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dessinateur de bande dessinée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe Cazaumayou, dit Philippe Caza ou simplement Caza, est un auteur de bande dessinée et illustrateur français, né le à Paris.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Philippe Cazaumayou |
Pseudonymes |
Caza, Philippe Caza, Philip Caza |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Conjoint |
Scarlett Smulkowski (d) |
Site web | |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Adamson () Prix Ozone ( et ) Prix Cyrano () |
Fils d’André Caza, caricaturiste sportif (1911-2003), et de Geneviève Rigaud, professeur de dessin, elle-même fille du peintre Pierre-Gaston Rigaud et sœur du peintre de la Marine Jean Rigaud, il passe son enfance dans la région parisienne et son adolescence en Haute-Savoie.
À 18 ans, il remonte à Paris et devient apprenti chez un affichiste, puis il est graphiste publicitaire indépendant.
Après 10 ans passés dans la publicité, il décide en 1968 de s’orienter vers la bande dessinée et l’illustration de science-fiction[1],[2]. En 1970 paraît Kriss Kool, bande dessinée de SF psychédélique marquée par l’influence combinée de Jean-Claude Forest (Barbarella) et du pop art (Guy Peellaert avec Les Aventures de Jodelle et Pravda la Survireuse).
Il quitte Paris pour s’installer dans les Cévennes, et dans les années 1970, il partage son activité entre des illustrations et couvertures pour diverses publications des Éditions OPTA et des histoires courtes dans le magazine Pilote (Contes hystériques, Le Caillou rouge…)
En 1974, il commence à illustrer la collection de livres de poche J’ai Lu SF, pour laquelle il produira des couvertures de grands classiques de l’heroic fantasy : Catherine L. Moore, Abraham Merritt, Leigh Brackett, etc[2].
Lorsque paraît Métal Hurlant en 1975, il fournit à ce magazine des histoires de SF à tendance mythologique (Sanguine, L’Oiseau poussière). Son travail est alors basé sur le noir et blanc, il l’abandonnera petit à petit pour un travail en couleur plus pictural (Arkhê, Axolotls).
Dans Pilote, il se met en scène dans Scènes de la vie de banlieue. Ces chroniques, basées sur une satire acerbe de la vie moderne et sur l’intrusion du fantastique dans le quotidien, l’opposent à son voisin, le Français moyen.
Dans les années 1980, il s’installe dans la région de Montpellier[2]. Se consacrant définitivement à la science-fiction, il entame dans Pilote les histoires courtes qui constitueront L’Âge d’ombre. Pour Les Humanoïdes Associés, il fournit la matière du recueil Laïlah où des thèmes mythologiques sont revisités par la SF et l’érotisme.
Dans le même temps, il participe à des portfolios collectifs, illustre Robert Escarpit, publie Mémoires des écumes (spectacle, album, film et disque). Il s’essaye aussi aux décors et costumes de théâtre pour une pièce de Victor Hugo.
De 1985 à 1987, il travaille avec René Laloux au film d'animation de science-fiction Gandahar d’après le roman de Jean-Pierre Andrevon[3],[4], ainsi qu’aux court-métrages La Prisonnière (1985)[5] et Comment Wang-Fô fut sauvé d’après les Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar (1988).
À la fin des années 1980, il continue à dessiner des couvertures pour J’ai Lu (Les robots[6],[7] et le cycle d’Elijah Baley[8] par Isaac Asimov), et illustre celles du Cycle de Skaith de Leigh Brackett (en trois volumes au format de poche parus en 1987 aux Éditions Albin Michel dans la collection "Épées et dragons"). Parallèlement, il se lance dans un nouveau domaine d’illustration, celui du jeu de rôle (Simulacres, L’Appel de Cthulhu) et du jeu vidéo (Kult, Drakkhen).
Dans les années 1990, il se consacre principalement à une longue série en bande dessinée : Le Monde d'Arkadi ou Chroniques de la terre fixe[9]. Il produira également, en tant que scénariste, une série d’heroic fantasy à tendance humoristique, Amiante, dessinée par Patrick Lemordan et il continue toujours à réaliser de nombreuses couvertures pour les romans de science-fiction des éditions J'ai lu. Deux inédits de 1985 illustrent la 1e (Lady Janet) et la 4e (le Connétable) page de couverture d'"Afabulle" (avril 1992), premier numéro d'une éphémère revue publiée par l'association Pharos, à l'Université Paul Valéry, Montpellier (Dir. Alain Chante).
En 1993, la Maison d'Ailleurs d’Yverdon-les-Bains (Suisse), musée européen de la science-fiction et de l’utopie, lui consacre une exposition rétrospective. Le festival Utopia 2000[Quoi ?] en fait autant.
Le film d’animation Les Enfants de la pluie, tiré d’un roman de Serge Brussolo[10] et réalisé par Philippe Leclerc, sort en 2003, avec une musique de Didier Lockwood. Caza en est le coscénariste et le concepteur graphique[11],[12].
Le 17 mars 2010, il illustre Urbite et Orbite pour le Siné Hebdo.
En février 2011, il illustre les pages intérieures de La Chute du Géant Mauve pour l'univers Manga BoyZ.
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