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Commissariat général aux questions juives

commission anti-juif du gouvernement de Vichy, dont la principale tâche était l’aryanisation des « biens juifs » (plus de 60 000 dossiers individuels d’aryanisation) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Commissariat général aux questions juives
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Le Commissariat général aux questions juives (CGQJ) est un organisme administratif, créé en sous le régime de Vichy, chargé de préparer et d'appliquer à l'encontre des Juifs de France la politique antisémite introduite par les lois sur le statut des Juifs, pendant l'occupation de la France par l'Allemagne nazie. Il est dirigé par Xavier Vallat puis, à partir de , au moment de la mise en place de la déportation en France occupée, par Louis Darquier de Pellepoix. Il est dissous en à la Libération.

Faits en bref Fondation, Dissolution ...
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Direction

Historique

Résumé
Contexte

Le CGQJ est créé par la loi du [d]. Par décret du [e], il intègre le Service de contrôle des administrateurs provisoires (SCAP). Il est chargé de préparer et proposer au chef de l'État, Philippe Pétain, toutes les mesures législatives concernant les Juifs, de fixer les dates de liquidation des biens juifs, de désigner les administrateurs séquestres et de contrôler leur activité. Le commissariat est aussi chargé du traitement des Roms, eux aussi ciblés par la politique raciale des Allemands, formant une population d'environ 30 000 personnes avant leur déportation (Porajmos)[1].

Installé à l'hôtel Algeria à Vichy, le CGQJ a une antenne dans le bâtiment de la banque Léopold Louis-Dreyfus, 1 place des Petits-Pères dans le 2e arrondissement de Paris. Il est représenté dans onze préfectures de la zone nord et dans sept de la zone sud[2].

Il comprend principalement deux services : la Direction de l'aryanisation économique (DAE) et la Police aux questions juives (PQJ), devenue en la Section d'enquête et de contrôle (SEC). Il compte jusqu'à 1 200 employés[2].

La DAE, qui a plus d'importance que tous les autres services du Commissariat, est chargée de l'exécution des mesures économiques prises contre les Juifs et englobe le Service du contrôle des administrateurs provisoires (SCAP). Forte de huit cents employés, elle procède à la vente ou la liquidation des entreprises juives[2].

La PQJ, dont le rôle est la recherche des infractions au statut des Juifs, effectue en outre fréquemment des arrestations[2].

Le CGQJ est officiellement fermé fin , ses biens sont mis sous séquestre et le séquestre confié au ministère des Finances[3].

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Références

Bibliographie

Voir aussi

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