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compétition de sport automobile De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le championnat du monde de Formule 1 1985 est remporté par le Français Alain Prost sur une McLaren-TAG. McLaren remporte le championnat du monde des constructeurs.
Sport | Formule 1 |
---|---|
Création | 1950 |
Organisateur(s) | FIA |
Édition | 36e |
Nombre de manches | 16 Grands Prix |
Site web officiel |
www.fia.com www.formula1.com |
Champion pilote | Alain Prost |
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Champion constructeur | McLaren-TAG |
Navigation
Alain Prost prend d'entrée la tête du championnat en remportant le Grand Prix du Brésil au volant de sa McLaren MP4/2B à moteur TAG-Porsche. Elio de Angelis, sur Lotus, lui succède puis cède la place à Michele Alboreto, très en forme jusqu'à l'été avec sa Ferrari 156-85, au sein d'une écurie où René Arnoux a été limogé après la première course et remplacé par Stefan Johansson.
Prost fait preuve de régularité en montant onze fois sur le podium. Il reprend la tête du classement après sa victoire au Grand Prix d'Autriche et sa deuxième place derrière son coéquipier Niki Lauda (dont c'est la vingt-cinquième et dernière victoire) au Grand Prix des Pays Bas, puis prend progressivement le large. Avec cinq victoires, il devient le premier champion du monde français de la discipline, dès le Grand Prix d'Europe à Brands Hatch, quatorzième des seize courses de la saison qu'il achève à la quatrième place. Prost est sacré avec vingt points d'avance sur Alboreto. McLaren conserve son titre des constructeurs, le troisième depuis 1974.
Cette saison, deux pilotes obtiennent leurs premières victoires. Le Brésilien Ayrton Senna qui, au volant de sa Lotus sous la pluie d'Estoril relègue Alboreto à plus d'une minute et le reste du plateau à un tour. Il réalise également ses sept premières pole positions et obtient un second succès à Spa-Francorchamps. Le Britannique Nigel Mansell, à bord d'une Williams-Honda, remporte coup sur coup, à Brands Hatch et à Kyalami, ses premiers succès tandis que Niki Lauda met un terme définitif à sa carrière.
Débuts en tant que pilote-titulaire :
Transferts :
Retraits :
Retours :
Transferts en cours de saison :
Retours en cours de saison :
Comme l'année précédente, Alain Prost ouvre la saison par une victoire au Brésil où son seul adversaire sérieux s'avère être Michele Alboreto sur Ferrari. Quatrième sur l'autre Ferrari, René Arnoux n'a pas l'occasion de savourer longtemps ce bon résultat puisqu'il est limogé quelques jours plus tard, pour être remplacé par le Suédois Stefan Johansson.
Au Portugal, sous une pluie diluvienne, la victoire revient à Ayrton Senna dont c'est la toute première victoire dans la discipline. Auteur d'une éblouissante démonstration de pilotage, le jeune Brésilien relègue Alboreto à plus d'une minute et tous les autres concurrents à plus d'un tour. Parti en toupie alors qu'il essayait de dépasser De Angelis, Prost perd la tête du championnat au profit du régulier Alboreto.
À Imola, Lotus s'adjuge une deuxième victoire consécutive : longtemps elle semble devoir revenir à Senna mais l'impétueux pilote brésilien tombe en panne d'essence en vue de l'arrivée, à l'issue d'un long duel face à Prost. Un sort que connaît peu de temps après Stefan Johansson, le nouveau leader. Ayant volontairement laissé filer Senna puis Johansson afin d'économiser son essence, Prost pense avoir gagné en franchissant la ligne d'arrivée, mais il est disqualifié pour poids non conforme. La victoire revient ainsi au sage Elio De Angelis sur la deuxième Lotus. Le pilote romain s'empare ainsi de la tête du championnat.
À Monaco, Prost renoue avec le succès non sans avoir dû batailler ferme contre Michele Alboreto tandis que De Angelis, solide troisième, conserve les commandes du classement général. Mais au Canada, les Ferrari sont intouchables, Alboreto s'impose devant Johansson et Prost et reprend la tête du championnat à De Angelis.
