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Félix Leprince-Ringuet

ingénieur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Félix Leprince-Ringuet
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Félix Leprince-Ringuet, né le à Paris 7e et mort le à Paris 6e, est un ingénieur français. Il est surtout connu pour avoir participé à la création de l'école des mines de Nancy et avoir dirigé l'école des mines de Paris.

Faits en bref Président Société de statistique de Paris, 1942-1945 ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Il est ancien élève de l’École polytechnique (X1892) et ingénieur au Corps des mines[1].

Après un début de carrière comme ingénieur des mines successivement à Alès, Amiens, Arras et Nancy, arrive la guerre de 1914. Il y passe deux ans comme commandant d'artillerie, puis est chargé de diriger un centre d'approvisionnement automobile.

En 1919, il aide le doyen Paul Petit à fonder l'École des mines de Nancy dont il est le premier directeur technique[2]. Il participe ensuite à la Commission arbitrale du Maroc, revient en France et s'occupe de dommages de guerre miniers.

En 1934, il est président de la Commission de la statistique minière, ce qui l'amène à créer le Bureau de documentation minière. Il devient le directeur de l'École des mines de Paris de 1936 à 1940, après le départ à la retraite d'Alfred Liénard. Il préside enfin la Société de statistique de Paris de 1942 à 1945.

C'était un alpiniste distingué et un grand voyageur. Il a conduit des expéditions géologiques et minières en Russie, Chine, Sibérie, de 1897 à 1911, et en Afrique en 1929.

Il avait épousé Renée, fille de René Stourm, cofondateur de l'école libre des sciences politiques et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques, et de Louise Lefébure de Fourcy. Ils eurent trois enfants, dont Louis Leprince-Ringuet, physicien nucléaire célèbre.

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Distinctions

  • 1894 : prix Rivot de l'Académie des sciences, conjointement avec Édouard Glasser, en tant que deux premiers au classement d'entrée à l'École des mines[3]
  • 1906 : lettre de félicitations du ministre des Travaux publics pour son action dans les opérations de sauvetage consécutives à la Catastrophe de Courrières : « J'ai d'ailleurs pu constater sur place, par moi-même, le courage et même la témérité avec laquelle vous avez pris part aux plus dangereuses explorations bien que la mine sinistrée ne fût pas dans votre sous-arrondissement. Je vous remercie des efforts que vous avez ainsi tentés pour arracher des vies humaines à la mort et je vous adresse mes bien vives félicitations pour le bel exemple que vous avez ainsi donné à tous. »[4]
  • 1918 : Mention honorable associée au prix Montyon des arts insalubres de l'Académie des sciences [5], pour ses recherches sur l'inflammabilité du grisou
  • Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur (décret du )[4]
  • Lauréat et médaille d'or de la Société de l'industrie minérale
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Liens entre les membres de la famille

Bibliographie

On lui doit de nombreuses publications concernant :

  • des travaux scientifiques : expériences et études sur les dégagements instantanés, la géothermie, les gaz naturels dans les mines, la transmission de la chaleur par un fluide en mouvement ;
  • des voyages : Étude géologique sur le Nord de la Chine, Industrie minière en Afrique méridionale, L'avenir de l'Asie Russe (Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, 1951), etc. ;
  • la vulgarisation scientifique : Les inventeurs célèbres, les physiciens (1950), en collaboration avec son fils Louis Leprince-Ringuet.
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Liens externes

Notes et références

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