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Eugène Robert Defforges
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Eugène Robert Defforges (1896-1945) est un officier de marine français. Après une carrière dans la marine nationale, où il commande notamment le sous-marin « Bernoulli » pendant la Première Guerre mondiale, il reprend du service au début de la Seconde Guerre mondiale avant d'entrer en résistance sur l'île de la Jument. Arrêté par la Gestapo en 1944, il est torturé puis déporté au camp de Neuengamme où il meurt en 1945.
Il est nommé amiral à titre posthume.
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Biographie
Résumé
Contexte
Eugène Robert Defforges est né le à Villers-sur-Mer[1], il est le fils de Gilbert Étienne Defforges (1852-1915).
Après sa formation à l'École navale, il commence à servir dans la marine nationale le [2]. Nommé aspirant à Cherbourg le , il est affecté : le , sur le « Pothuau » commandé par Laurent Marin-Darbel, puis le , sur le Charles Martel commandé par Jean Baëhme. Devenu enseigne de vaisseau il passe du transport Manche de la Division navale de Terre-Neuve et d'Islande, au Pacifique sur l'aviso-transport Meurthe, avant de prendre le poste de Second sur un torpilleur en Méditerranée. En 1908 il devient le Second du Prothée, sous-marin de la flottille des mers de Chine[3].
Démobilisé et « rayé des cadres de réserve » de la Marine nationale après l'« armistice du 22 juin 1940 », il retourne sur son île de la Jument dans le golfe du Morbihan et s'engage dans la résistance. Il adhère au réseau Hector, en 1941, puis au réseau Libé-Nord qu'il contribue à développer autour du golfe du Morbihan[4]. Son domicile est une cache et un lieu de rencontres et de réunions. Risquant d'être arrêté à Nantes, le général Audibert arrive sur l'île[5] en [6]. Une réunion de crise est organisée, avec notamment « le commissaire de la République désigné pour la Bretagne, Le Gorgeu, le DMR Fantassin, le commandant Morice et son adjoint Cadoudal[7] ».
Il est arrêté par la Gestapo, avec sa femme Solange (née Dillon), le à son domicile sur l'île de la Jument. Début avril, il est nommé contre-amiral[8] par le général de Gaulle à Londres[9]. Incarcéré à la prison de Vannes, il est transféré à Rennes pour y être interrogé et torturé avant un nouveau transfert au camp de Royallieu près de Compiègne. Le , il part de la gare de Compiègne dans un convoi ayant pour destination le camp de Neuengamme près de Hambourg en Allemagne[10]. Matricule 40784[11], il a 66 ans lorsqu'il meurt d'épuisement le .
Defforges est nommé amiral à titre posthume [10]et l'arrêté du , ajoute la mention « Mort en déportation » sur son acte de décès[1].
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Légion d'honneur
- Chevalier, le [12]
- Officier, le en qualité de capitaine de frégate[12]
- Commandeur, le en qualité de capitaine de vaisseau[12]
Hommage
- À Larmor-Baden, depuis le , une rue porte le nom du couple Defforges (Solange et Eugène Robert).[réf. nécessaire]
- À Vannes, une rue porte son nom : « rue de l'Amiral Defforges »[13]
Notes et références
Voir aussi
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