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Famille de Rougé

famille française issue de la noblesse bretonne d'Ancien Régime De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Famille de Rougé
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La famille de Rougé anciennement des Rues est une famille subsistante de la noblesse française dont la filiation certaine remonte à 1375.

Faits en bref Blasonnement, Devise ...

Elle a donné plusieurs officiers généraux, ainsi que des hommes politiques (pairs de France, députés, sénateurs) et un égyptologue.

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Histoire

Résumé
Contexte

Filiation non prouvée

D'après Henri Jougla de Morenas, les seigneurs des Rues (fief qui dépendait de la seigneurie de La Roche-Diré) affirment avec vraisemblance être issus de la famille de Rougé par Emery, seigneur des Rues, qui aurait été fils de Guillaume Ier de Rougé (attesté en 1294 & 1331), seigneur de Rougé et de Derval, vivant au début du XIVe siècle[1]. Toutefois ce rattachement n'est pas prouvé et cette famille ne prit le nom de Rougé qu'après l'extinction des différentes branches citées ci-dessus, au début du XVe siècle.

Sa filiation certaine remonte à Huet, seigneur des Rues, marié en 1375 à Jeanne d'Erbrée et qui selon deux auteurs est issue de la famille de Rougé, citée dès le XIe siècle[3],[1].

L'ancienne famille de Rougé, citée dès le XIIe siècle, forma plusieurs branches : celle des barons de Derval, vicomtes de La Guerche et de La Roche-Diré, éteints en 1415 ; celle des seigneurs de La Chapelle-Glain, éteinte au début du XVe siècle ; celle des seigneurs de Bouays, éteinte à la même époque[1].

Jullien de Courcelles donne comme premiers auteurs de la famille des Rues, appelée plus tard de Rougé, « Huet des Rues, seigneur des Rues dans la paroisse de Chenillé en Anjou fief qui était un démembrement de la terre de la Rochediré, vivant en 1410. Il fut père de Jean des Rues, seigneur des Rues marié dès l’année 1388 avec Marie de Vrigné. Ceux-ci paraissent avoir eu pour fils Jean II des Rues, seigneur des Rues, marié en 1421 à Jeanne d’Orvaux depuis lequel la filiation est bien prouvée »[4].

Filiation prouvée

La filiation de la famille des Rues de Rougé est prouvée à compter de 1375[3],[1],[5].

Pierre, seigneur des Rues, maintenu noble en 1667 sur preuves de 1530, est l'auteur des deux branches subsistantes[1].

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Personnalités

Résumé
Contexte

Première branche du Plessis-Bellière, éteinte en 1794

Rameau dit des « marquis de Cholet », éteint en 1786

Branche cadette, dite "seconde branche du Plessis-Bellière", subsistante

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Galerie

Seigneuries

La famille de Rougé a possédé les seigneuries suivantes : Les Rues, Le Plessis-Bellière, Chenillé-Changé, La Guerche (Anjou), Moreuil, Villers-aux-Érables, Guyencourt, Faÿ-lès-Nemours, Courtimont, Le Plessis-Courtimont, Roisson, Les Touches, Le Theil-de-Bretagne, Le Teilleul, La Mauvesière, Le Bignon, Sainte Scolace, Vauregnoust, Lorière, Marigné, Le Plessis-Gaudin, La Bellière, Le Bois, La Cour-du-Bois, Maigné, Chigné, Les Mortiers, Dissé, La Courtaillé, La Gauberdière, Les Feuges, Launay, Le Bouays, La Chapelle-Glain, Neuville, La Roche d'Iré, Cinq-Mars-la-Pile, Rouaibile, La Cornouaille, Pontcallec, Gastines, Valençon, Saint-Pierre-Montlimart, La Frébaudière, Langeron, Le May, Montfaucon, Vienne-le-Château, Cholet, Chemillé, Le Tremblay, La Cour de La Raye, Rostrenen, Kerjean, Hervillé, Moyencourt, Hardecourt-aux-Bois, La Maison-Rouge, etc.[réf. souhaitée]

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Demeures

Résumé
Contexte

La famille de Rougé a possédé les châteaux de : Bois-Dauphin à Précigné (jusqu'en 1936), Sablé-sur-Sarthe, Moreuil, Guyencourt-sur-Noye, Villers-aux-Érables, Coetmen, en Tréméven, Tonquédec, Baronville, Dinteville, La Maison-Rouge, Mesnil-Voysin, Bonaban, La Bellière, Le Charmel, La Guerche, Roche d'Iré, Courtimont, Faÿ-lès-Nemours, Pontcallec, Tremblay-sur-Mauldre, Rostrenen, Kerjean, Saint-Symphorien-des-Monts, Tressé, Les Essarts, en Vendée, Les Bouysses, dans le Quercy, Château de Wideville, etc.

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Armes

De gueules à la croix pattée d'argent.[1],[8]

De gueules à la croix pattée et alésée d'argent.[9]

Entourée d'un manteau et bonnet de pourpre (pour la pairie de France) au vol issant de cygne.

Supports : deux lions d'or tenant deux bannières, l'une de gueules à la croix pattée d'argent, l'autre d'hermines plain.

Arthur de Rougé (1844-1913), duc espagnol de Caylus (1893-1913), ainsi que sa fille, "duchesse de Caylus et grande d'Espagne", timbrèrent d'une couronne ducale[2].

Cri : "Hary Avant" ! Devises : "Rugit mais ne rougit", "Deo meisque" (pour Dieu et les miens), "Sans Plus".

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Titres

La famille de Rougé porta différents titres de noblesse, dont celui de « marquis de Plessis-Bellière »[10] pour une branche éteinte (qui était en réalité lié au marquisat de Faÿ-lès-Nemours), et reçut les titres suivants :

  • pair de France en 1815[1] ;
  • marquis-pair en 1817, confirmé en 1825[1] ;
  • pair de France en 1827 confirmé baron-pair en 1830[1].

Postérité

Le nom de la famille de Rougé a été donné à certains lieux publics :

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Alliances

Les principales alliances de la famille de Rougé sont : d'Erbrée (1375), de Vrigné (1388), d'Orveaux (1421), du Boys (1447), d'Anès (1477), Foureau (1510), du Vieille (1554), de la Cour (1589), Jousseaume (1637), Petiteau (1683), de Chérité (1660), Prezeau de Guilletière (1700), de Coëtmen (1749), de Rochechouart de Mortemart (1777), de Crussol d'Uzès (1804), de Sainte-Maure-Montausier, Cadeau d'Acy, de Colbert-Chabanais, (1880), Martel (1896), de Cardevac d'Havrincourt, de Pastoret, de Francqueville (1842), Niverlet, de Kérouartz, de Forbin d'Oppède (1809), de Tramecourt (1828), de Beauffort (1874), etc.

Notes et références

Voir aussi

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