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Rue de la Chaussée-d'Antin

rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La rue de la Chaussée-d'Antin[1] est une voie du 9e arrondissement de Paris.

Faits en bref Situation, Arrondissement ...
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Situation et accès

Elle relie l'église de la Sainte-Trinité au nord aux Grands Boulevards au sud.

Elle est desservie par les stations de métro Chaussée d'Antin - La Fayette (lignes 7 et 9) et Trinité - d'Estienne d'Orves (ligne 12).

Origine du nom

Elle porte ce nom en raison de son voisinage avec l'ancien hôtel d'Antin.

Historique

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La chaussée d'Antin avant la Première Guerre mondiale.

Au XVIIe siècle, le chemin des Porcherons reliait la porte Gaillon (une des portes de l’enceinte édifiée sous Louis XIII) au petit village des Porcherons situé plus au nord, en traversant un espace marécageux.

La rue porte le nom de « chaussée », car en raison du terrain marécageux, il a fallu la surélever, la poser sur du remblai. À la hauteur de la rue de Provence, la chaussée franchissait le Grand Égout de deux mètres de large environ. La rue est d’abord nommée ruelle de la Grande-Pinte, chaussée-Gaillon, puis rue de l’Hôtel-Dieu parce qu’elle menait à la ferme de l’Hôtel-Dieu, située rue Saint-Lazare[2].

Les fréquents séjours de Louis XV dans Paris amenèrent à y construire de splendides demeures, tel l’hôtel de Louis Antoine de Pardaillan de Gondrin, duc d’Antin (1665-1736), fils de la marquise de Montespan et surintendant des Bâtiments du Roi, qui donna son nom à la rue dès 1712. L'ordonnance du a porté la largeur de la rue à 8 toises et l'a prolongée jusqu'aux boulevards.

Sous la Révolution elle est débaptisée « rue Mirabeau » ou « rue Mirabeau-le-Patriote » (1791-1793). Dénommée ensuite « rue du Mont-Blanc » (1793-1816), la voie devient le centre des quartiers bourgeois du Paris du début du XIXe siècle, habité surtout de la haute bourgeoisie orléaniste, et opposé au Marais peuplé de la noblesse et du clergé légitimiste[3]. Bien qu'officiellement renommée « rue de la Chaussée-d'Antin » en 1816, son ancien nom semble avoir été encore en usage quand Alexandre Dumas y résida, à son retour de Florence, d' à novembre 1844 puisque son adresse est couramment indiquée comme étant le no 45 de la « rue du Mont-Blanc »[4],[5],[6].

Sous le Consulat, la rue est dotée d’un trottoir malgré les protestations des riverains qui ont la charge de l’entretien. Ce trottoir est interrompu de nombreuses fois devant chaque porte cochère[7].

Au cours du même siècle, des magasins remplacent les anciennes résidences. En 1905, les Galeries Lafayette, fondées en 1894 dans le voisinage, s'agrandissent et s'étendent désormais jusqu'à la rue de la Chaussée-d'Antin.

Le [8],[9], elle fait l'objet, avec la rue de Mogador qui lui est parallèle, d'une mise en sens unique avec retour, la première à Paris[10].

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Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Résumé
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Plaque au no 42.
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Plaque au no 62, lieu de décès du général Maximilien Sébastien Foy.
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Plaque au 1, rue Lafayette.
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Hôtel de Mlle Guimard.
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Entrée de l'hôtel du général Moreau.
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Panneau Histoire de Paris
« Hôtel Moreau ».
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Vue de la rue de la Chaussée-d'Antin du haut du clocher de l'église de la Sainte-Trinité. Au premier plan, la rue de Châteaudun sur la gauche, la rue Saint-Lazare sur la droite.

Plusieurs beaux hôtels (aujourd'hui disparus) furent construits dans la rue, car le quartier avait la réputation d'un air plus sain que le centre de Paris.

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Dans la littérature

Au XIXe siècle, les aristocrates de cette rue sont en rivalité permanente avec ceux du faubourg Saint-Germain dans La Comédie humaine d'Honoré de Balzac. Si leurs blasons sont moins anciens, ils sont cependant plus riches et très puissants comme Frédéric de Nucingen ou madame de Sérisy[24].

Dans Le Colonel Chabert, Balzac écrit[25] :

« Avec quelle joie et quelle promptitude j’allai rue du Mont-Blanc, où ma femme devait être logée dans un hôtel à moi ! Bah ! la rue du Mont-Blanc était devenue la rue de la Chaussée-d’Antin. Je n’y vis plus mon hôtel, il avait été vendu, démoli. Des spéculateurs avaient bâti plusieurs maisons dans mes jardins. »

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Notes et références

Pour approfondir

Bibliographie

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