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Jean Verdier (cardinal)
prélat catholique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean Verdier, né le à Lacroix-Barrez (Aveyron) et mort le à Paris (Seine), est un évêque catholique français, archevêque de Paris de à sa mort et cardinal.
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Biographie
Jean Verdier est le fils de Jean Baptiste Verdier, aubergiste, et de Julie Caumel[1],[2]. Il étudie la théologie et la philosophie au séminaire de Rodez et entre en chez les Sulpiciens. En , il est ordonné prêtre et enseigne ensuite au séminaire de Périgueux qu'il dirige de à . De à , il appartient à la faculté de théologie de Paris et est supérieur du séminaire des Carmes. Il est nommé en chanoine honoraire de Notre-Dame de Paris et, de à , dirige sa congrégation en tant que supérieur général.
En , il est nommé vicaire général du diocèse de Paris et protonotaire apostolique puis, la même année en novembre, archevêque de Paris[3]. Le le pape Pie XI le crée cardinal-prêtre avec le titre de Sainte-Balbine. Il lui confère lui-même la consécration épiscopale, assisté d'Emmanuel Chaptal et d'Alfred Baudrillart, évêques auxiliaires de Paris, pour témoigner de l'importance de ce choix personnel. Comme légat, le cardinal Verdier représente le pape à de nombreuses occasions, soit en France, soit à l'étranger. En , il lance l'œuvre des Chantiers du Cardinal, créant alors de nombreuses paroisses en région parisienne.
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L'Action catholique
Le cardinal Verdier est avant tout un évêque de l'Action catholique selon les directives de Pie XI. Lorsqu'il se rend en visite ad limina à Rome en , le pape le presse dans ce sens. Il désire que l'épiscopat français structure les différentes organisations, comme la Fédération nationale catholique, la Jeunesse ouvrière chrétienne, la Fédération nationale des patronages, etc., qui échappent, en fait, à la direction de la hiérarchie, « les prêtres n'y étant que des aumôniers, des courants de pensée, des attitudes morales s'y établissent qui ne sont pas en parfaite conformité avec la pensée de l'Église[4] ». Dès , l'assemblée des cardinaux et archevêques de France s'emploie à restructurer les mouvements de l'Action catholique, à qui des statuts sont donnés, avec l'abbé Stanislas Courbe comme coordinateur. C'est l'un des six cardinaux français à participer au conclave de 1939 à l'issue duquel Pie XII est élu.
Il meurt le à Paris 7e[2] et est inhumé à Notre-Dame.
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Le cardinal Verdier et le Front populaire
Après la formation du gouvernement de Léon Blum en , le cardinal fait publier un communiqué qui fait grand bruit appelant à « la paix sociale (…) et à sacrifier nos rancœurs, nos préférences politiques ou sociales, et dans une certaine mesure nos intérêts eux-mêmes. »
La gauche se réjouit de cette déclaration et le cardinal Pacelli adresse au cardinal une lettre de félicitations du pape.
Le cardinal Verdier et le nazisme
Après la nuit de Cristal en , le cardinal fait paraître une lettre publique commune avec les cardinaux Van Roey, archevêque de Malines et Schuster, archevêque de Milan, dans laquelle il critique l'assassinat et déplore « l'aboutissement fatal de la théorie raciale » en Allemagne : « Tout près de nous, au nom des droits de la race, des milliers et des milliers d'hommes sont traqués comme des bêtes fauves, dépouillés de leurs biens, véritables parias qui cherchent en vain au sein de la civilisation un asile et un morceau de pain »[5].
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Distinctions
Hommage

- Square du Cardinal-Verdier (Paris)
Succession apostolique
Jean Verdier a ordonné les évêques suivants[6] :
- Archevêque René Graffin, C.S.Sp. (1932)
- Évêque Patrice Flynn (1932)
- Évêque Georges-Eugène-Emile Choquet (1935)
- Archevêque Roger-Henri-Marie Beaussart (1935)
- Archevêque Pierre-Maurice-Marie Rivière (1936)
- Archevêque Charles-Albert Gounot, C.M. (1937)
Notes
Annexes
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