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Combat d'Inaghalawass
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Le combat d'Inaghalawass a lieu le , lors de la guerre du Mali.
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Déroulement
Dans la nuit du au , des combats opposent l'armée française et les djihadistes près de l'oued d'Inaghalawass, entre Boghassa et Tinzawatène, à 900 mètres de la frontière algérienne[2],[4]. Entre 4h40 et 5h20, une opération est alors menée par les Français contre trois objectifs dans ce secteur[2]. Ces trois objectifs font alors l'objet de frappes aériennes simultanées[4],[1]. Les Français mobilisent cinq chasseurs Mirage 2000, deux hélicoptères Tigre et un hélicoptère Gazelle[1]. Un assaut héliporté est ensuite lancé avec l'appui des hélicoptères Tigre[4],[1]. L'attaque est menée par les forces spéciales du dispositif « Sabre » et par des troupes de la force Barkhane[2].
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Pertes
Résumé
Contexte
Le 14 février, l'état-major de l'armée française annonce qu'une vingtaine de « terroristes » ont été tués ou capturés et trois de leurs véhicules détruits[5]. Le 17 février, le Chef d'État-Major des armées, le général François Lecointre, donne un bilan un peu plus détaillé et annonce que 23 djihadistes ont été tués ou faits prisonniers[3]. Les Français ne déplorent quant à eux aucune perte selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger[2].
Une source sécuritaire étrangère de l'AFP présente au Mali fait quant à elle état de 10 à 17 morts pour les djihadistes[2],[6]. Une source sécuritaire malienne de Libération affirme pour sa part qu'« une dizaine de jihadistes ont été tués et 14 ont été appréhendés »[7].
Parmi les morts figure également Malick Ag Wanasnat, ancien colonel de l'armée malienne et proche lieutenant d'Iyad Ag Ghali[2],[1],[8],[7], Abdallah Ag Oufata, ancien maire de Boghassa[7] et Sidi Mohamed Ougana, un prédicateur[7].
Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans annonce également le qu'Abou Hassan al-Ansari a été tués lors des combats à Inaghalawass ; il affirme alors avoir mené l'attaque de Ouagadougou en représailles à sa mort[9]. Au total, dans son communiqué le groupe annonce la mort de six chefs dans le combat du 14 février : Mohamed Ould Nouini, dit Hassan al-Ansari ; Sidi Mohamed Ag Ougana, dit Abou Habib ; Cheikh Abou Ahmed al-Fulani ; Malick Ag Wanasnat, dit Abou Tayib ; Abdallah Ag Oufata, dit Abou Omar ; et Tariq al-Soufi[10].
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Références
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