupent de la restauration et de la vente de vieilles maisons. Ils s'associent avec l'entrepreneur Bernard Benson[5]

À partir de 1964 Agnès Rouzier commence à écrire. Son premier roman Hélène devait être publié chez Gallimard, dans la collection « Le Chemin »[6]. Le texte de son deuxième roman Le Prince russe est perdu [7]. Entre 1964 et 1969, correspondance (environ 300 lettres) avec un jeune Allemand[8]. Son troisième texte Non, rien est publié en 1974 chez Seghers/Laffont dans la collection « Change ». Plusieurs articles paraissent dans la revue Change[9]. Lettres à un écrivain mort est publié en 1981 dans Furor, un périodique suisse[10]. Ce sont des réponses fictives à des lettres de Rainer Maria Rilke.

Le Fait même d'écrire est publié à titre posthume en 1985 ; c'est une collection des toutes ses textes littéraires, complétées par des notes de journal.

En 2015, nouvelle édition de Non, rien chez BRÛLEPOURPOINT à Paris, avec une préface de Jean-Pierre Faye. Initié par cette réédition, le Cahier critique de poésie sort un dossier Agnès Rouzier (no 31) en .

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Réception

"Je peux vous dire la violence extrême de votre écriture; la syntaxe, parfois mallarméenne, est au service de cette violence. Vous faites de l'écriture une sorte de moyen de connaissance. Vous n'écrivez pas sur la sexualité, vous écrivez sexuellement." (Gilles Deleuze)[11]

"Peut-être faut-il disparaître en quelque sorte pour rentrer en rapport avec ce texte". (Maurice Blanchot)[11]

"...l'extrême exigence d'un poète pour qui la vie n'est possible que dans une écriture intense, amoureuse. Ces ultimes écrits tendend vers une paix : 'Il faudra qu'un point (de paix) s'établisse. Cette paix. La paix en sorte." (Christian Descamps)[12]

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Œuvres

  • Non, rien, Paris, Éditions Seghers/Laffont, collection Change, 1974
  • « Sur Kafka », dans L'imprononçable, l'écriture nomade, Change no 22, , p. 26-40
  • « À haute voix » dans La machine à conter, Change no 38, , p. 71-77
  • « Maurice Blanchot, le fait même d’écrire », dans La machine à conter, Change no 38, , p. 78-102
  • Lettres à un écrivain mort, Lausanne, 1981, Furor no 4, p. 53-74
  • Le Fait même d'écrire, Paris, Éditions Seghers/Laffont, collection Change, 1985

Rééditions:

  • Non, rien, Paris, BRÛLEPOURPOINT, 2015
  • Dire, encore, Paris, BRÛLEPOURPOINT, 2016. Cette édition reproduit quelques textes de Le Fait même d'écrire

Correspondance

  • Lettres à un Jeune Allemand, Saarbrücken, AQ-Verlag, 2018, 2e éd. corrigée et augmentée 2020 [13]. Cette collection comprend 266 lettres écrites entre 1964 et 1969 et une partie du roman inédit Hélène.

Traductions

Résumé
Contexte
  • Non, rien (extrait), dans Paul Buck (éd.) Curtains, le prochain step, Hebden Bridge, Royaume-Uni, 1976[14].
  • Non, rien (extrait), dans Paul Buck, (éd). Violent silence : Celebrating Georges Bataille, London (?), 1984, p. 79-82
  • Non, rien (extrait), dans Stacy Doris et. al. (éds), Violence of the White Page, Contemporary French Poetry, Tyuonyi 9/10, 1991, p. 139-141, traduction par Chet Wiener[15]
  • Non, rien (extrait), in: Cydney Chadwick (éd.), AVEC 8, 1994
  • Letters to a Dead Writer, (Lettres à un écrivain mort), (extrait), dans : Norma Cole (éd.): Crosscut Universe, Writing on Writing from France, Providence, RI, Burning Deck, 2000 p. 138-143[16]
  • Letters to a Dead Writer, (Lettres à un écrivain mort), (extrait), in: Lindsay Hill & Paul Naylo (Eds.) Facture, A Journal of Poetry and Poetics, Nr. 3, Cedar Ridge (CA), 2002, p. S. 36-41

Les Lettres à un écrivain mort existent dans deux traductions allemandes différentes:

  • Briefe an einen toten Dichter, (Lettres à un écrivain mort), Saarbrücken, AQ-Verlag, 2017 [17]
  • Mein lieber Rilke, (Lettres à un écrivain mort), Tübingen, Stauffenburg Verlag, 2017
  • Nein, nichts, (Non, rien), Saarbrücken, AQ-Verlag, 2018 [18]
  • Tagebuch I & II, (Journal), Saarbrücken, AQ-Verlag, 2019
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Bibliographie

  • Christian Limousin: « Non, rien Agnès Rouzier, L'absence de grâce », art press no 21, Paris 1975, p. 31
  • « Non, rien d'Agnès Rouzier », par Véronique Pittolo, Sitaudis, 2015[19]
  • « Agnès Rouzier, Non, rien », note de lecture par Isabelle Lévesque, Poezibao, 2015[20]
  • « Agnès Rouzier, Non, rien », note de lecture par Jean-Pascal Dubost, Poezibao, 2016[21]
  • (de) Erwin Stegentritt, « Schreibübung, Ein langer Brief und ein Gedicht » (Exercice d'écriture, une longue lettre et un poème), Saarbrücken, AQ-Verlag, 2008, traduction française dans Le cahier critique de poésie, 2016, n°. 31, p. 19-30
  • Erwin Stegentritt, « Exercice d'écriture, une longue lettre et un poème », traduction de l'allemand , Saarbrücken, AQ-Verlag, 2020.
  • (de) Ralph Schock et Erwin Stegentritt en dialogue au sujet de la correspondance d'Agnès Rouzier, Literatur im Gespräch (La littérature en dialogue), émission radiophonique de SR2, 15.3.2016[22].
  • (de) Erwin Stegentritt: Im Maschinenraum der Sprache von Agnès Rouzier (Dans la machinerie de langage d'Agnès Rouzier)[23].
  • « Dossier Agnès Rouzier », Marseille, Cahier critique de poésie (CCP), n° 31, , ensemble coordonné par Anne Malaprade et comprenant des contributions d'Erwin Stegentritt, de Christian Tarting, Jean Daive, Jean-Pierre Faye, Joseph Julien Guglielmi, Siegfried Plümper-Hüttenbrink, Françoise de Laroque, Marie de Quatrebarbes, Caroline Sagot Duvauroux, Éric Houser, David Lespiau, Anne Malaprade, Stéphane Korvin, des lettres d'Agnès Rouzier et de Pierre Rouzier ainsi qu'une chronologie bibliographique.
  • Marie Étienne, « Disparues » , En attendant Nadeau[24], 2016
  • Renaud Ego, « Note de lecture » , Agnès Rouzier, "dire, encore" et CCP no 31 [25], 2016
  • Till Neu, « Sept images pour Agnès Rouzier / Sieben Bilder für Agnès Rouzier», Saarbrücken, AQ-Verlag, 2017
  • Siegfried Plümper-Hüttenbrink, „Note de lecture“, Lettres à un Jeune Allemand, in: Poezibao, 4-2-2019
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Références

Liens externes

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