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Catherine Colliot-Thélène

philosophe française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Catherine Colliot-Thélène, née le à Quimper[1],[2] et morte le [3] à Paris[2], est une philosophe française, connue pour ses recherches sur la pensée du sociologue allemand Max Weber et plus généralement pour son travail au carrefour de la philosophie politique et des sciences sociales.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Parcours

Agrégée de philosophie, et normalienne, Catherine Colliot-Thélène commence sa carrière comme maîtresse de conférences à l’Ecole normale supérieure de Fontenay, avant d'être nommée professeure à l’université de Rennes I et d'en devenir professeur émérite à sa retraite[4].

De 1999 à 2004, elle exerce la fonction de Directrice du Centre Marc Bloch[5] (centre franco-allemand de recherches en sciences humaines) à Berlin.

En 2010, elle est nommée membre de l’Institut universitaire de France[6].

Elle a dirigé en France plusieurs groupes de recherche sur la transformation du monde après la disparition du communisme et de la mondialisation du capitalisme financier[4].

Travaux et axes de recherche

Son domaine de recherche est la philosophie politique et son rapport à la philosophie de l'histoire et à la sociologie[4].

Ses premiers travaux portent sur Max Weber, avec un premier ouvrage en 1990 Max Weber et l’histoire et une thèse publiée en 1992 sur Le Désenchantement de l’État: de Hegel à Max Weber[4]. Traductrice d'œuvres de Weber, elle publie ensuite une série d'articles sur lui, dont une partie parait dans Études wébériennes : rationalités, histoires, droits, qui lui valent une reconnaissance internationale d'expertise sur le sujet[4]. Elle est par ailleurs une commentatrice reconnue de Kant, Hegel ou Marx qu'elle mobilise pour éclairer la pensée contemporaine, et a des échanges réguliers avec Jürgen Habermas, Axel Honneth et d'autres grands intellectuels allemands[7].

À partir de 2006, parallèlement à la publication de La Sociologie de Max Weber, ses travaux s'orientent sur la notion de droits subjectifs et ses corollaires, étudiés au crible de la modification des rapports entre pouvoirs politiques et pouvoirs économiques, et de la multiplication des instances de pouvoir. Les quatre articles publiés sur ce thème aboutissent à la parution de La Démocratie sans « demos » en 2011[6]. Dans Le Commun de la liberté - Du droit de propriété au devoir d'hospitalité, rejetant la perspective des communs[8], elle s’emploie à démontrer qu’une critique du capitalisme fondée sur les droits subjectifs et la propriété privée est à la fois possible et souhaitable[9]. Elle développe ainsi dans ces deux ouvrages une philosophie politique articulant droits subjectifs, compréhension de l’individualisme contemporain et devenir de la démocratie, en s'efforçant d'éclairer la différence entre souveraineté et démocratie[7].

En 2020 et 2021, elle revient tout d'abord dans une tribune remarquée[10] sur l'exploitation abusive qui est faite de la définition par Weber de l'État comme détenteur de la violence légitime[11], abus qui servent à justifier n'importe quelles violences policières[12],

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Publications

Ouvrages

Traductions

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Notes et références

Liens externes

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