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couleur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le bleu est un champ chromatique, regroupant les teintes rappelant celles du ciel et de la mer par temps clair[a].
Le champ chromatique « bleu » comprend de nombreuses nuances soit saturées, comme le bleu outremer, soit pâles comme le bleu ciel ou foncées comme le bleu nuit. Il s'étend des bleu-verts ou turquoise aux bleus violacés.
Les longueurs d'onde dominantes des lumières bleues s'étendent de 450 à 500 nanomètres environ[1] ; la norme AFNOR X08-010 « Classification méthodique générale des couleurs » (annulée le 30 août 2014) fixait ces limites de 476 à 483 nm, et de 466 à 490 nm en incluant les bleu-violet et les bleu-vert. Au contraire des rouges qui deviennent roses, les couleurs les plus lavées de blanc s'appellent toujours bleu, jusqu'à la limite avec les gris[2].
466 | 471 | 476 | 479 | 483 | 486 | 490 | |||||
bleu-violet | bleu | bleu-vert |
La lumière monochromatique centrale du champ des bleus a une longueur d'onde de 479 nm environ. La longueur d'onde dominante de la couleur complémentaire de ce bleu central dépend de l'illuminant (blanc de référence) choisi ; elle se situe dans les jaunes, entre 573 et 579 nm.
Dans l'augmentation progressive du nombre de termes de couleur que notent Berlin et Kay dans les langues du monde, le bleu n'apparaît qu'en sixième, alors que les langues ont déjà séparé le noir, le blanc, le rouge, le vert et le jaune[3]. Dans les langues européennes, cette distinction est apparue au Moyen Âge[4]. Auparavant, les bleus se décrivent soit comme des nuances de blanc[c], soit comme des variétés de noirs ou de verts. La langue n'avait pas de nom de couleur qui couvre à la fois le bleu clair du ciel et le bleu sombre de minéraux comme le lapis-lazuli. Aristote place ces couleurs en deux endroits différents de son classement des couleurs, du noir au blanc.
Dans le schéma de la perception des couleurs de Hering, une bonne approximation du système visuel au-delà de la sensibilité des cônes dans la rétine, le bleu est une des quatre teintes élémentaires, l'opposition bleu-jaune venant, avec l'opposition rouge-vert, créer l'impression de couleur[5].
Dans les procédés de synthèse des couleurs, une des couleurs primaires est le plus souvent un bleu. En synthèse additive, on le choisit par un compromis entre la teinte, la saturation du bleu et la luminosité, selon les possibilités techniques d'en obtenir, soit par des luminophores, soit par un filtre optique à partir d'une lumière moins saturée. Ce bleu tire en général sur le violet [d]. Dans la synthèse soustractive, le bleu primaire tire sur le vert — le bleu primaire s'appelle cyan dans la norme d'impression en quadrichromie, afin qu'un vert suffisamment saturé puisse s'obtenir par mélange avec du jaune.
Dans les arts visuels, les bleus se situent sur le cercle chromatique entre les verts et les rouges, à l'opposé des jaunes.
Le bleu primaire des écrans de télévision et d'ordinateur est un bleu-violet à la limite du violet, selon la classification des couleurs AFNOR X08-010. Sa longueur d'onde dominante est, avec l'illuminant D65, de 464,5 nm, avec une pureté d'excitation de 93% pour les écrans conformes sRGB ou Adobe RGB.
Pour les lumières monochromatiques, la discrimination[e] du bleu 480 nm est de l'ordre de 1 nm sur la longueur d'onde, au minimum et au même niveau que pour les orangés ; elle croît rapidement, jusqu'à cinq fois cette valeur quand la longueur d'onde décroît (bleu-violet). Il semble que les cônes S de la rétine, sensibles au bleu, aient un seuil de discrimination à peu près cinq fois moindre que celle des deux autres types, M et L, sensibles au vert et au rouge[6] ; mais cela ne veut pas dire que le nombre total des bleus soit moindre. La perception colorée implique toujours, à la fois, les trois types de cône et la partie nerveuse de l'appareil visuel[7]. Comme le champ chromatique des bleus n'est pas entamé par d'autres classes de couleur, comme celui des rouges l'est par celui des roses, il se pourrait qu'on y distingue autant ou même plus de nuances.
