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Benjamin-Constant

peintre orientaliste et graveur français (1845-1902) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Benjamin-Constant
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François Jean Baptiste Benjamin Constant, dit Jean-Joseph Benjamin-Constant, dit Benjamin-Constant, est un peintre et graveur français né le à Batignolles-Monceau (Seine) et mort le à Paris.

Faits en bref Naissance, Décès ...

Réputé pour ses sujets orientalistes, il est aussi l'un des portraitistes favoris de la haute société française et britannique de la fin du XIXe siècle.

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Biographie

Résumé
Contexte

François Jean Baptiste Benjamin Constant naît au 22, rue Lemercier à Batignolles-Monceau (aujourd’hui un quartier de Paris 17e) le et est baptisé le dans l'église Sainte-Marie des Batignolles. Il est le fils de Joseph Jean-Baptiste Constant (né en 1810), géographe de l'administration des postes, et de Catherine Pichot-Duclos (1821-1855)[1].

À la mort de sa mère en 1855, il a 10 ans. Son père est employé par l'administration générale des postes à Toulouse. Benjamin-Constant est recueilli par ses tantes localement.

Il étudie à partir de 1859 à l'École des beaux-arts de Toulouse, où il est élève de Jules Garipuy. Il est l'ami des sculpteurs Laurent Marqueste, Jean-Antoine Injalbert et Antonin Mercié. Ayant remporté plusieurs prix, il profite d'une bourse de la ville de Toulouse pour aller étudier à l'École des beaux-arts de Paris en 1866. Il s'inscrit dans l'atelier d'Alexandre Cabanel le . Il lui a ultérieurement succédé comme enseignant dans cette même école. En 1868, il tente sans succès le concours du prix de Rome. Il subit un second échec l'année suivante et décide de quitter l'école. Il présente au Salon sa première œuvre, Hamlet et le Roi, achetée par l'État pour le musée Massey de Tarbes et aujourd'hui conservée à Paris au musée d'Orsay[2].

Sa première manière, orientaliste, est influencée par Eugène Delacroix et par son séjour en 1870 à Tanger au Maroc en compagnie des peintres Georges Clairin et Henri Regnault. La même année, il revient en France et participe à la guerre franco-prussienne.

Il épouse Delphine Badier, institutrice, le à Paris[3].

De 1871 à 1873, il visite l'Espagne, Madrid, Tolède, Cordoue et Grenade, rencontre le peintre Marià Fortuny. Il traverse le détroit de Gibraltar et retourne au Maroc où il s'installe à Tanger pendant dix-huit mois. Il visite l'intérieur du pays avec un ami de son père, Charles Tissot. Il rencontre le sultan et sa suite, le caïd Tahami. Il achète des objets précieux dont il s'est servi dans ses peintures orientalistes. Il rentre en France en 1873. Son épouse meurt le à Narbonne. Il s'installe à Paris, dans un atelier de Montmartre, au no 31 rue Gabrielle, qu'il partage avec le peintre toulousain Edmond Yarz (1845-1920).

Jusqu'en 1889, il expose au Salon de Paris des toiles d'inspiration orientaliste qui remportent un vif succès.

De plus en plus connu, il épouse en secondes noces le à Paris, Catherine-Jeanne Arago (1851-1909)[4], fille d'Emmanuel Arago dont il a ensuite deux fils : Emmanuel Benjamin Constant (Paris, 1877 - Cannes, 1900) et André Benjamin Constant dit André Baine (Paris, 1878 - Alger, 1930).

Il fait un nouveau séjour à Tanger en 1883.

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Benjamin-Constant dans son atelier.

Il se tourne ensuite vers le portrait et la décoration, souvent monumentale. Dans ce dernier domaine, on lui doit notamment le mur de la salle des Illustres du Capitole de Toulouse, les plafonds de l'hôtel de ville de Paris et du théâtre national de l'Opéra-Comique, ainsi que plusieurs peintures murales de salle du Conseil académique de la Sorbonne à Paris.

En 1888, il voyage aux États-Unis et à Montréal. Il passe la soirée du réveillon chez le sénateur montréalais George Alexander Drummond qui lui avait acheté Le Lendemain d'une victoire à l'Alhambra, en 1882, et Hérodiade l'année suivante.

Il succède en 1888 à Gustave Boulanger comme enseignant à l'académie Julian. L'année suivante, il reçoit la médaille d'or de l'Exposition universelle de Paris.

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1893 et est président d'honneur de l'exposition inaugurale de la Société des peintres orientalistes avec Jean-Léon Gérôme. En 1896, il obtient la médaille d'or au Salon de Paris pour son œuvre Portrait de mon fils André. Il est fréquemment sollicité pour des portraits et peint notamment ceux de la reine Victoria et du pape Léon XIII.

Il avait ses ateliers au 15, impasse Hélène et au 37, rue Pigalle à Paris à partir de 1896[5].

Il meurt le au 59, rue Ampère dans le 17e arrondissement de Paris[6], et, est inhumé au cimetière de Montmartre (23e division)[7].

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Élèves

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Distinctions

Liste d'œuvres

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Reproductions de tableaux

Notes et références

Annexes

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