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Force aérienne de la république islamique d'Iran

armée de l'air iranienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Force aérienne de la république islamique d'Iran
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La Force aérienne de la république islamique d'Iran (نیروی هوایی ارتش جمهوری اسلامی ایران) est la branche aérienne de l'armée régulière de l'Iran. Son quartier général se situe sur la base aérienne de Doshan Tappeh (12e base aérienne tactique) (35° 41,47′ N, 51° 28,33′ E)[4] dans l'est de la ville de Téhéran.

Faits en bref Création, Pays ...
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Historique

Résumé
Contexte

XXe siècle

L'histoire de l'armée de l'air iranienne commence avec l'Imperial Iranian Air Force (en), fondée en 1920 par le shah Reza Pahlavi, opérationnelle avec les premiers pilotes complètement formés le 25 février 1925.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la flotte de l'armée de l'air consista entièrement en des appareils européens (principalement allemands). Cependant, après l'invasion anglo-soviétique de l'Iran pendant la guerre à la suite de la déclaration de neutralité de Reza Shah, les bases de l'armée de l'air iranienne furent occupées par les Alliés et tous les appareils existants furent détruits ou démantelés par les Britanniques.

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Un McDonnell Douglas F-4 Phantom II de l'Imperial Iranian Air Force en 1974.

Pendant la Guerre froide, l'Iran fut allié aux États-Unis. Ceux-ci fournirent la majeure partie d'un équipement de plus en plus important et sophistiqué. L'Iran intervint en outre durant la crise congolaise par la fourniture d'un escadron aux forces engagées dans l'opération des Nations unies au Congo puis durant la guerre du Dhofar dans les années 1970 pour écraser une rébellion en Oman.

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L'Iran est l'unique pays utilisant des Boeing 747 en version de ravitaillement en vol. Deux exemplaires reçus avant la Révolution, un seul en service en 2018[5]. Ici lors d'un défilé en 2015 avec un MiG-29, un F-4 et un F-14.

La chute du shah issue de la révolution iranienne modifia l'organisation de l'armée iranienne qui prend son nom de force aérienne de la république islamique d'Iran en février 1979 . L'armée de l'air disposant de 730 hélicoptères et 420 avions de combat est elle-même fut décimée par des purges et de nombreux pilotes furent écartés ou quittèrent le pays. On estime que la moitié des effectifs des forces aériennes fut expulsée du pays. Cela laissa l'armée de l'air peu préparée à la guerre Iran-Irak. Cette situation contribua à conforter le leader irakien Saddam Hussein dans l'idée que les forces aériennes d'Iran seraient incapables de s'opposer à l'invasion irakienne qu'il avait préparé. Mais contre toute attente, l'armée de l'air, bien qu’affaiblie, ne perdit rien de sa combativité et s'opposa avec succès au premières frappes irakiennes (Opération Kaman 99), facilitant ainsi la préparation des forces terrestres iraniennes à l’invasion des troupes irakiennes. On estime que ce conflit voit 244 victoires aériennes en faveur des Iraniens contre 70 victoires irakiennes mais devant le manque de pièces de rechange, seule une centaine d'avions était opérationnelle à la fin de la guerre. 60 % (250 sur 430) des aéronefs iraniens perdus au combat ont été détruits par la défense antiaérienne irakienne[6].

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Cinq F-14A iraniens en 2011.

L'Iran fut le seul pays au monde à acquérir des avions de chasse Grumman F-14 Tomcat américains hors US Navy entre 1976 et 1979 à une époque où les relations entre les États-Unis et ce pays étaient très bonnes. La réception du 80e appareil commandé fut annulée à la suite de la prise de pouvoir par les islamistes[7]. À cause des relations conflictuelles entre l'Iran et le monde occidental, l'Iran dut se procurer de nouveaux équipements en Russie et en Chine.

Depuis la révolution, la composition exacte de l'armée de l'air iranienne est difficile à déterminer, mais des estimations existent. De nombreux appareils appartenant à l'armée de l'air irakienne ont trouvé refuge en Iran pendant la guerre du Golfe et nombreux sont les appareils qui ont été mis en service dans l'armée de l'air iranienne ou démantelés pour leurs pièces détachées.

À cause de manques continus de pièces détachées, la décision a été prise à la fin des années 1990 de développer une industrie aéronautique locale pour soutenir l'armée de l'air. La compagnie nationale HESA a ainsi développé les avions de chasse iraniens Azarakhsh, Saeqeh, Shafaq, Qaher-313 et Kowsar.

Depuis début 2009, l'armée de l'air a perdu sa composante de défense anti-aérienne, laquelle est devenue une armée indépendante au même titre que l'armée de terre ou la marine[8].