Le mot blanc suscite de nombreuses associations mentales. Du point de vue de la colorimétrie, il désigne une forte luminosité, dépourvue de sensation colorée. Mais on sait, avec certitude, qu'une surface légèrement bleutée est jugée plus blanche qu'une surface idéalement neutre, même plus claire[8].
Les lessives contiennent des grains bleus afin de donner plus de blancheur au linge (de plus, une légère coloration bleue compense le jaunissement des tissus blancs). Les cachets effervescents destinés à nettoyer les appareils dentaires sont aussi colorés en bleu, pour les mêmes raisons.
La pratique de l'azurage, pour obtenir une sensation de blancheur supérieure, en s'éloignant du blanc défini par l'analyse trichrome par l'ajout de bleu, témoigne d'une limite de cette description des couleurs.
Dans les arts graphiques, le bleu est la couleur la plus froide. Refroidir une couleur, c'est lui mélanger une autre de telle sorte qu'elle se rapproche du bleu sur le cercle chromatique. Dans les images thermographiques en fausse couleur, le bleu dénote invariablement le froid ; comme sur la robinetterie domestique, la pastille bleue indique l'eau froide.
Les couleurs froides - et particulièrement le bleu - sont des couleurs fuyantes. L'enseignement classique de la peinture professe que la perspective atmosphérique consiste à bleuir les lointains et que les ombres, dans les creux, sont plus bleues et plus sombres que le ton local. Les sujets d'une expérience de psychologie expérimentale interprètent un disque bleu placé sur un fond moins froid comme un trou dans le fond ; alors qu'ils interprètent une forme identique, mais rouge, comme une pastille posée sur le fond[9].
Des phénomènes de diffusion donnent une couleur bleue au ciel par temps clair. Cette lumière est diffuse et polarisée, et se combine à des diffractions, diffusions et réflexions pour donner le bleu de la mer[10]. Cependant, la couleur bleu marine n'a qu'un rapport indirect avec celle de la mer par beau temps : c'est celle des uniformes de la marine[11].
Les ailes de certains papillons, des parties des plumes du paon ou du geai bleu[12] ont une couleur structurelle bleue sans l'intervention d'aucun pigment.
La fabrication de verres et émaux bleus à partir de sels de fer, de sels de cuivre et de sels de cobalt remonte à l'Antiquité. Les pièces se sont conservées à travers les siècles. Des livres indiquent des procédés de fabrication. De nombreux minéraux contenant du cuivre donnent un bleu-vert, l'azurite et la lazulite, qui permettent d'obtenir des bleus plus profonds et le lapis-lazuli, une nuance, par comparaison, violacée. Le verre bleu, au cobalt, est attesté en Égypte ancienne au XVIe siècle av. J.-C.[13]. La fabrication des verres et émaux bleus subit de grandes variations, selon l'approvisionnement en matières premières et les procédés locaux de fabrication[14]. Les verres bleus fabriqués avant l'identification du cobalt comme un métal, étaient connus sous le nom de safre ou de smalt.
Difficiles à fabriquer et à maîtriser, certains pigments bleus furent longtemps rares ; le bleu outremer était la couleur la plus chère.
La difficulté à produire du bleu s'est avérée encore récemment pour les diodes électroluminescentes. Les diodes lumineuses rouges et vertes, puis jaunes et orange ont été inventées et produites dans les années 1960 ; on n'est parvenu à produire des diodes bleues qu'après plus de 30 ans, à la fin des années 1990[18].
La solidité à la lumière de huit teintures bleues sert de référence pour évaluer celle d'un nouveau colorant, par un processus simple. On expose le colorant à coter à la lumière en même temps qu'une échelle des bleus constituée avec ces huit bleus. La cote est le numéro de la plage qui perd sa couleur comme l'échantillon.
