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association pour les droits numériques De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’Electronic Frontier Foundation (EFF) est une ONG internationale de protection des libertés sur Internet basée à San Francisco, Californie.
Fondation |
6 juillet 1990 |
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Sigle |
(en) EFF |
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Zone d'activité |
International |
Type | |
Forme juridique | |
Domaines d'activité | |
Siège | |
Pays |
Effectif |
49 |
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Fondateurs | |
Président |
Brian Behlendorf (depuis ) |
Fondateurs | |
Chairman | |
Directeur général | |
Personnes clés |
Ashkan Soltani (en) |
Budget |
17,1 millions de dollars en 2015 |
Chiffre d'affaires | |
Site web |
IRS |
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Fondée en 1990 aux États-Unis par Mitch Kapor, John Gilmore, et John Perry Barlow, auteur de la Déclaration d'indépendance du cyberespace, l'EFF travaille à exposer les abus du droit encadrant Internet, organise des actions politiques et de l'envoi de mail en masse, avance des fonds pour la défense dans les procès, apporte son expertise comme amicus curiae, défend les individus et nouvelles technologies contre les menaces abusives de recours en justice, soutient certaines avancées technologiques qui préservent les libertés individuelles, et maintient une base de données et des sites internet indépendants qui relaient des nouvelles et conseils.
L'Electronic Frontier Foundation a été créée en par John Gilmore, John Perry Barlow et Mitch Kapor en réponse à une série d'actions de plusieurs agences de sécurité qui leur firent comprendre que les autorités étaient terriblement ignorantes des formes émergentes de communication en ligne et qu'il était nécessaire de protéger davantage les libertés civiles sur Internet.
John Perry Barlow avait rencontré en un agent du Federal Bureau of Investigation (FBI)[1] au sujet du vol et de la diffusion du code source d'une version de la mémoire morte du Macintosh. Il décrit la visite comme « rendue compliquée par le fait que [l'agent] connaissait assez mal l'informatique. Je me suis alors rendu compte qu'avant de pouvoir prouver mon innocence il faudrait d'abord que je lui explique ce que pouvait bien signifier être coupable. » Il sentit que cette expérience était symptomatique « d'un moment clef de confusion au niveau de l'État durant lequel les libertés de chacun devenaient un risque ».
Il publia alors un compte rendu de son expérience sur la communauté en ligne the WELL et fut contacté par Mitch Kapor, qui avait eu une expérience semblable. Tous deux tombèrent d'accord qu'il fallait défendre les libertés civiles sur Internet. Mitch Kapor accepta de financer tous les coûts associés à cette défense et ils prirent contact avec des avocats de New York, pour défendre plusieurs hackers d'un forum de discussion du magazine Harper's traitant de la liberté et des ordinateurs qui avaient été la cible de raids des services secrets.
Cette action les fit connaître et leur apporta le soutien financier de John Gilmore et Steve Wozniak. En juin 1990, Barlow publia en ligne « Crime & Puzzlement », un article dans lequel il annonçait la création d'une association chargée de « lever et investir des fonds pour la formation, le lobbying et le financement de procès dans la sphère du discours numérique et l'extension des droits inscrits dans la Constitution au cyberespace ».
Les statuts de l'Electronic Frontier Foundation furent déposés le , par Kapor et Barlow. Gilmor Wozniak et Stewart Brand furent bientôt élus au conseil de direction. Le financement initial fut apporté par Kapor, Wozniak et un mécène anonyme.
L'avocat américain Mike Godwin rejoignit l'organisation en 1990, suivi en 1991 par Esther Dyson et Jerry Berman. En 1992, Cliff Figallo devint directeur du premier bureau établi Cambridge, Massachusetts. En décembre 1992, Jerry Berman devient le directeur exécutif de l'association dans ses nouveaux bureaux à Washington.
En 1995, sous la direction de son directeur Lori Fena (en), l'association déménage à San Francisco, en Californie.
Jillian York est directrice pour la liberté d'expression de l'EFF. Elle est basée à Berlin, en Allemagne. Au sein de l'EFF, elle dirige Onlinecensorship.org et travaille sur la censure, la responsabilité des plateformes et la sécurité numérique[2].
L'objectif essentiel de l'EFF est de défendre la liberté d'expression sur Internet, et plus largement la vie privée en ligne des utilisateurs. Pour accompagner ces derniers dans cette optique, EFF a notamment mis en place un guide spécialisé dans la protection contre l'espionnage en ligne, intitulé Autodéfense contre la surveillance. Ce guide pratique permet à l'usager d'évaluer le degré de risque qu'il encourt face à l'espionnage sur le web, et le guide afin qu'il puisse se protéger d'éventuelles intentions malveillantes, aussi bien de la part de hacker, que d'États-nations. Il se décompose sous la forme de différents guides, astuces, outils, qui tendent à conseiller l'utilisateur afin qu'il puisse sécuriser au maximum ses activités en ligne[3][source insuffisante].
L'Electronic Frontier Foundation (EFF) a intenté un recours collectif (en) contre AT&T en , à la suite des révélations du lanceur d'alerte Mark Klein sur la présence de Room 641A[4], accusant la société de télécommunication d'avoir violé la loi et la vie privée de ses clients en collaborant avec la NSA dans une surveillance illégale massive du trafic Internet avec un programme d'écoute électronique et d'exploration de données de communications de citoyens américains. Rejetée par plusieurs juges fédéraux, la plainte a également été refusée par la Cour suprême des États-Unis.
Au sein de cette bible de la protection en ligne, EFF, s'intéresse à plusieurs sujets différenciés, notamment aux communications en ligne via des systèmes de messageries électroniques. L'organisme a souhaité s'assurer de la sûreté des communications via différents systèmes de messageries — WhatsApp, Signal (application), Telegram (application) entre autres. Les révélations en d'Edward Snowden mettent en lumière les activités souterraines des États qui se matérialisent par l'interception de communications transmises en clair. À la suite de ces révélations, une question ressort inlassablement : pourquoi les utilisateurs n'utilisent pas plus régulièrement des outils pour chiffrer leurs communications ?
Pour faire face à cette problématique, l'EFF, avec l'aide de Julia Angwin de chez ProPublica et Joseph Bonneau du Princeton Center for Information Technology Policy, ont collaboré pour lancer une campagne pour une cryptographie à la fois sécurisée et conviviale, qui prend la forme d'une fiche d'évaluation. La fiche d'évaluation de messagerie sécurisée, en anglais Secure Messaging Scorecard (SMS), examine des dizaines de technologies de messagerie et évalue chacune d'entre elles sur différents critères relatifs aux meilleures pratiques de sécurité. Les outils sur lesquels portent l'étude — clients de messagerie instantanée, messagerie texte, messagerie électronique ou encore les différentes technologies d'appels vidéo — sont utilisés au quotidien par les usagers pour communiquer aussi bien avec leurs amis, des membres de leurs familles ou des collègues[5].
D'un point de vue méthodologique[6][source insuffisante], différents critères ont été examinés dans l'évaluation de la sécurité des différents outils de communication analysés :
L’Electronic Frontier Foundation offre des prix de calcul coopératif[7][source insuffisante] afin d'encourager les internautes à contribuer à la résolution de problèmes scientifiques par le calcul distribué :
Pour l'EFF, certains brevets technologiques déposés dans le monde sont illégitimes : l'usage de la technologie brevetée est très courant et son apparition est peu documentée, mais des sociétés en revendiquent la propriété une fois celle-ci installée dans le quotidien de tous.
Voici une liste de brevets[9][source insuffisante] que l'EFF estime nuisibles au développement et à l'usage public.
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