XXIe siècle

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Carte des bases aériennes abritant des avions de combat iraniens.

En 2006, après que les médias iraniens aient publié une série de rapports suggérant que le Venezuela était intéressé par la vente de ses 21 F-16 Fighting Falcon à l’Iran un conseiller d’Hugo Chavez a confirmé à l’Associated Press que « l’armée vénézuélienne envisage de vendre sa flotte d’avions de combat F-16 de fabrication américaine à un autre pays, peut-être l’Iran, en réponse à une interdiction américaine des ventes d’armes au gouvernement du président Hugo Chávez ». En réponse, Sean McCormack, porte-parole du département d’État américain, a averti le Venezuela que « sans le consentement écrit des États-Unis, le Venezuela ne peut pas transférer ces articles de défense, et dans ce cas des F-16, à un pays tiers ». En 2025, ces F-16 sont toujours au Venezuela.

Selon Moscow Defense Brief, la Russie a livré 6 chasseurs d’entraînement et d’attaque au sol Su-25UBK, 12 hélicoptères de transport militaire Mi-171Sh, 21 hélicoptères de transport Mi-171 et 3 hélicoptères médicaux Mi-17B-5 à l’Iran entre 2000 et 2006. Un programme de réparation et de modernisation de 700 millions de dollars des chasseurs MiG-29 et Su-24 de l’IRIAF a également été achevé.

En 2007, l’Irak a demandé à l’Iran de restituer certains des dizaines d’avions de chasse irakiens qui y avaient volé avant la guerre du Golfe en 1991.  En 2014, l’Iran était réceptif aux demandes et travaillait à la remise à neuf d’un nombre indéterminé d’avions.  Fin 2014, l’Iran a renvoyé 130 avions militaires à l’Irak[9].

Le 22 septembre 2009, un Il-76 de l’IRIAF est entré en collision avec un F-5E peu après un défilé annuel à Téhéran et s’est écrasé près de Varamin, tuant les sept personnes à bord[10].

Fin 2014, il y avait des preuves que l’IRIAF était impliqué dans l’intervention militaire de 2014 contre l’État islamique en Irak et au Levant. Une vidéo publiée par Aljazeera semblait montrer un F-4 Phantom II iranien bombardant des bâtiments de l’EIIS dans le gouvernorat de Diyala[11].

La flotte aérienne de l’IRIAF est vieillissante, certains avions ont plus de 40 ans, ce qui a entraîné plusieurs accidents.  

  • Le 24 mai 2022, deux Chengdu J-7 de construction chinoise se sont écrasés à l’est d’Ispahan, tuant les pilotes.  
  • Un F-5F s’est écrasé sur une école à Tabriz le 21 février 2022, tuant à la fois l’équipage et une personne au sol.  
  • En juin 2021, un autre F-5F s’est écrasé près de Dezful, tuant les deux membres d’équipage.  
  • De plus, le 25 décembre 2019, un MiG-29 s’est écrasé dans les montagnes de Sabalan, et le 26 août 2018, un F-5F s’est écrasé près de Dezful, tuant le pilote et blessant le copilote.

En 2023, pour le 44e anniversaire de la révolution de 1979, l'armée iranienne dévoile sa dernière base aérienne souterraine Oghab 44[12].

Durant la guerre Iran-Israël de juin 2025, il n'a pas eu de combat aérien entre avions pilotés. Plusieurs bases iraniennes sont bombardés par les forces israéliennes et des appareils comme des chasseurs F-14 et F-5 ainsi que des hélicoptères AH-1 sont détruits au sol.

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Identité visuelle, symboles et emblèmes

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Cocarde de l'armée de l'air iranienne.

Les marquages de l'armée de l'air de la république islamique d'Iran ne sont pas différents de ceux utilisés par la Force aérienne impériale. La seule différence étant le nom de l'armée. La cocarde reste inchangée, elle est standard et composée de trois cercles concentriques. Le cercle extérieur étant vert, celui du milieu blanc et l'intérieur rouge. Le drapeau de queue est une simplification du drapeau de l'Iran avec le symbole central en moins.

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Équipements

Résumé
Contexte

Aéronefs

Il y a peu de sources fiables sur la flotte d'avions iraniens. La force aérienne de la république islamique d'Iran dispose actuellement du parc suivant basé sur le document World Air Forces 2025[13] et les dernières évolutions de l'année en cours.

Avions de combat (209 en service)

Davantage d’informations Aéronef, Origine ...

Avions de soutien (63 en service)

Davantage d’informations Aéronef, Origine ...

Avion d'entraînement (102 en service)

Davantage d’informations Aéronef, Origine ...

Hélicoptères (5 en service)

Davantage d’informations Aéronef, Origine ...

Drones

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Notes et références

Annexes

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