Code | Origine | Nom chimique | D.J.A. (mg/kg m.c) |
---|---|---|---|
E 131 | synthèse | bleu patenté V | 2,5 |
E 132 | synthèse | indigotine, carmin d'indigo | 5,0 |
E 133 | synthèse | bleu brillant FCP C37H34N2Na2O9S3 | ... |
E 163 | Pigments naturels de fleurs, de feuilles, de fruits. |
anthocyanes nuances de rouge, bleu et violet |
- |
Les associations symboliques du bleu ont largement évolué en Europe au cours de l'histoire. Elles sont différentes, selon qu'il s'agisse d'un bleu pâle, couleur de ciel, ou d'un bleu soutenu, couleur sombre.
Au début du XXe siècle, l'artiste peintre Vassily Kandinsky affirmait que « le bleu développe très profondément l'élément du calme. Glissant vers le noir, il prend la consonance d'une tristesse inhumaine (…) À mesure qu'il s'éclaircit, ce qui lui convient moins, le bleu prend un aspect plus indifférent (…) jusqu'à devenir un calme muet[19] ».
L'Antiquité privilégie le noir, le blanc et le rouge pour leur symbolique. Les civilisations antiques autour de la Méditerranée considèrent le bleu foncé de la mer et celui, lumineux, du ciel comme des couleurs absolument différentes, qu'Aristote placera, sur son échelle des couleurs, l'une près du noir, l'autre près du blanc. Dans l'Égypte ancienne, le bleu foncé de la mer symbolisait la femme tandis que le bleu ciel (du ciel) était associé au principe mâle[20].
Les anciens Grecs après Homère appelaient κυανοῦς / kuanoūs une nuance de bleu sombre, à comparer avec le sanskrit shyam, Il convient de noter que kuanous a subi, au cours des siècles, un élargissement sémantique, car, dans les textes plus anciens comme dans l'Iliade, le terme était employé pour désigner des cils(Il. 1, 528) ou des nuages(Il. 5, 345; 20, 418) mais jamais des objets pouvant avec certitude être identifiés comme bleus[21].
À partir de cette racine, le jargon scientifique de la chimie a produit le préfixe cyan— pour désigner les produits ayant une affinité pour le bleu (comme le ferrocyanure ferrique dit bleu de Prusse). Le nom cyan a été choisi pour désigner la couleur fondamentale de la synthèse soustractive des couleurs utilisée en photographie argentique et pour l'impression en quadrichromie, complémentaire du rouge.
L'homme politique britannique et helléniste William Gladstone releva dans L’Iliade et L’Odyssée chaque passage où Homère décrit un objet par sa couleur. Il découvrit ainsi, avec étonnement, que si de nombreuses allusions au noir et au blanc existaient dans les deux ouvrages, quelques-unes au rouge, au jaune et au vert, la couleur bleue y était en revanche absente. En effet, de manière aussi surprenante, l'adjectif employé pour désigner le bleu de la mer chez Homère est οἶνοψ / oînops[22], « de la couleur du vin ». Ce n'est que chez des auteurs plus tardifs à l'instar de Lucien de Samosate que sera utilisé kuanoūs pour parler de : « l'eau salée et bleue » (ἁλμυρῷ καὶ κυανέῳ ὕδατι / halmurṓi kaì kuaneṓi húdati[23]). Gladstone en déduisit dès lors que les anciens Grecs étaient moins sensibles que ses contemporains au bleu et au vert. Cette conclusion invraisemblable, même à son époque, amuse les linguistes qui ont constaté qu'aucun texte antique[réf. souhaitée], y compris les textes bibliques, ne connaît la catégorie « bleu ». La question de l'importance des catégories du langage pour la perception a donné l'hypothèse de Sapir-Whorf[24]. Le lexique grec met le bleu foncé, le gris et le vert dans une seule catégorie ; en latin classique, le lexique des bleus est instable, imprécis[25]. On observe la même évolution dans la plupart des langues ; la catégorie bleu n'apparaît qu'après qu'on a distingué, d'abord le noir du blanc, puis le rouge, le jaune et le vert[26]. Si la mer n'est jamais décrite bleue (κυανοῦς / kuanoūs) par aucun des Grecs de l'époque archaïque, c'est aussi parce que ces auteurs ont utilisé les noms de couleur qui s'associaient, pour eux, aux qualités — dangereuse, puissante, etc. — qu'ils voulaient communiquer[27].