À Detroit, Keke Rosberg décroche sa première victoire de la saison, juste récompense pour le pilote finlandais souvent performant en qualifications, mais souvent victime en course du comportement trop brutal du moteur Honda de sa Williams. Troisième derrière Johansson, Michele Alboreto confirme quant à lui qu'il est l'homme fort du début du championnat.
Au Grand Prix de France, alors que les ténors du championnat trébuchent, Nelson Piquet renoue avec la victoire. Handicapé depuis le début de saison par la mauvaise tenue de ses Pirelli alors que les principaux protagonistes du championnat sont équipées de gommes Goodyear, le Brésilien trouve en ses pneus italiens un atout inattendu sur le bitume du circuit Paul Ricard.
À Silverstone, Prost décroche son troisième succès de la saison après être venu à bout de Senna au terme d'une lutte intense, le Brésilien devant finalement renoncer en vue de l'arrivée, moteur en berne. Mais, encore second, Alboreto n'en conserve pas moins la tête du championnat. L'Italien prend même ses distances sur le Français à l'issue du Grand Prix d'Allemagne qu'il remporte avec brio.
Cette victoire d'Alboreto est pourtant son chant du cygne. En Autriche, Prost l'emporte en partie grâce à l'abandon de Niki Lauda, dominateur à l'occasion de son Grand Prix national et revient à hauteur de son rival italien, seulement troisième. Puis, grâce à sa deuxième place aux Pays-Bas derrière son coéquipier Lauda, il prend la tête du classement général, alors qu'Alboreto, seulement quatrième, n'a jamais été en mesure de se battre avec les meilleurs. À Monza, alors qu'on attend un réveil de la Scuderia, c'est la déroute pour Ferrari : victoire de Prost et abandon d'Alboreto à nouveau en dehors du coup tout au long du week-end. Jusqu'à la fin de la saison, la Scuderia ne redressera plus la barre, les performances médiocres des Ferrari souvent reléguées en milieu de grille allant de pair avec une fiabilité envolée. Troisième en Belgique, Prost décroche le titre mondial dès le Grand Prix d'Europe (14e des seize manches du championnat) grâce à une nouvelle place d'honneur. Ce jour-là, Mansell remporte sur une Williams-Honda, enfin arrivée à maturité, sa toute première victoire en F1. Son succès à Kyalami deux semaines plus tard ainsi que celui de Rosberg en fin de saison à Adelaïde (au terme d'une lutte acharnée avec Senna), viennent confirmer que la Williams-Honda est dorénavant la voiture à battre.
Classement | Pilote | Points |
---|---|---|
Champion | Alain Prost | 73 (76) |
2e | Michele Alboreto | 53 |
3e | Keke Rosberg | 40 |
4e | Ayrton Senna | 38 |
5e | Elio De Angelis | 33 |
6e | Nigel Mansell | 31 |
7e | Stefan Johansson | 26 |
8e | Nelson Piquet | 21 |
9e | Jacques Laffite | 16 |
10e | Niki Lauda | 14 |
11e | Thierry Boutsen | 11 |
12e | Patrick Tambay | 11 |
13e | Marc Surer | 5 |
14e | Derek Warwick | 5 |
15e | Philippe Streiff | 4 |
16e | Stefan Bellof | 4 |
17e | Andrea De Cesaris | 3 |
18e | René Arnoux | 3 |
19e | Ivan Capelli | 3 |
20e | Gerhard Berger | 3 |
Classement | Écurie | Points |
---|---|---|
Champion | McLaren-TAG | 90 |
2e | Ferrari | 82 |
3e | Williams-Honda | 71 |
4e | Lotus-Renault | 71 |
5e | Brabham-BMW | 26 |
6e | Ligier-Renault | 23 |
7e | Renault | 16 |
8e | Arrows-BMW | 14 |
9e | Tyrrell-Ford | 4 |
10e | Tyrrell-Renault | 3 |
11e | Osella-Alfa Romeo | 0 |
12e | Minardi-Motori Moderni | 0 |
13e | Alfa Romeo | 0 |
14e | RAM-Hart | 0 |
15e | Zakspeed | 0 |
16e | Toleman-Hart | 0 |
17e | Minardi-Ford | 0 |
18e | Spirit-Hart | 0 |
19e | Lola-Hart | 0 |
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