Cependant, les grecs anciens connaissaient les pigments bleus : le bleu égyptien, l'indigo, que mentionne Pline l'Ancien, bien qu'ils ne le reconnaissent pas en tant que teinte, et qu'il ne soit pas dans leur langue un champ chromatique[28].
Les langues qui ont contribué à la formation du français avaient divers termes recouvrant la notion de « bleu ». Le bleu clair du ciel était, dans ces langues, souvent une couleur différente du bleu sombre de la mer, comme c'est encore le cas en russe où голубой (prononcé en français : [ɡɐlˈubəj], galouboï) désigne le bleu clair ou pâle, синий (prononcé en français : [sʲˈinʲɪj], siniï) le bleu soutenu.
Bleu vient de l'ancien français blef, blev, qui dérive lui-même de blanc ; du vieux-francique blao et à rapprocher de l'allemand blau[11].
Azur (du latin médiéval azurium, tiré de l'arabe al-lazward, ou du persan lazward) est synonyme de bleu, et le désigne ainsi en héraldique. C'est l'origine du mot qui signifie bleu dans plusieurs langues romanes[f].
Dans le système de couleurs qui domine jusqu'à la fin du Moyen Âge, il n'y a pas de place pour le bleu[g] ; il est considéré, s'il est soutenu, comme une simple variante du noir — ou bien, s'il est pâle comme le bleu ciel, comme une variété de blanc —. Le bleu acquiert à partir de la fin du XIe siècle une signification autonome.
Au XIVe siècle, le bleu — dit aussi « azur » ou « pers » —, couleur de ciel ou de saphir, associée à l'élément Air[30] est emblème de loyauté, « qui hait tricherie [tandis que] jaune, c'est fausseté, blanc est joie, vert est nouvelleté, vermeil ardeur, noir deuil, mais […] fin azur loyauté signifie[31] ». Deux cents ans plus tard, Rabelais se moque de cette association qu'on trouve dans les ouvrages de symbolique[32].
L'Église catholique en fait la couleur conventionnelle du voile de la Vierge Marie. La robe est bleue avec éventuellement un manteau rouge chez les orthodoxes, alors que chez les catholiques le manteau est bleu avec une robe ou un corsage rouge[33]. Le prix élevé de l'outremer n'était pas étranger à ce choix pour les « vêtements de la Vierge, pour lesquels le peintre se devait d'utiliser les pigments les plus chers[34] ».
Le bleu soutenu qu'obtiennent les pigments et teintures nouvellement fabriquées se répand sur les vêtements bleu roi des souverains de France qui s'inspirent du bleu marial. Les capétiens Philippe Auguste puis son petit-fils Louis IX (saint Louis) font du bleu la couleur royale au XIIe siècle. Le blason royal porte des fleurs de lys d'or sur champ d'azur. Les seigneurs s'empressent d'imiter les rois. Les gens du peuple et les moines s'habillent en vert et en brun[réf. souhaitée]. Au XIIIe siècle, l'auteur du Sone de Nansay écrit : « Et le bleu réconforte le cœur car des couleurs il est l'empereur[35] ». Le bleu devient le symbole de la sérénité, de la candeur[réf. souhaitée].
Les lois somptuaires interdisent en Italie dans les années 1350-1380 de porter des vêtements bleus ou rouges jugés ostentatoires alors que le pays est touché par la peste noire. La culture de la guède et l'importation de l'indigo vont rendre le bleu plus accessible, et il finit par être la couleur préférée des Européens au XVIIIe siècle[36].
Depuis le XVe au XVIIe siècle, le bleu a remplacé le vert ou le noir pour représenter conventionnellement la couleur de l'eau (Pastoureau 1989).
Au début du XIXe siècle, la fin des guerres permet l'importation de l'indigo et du coton. La révolution industrielle concentre la production textile. La chimie améliore le mordançage, facilitant la teinture en bleu. Le bleu foncé rivalise avec l'écru et le cachou pour la fabrication de vêtements de travail. La blouse ou le bourgeron du travailleur devient « bleu de travail »[37].
Le bleu de Prusse est le premier colorant synthétique ; il n'est néanmoins pas très stable. Le bleu de cobalt suit mais, il est coûteux. En 1826, Guimet produit un bleu outremer synthétique, qui rend la teinture et la peinture bleues beaucoup moins chères. Ces inventions rencontrent un marché dans le goût bourgeois qui recherche des teintes à la fois colorées et discrètes[38],[39]
Selon Michel Pastoureau, depuis que l'on dispose d'enquêtes d'opinion (c'est-à-dire depuis 1890 environ), le bleu est la couleur préférée de plus de la moitié de la population occidentale, « des hommes comme des femmes, toutes catégories sociales confondues », à 50 %, devant le vert (20 %) et le rouge (10 %)[40].
Dans les pays anglo-saxons, l'expression blue devils signifie « idées noires ». Le blues est un état de mélancolie (spleen) qui a donné le blues, un genre musical. Le baby blues est le nom donné à l'état dépressif de la mère pouvant survenir dans la période post-partum suivant l'accouchement.
En Europe et en Amérique du Nord, au fil du déroulement des époques, le bleu est associé, à partir du XXe siècle, aux garçons[41],[42].
En Inde, dans l'hindouisme, la divinité Krishna, dont le nom signifie bleu-noir, est présenté sous les traits d'un homme à la peau bleue. « Krichna est l'incarnation de la vérité divine, son corps est azuré; mais abaissé à la condition humaine, il s'est soumis aux tentations du mal et la symbolique indienne lui consacre également le bleu foncé et le noir. ».
Un bleu est, dans le langage courant, par métonymie, une quantité d'objets bleus :
mais aussi :
Comme la cité impériale de Jodhpur, en Inde, la ville berbère de Chefchaouen au Maroc se caractérise par la couleur bleue des maisons et des rues. En reflétant la lumière du soleil, le bleu garde l'intérieur des maisons au frais. Le sulfate de cuivre mêlé à la chaux qui produit cette couleur éloigne moustiques et termites. On rapporte que les habitants de cette région désertique cherchaient à attirer l'attention des marchands par le choix d'une teinte peu commune[47].
L'histoire de l'usage de la couleur bleue dans les arts[évasif] a fait l'objet d'une importante monographie[réf. nécessaire] par le médiéviste Michel Pastoureau[4].
Différentes écoles picturales se sont développées sur des littoraux, dont les peintres de Skagen, en raison de la lumière et des bleus particuliers de la mer et du ciel en ces lieux[48].
Le bleu au cinéma a fait l'objet d'une analyse[Laquelle ?] par Luc Lagier pour son émission Blow-Up sur Arte[49].
On rencontre des pierres, des oiseaux, des fleurs et des papillons bleus, mais les matières bleues sont moins fréquentes dans la nature que les vertes, les rouges et les jaunes[réf. souhaitée].
Le bleu est une couleur relativement rare dans le règne animal, peu de pigments organiques produisant cette couleur. Ainsi, une grande partie des animaux bleus (notamment les oiseaux et papillons) le sont en réalité du fait d'un effet d'optique (diffraction de la lumière), sans qu'un pigment soit présent. C'est également le cas chez les humains des yeux bleus, mais aussi du bleu de la mer ou du ciel.
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