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Fosse no 6 - 14 des mines de Courrières
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La fosse no 6 - 14 dite Alfred Dupont ou fosse de Fouquières de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fouquières-lez-Lens. La fosse no 6 est commencée en avril ou en , et commence à produire en 1877. Le puits no 14 est commencé en 1903 et mis en service le . La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Des cités sont bâties à proximité de la fosse. Les terrils nos 95 et 95A sont édifiés au nord et à l'ouest de la fosse.
La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Le puits no 6 est modernisé en 1953, et concentre alors la fosse no 10 - 20. Le puits no 14 est modernisé en 1954, date à laquelle le criblage-lavoir s'arrête de fonctionner. La fosse no 6 - 14 est concentrée en 1965 sur la fosse no 3 - 15. Le puits no 14 est remblayé en 1973, son chevalement est détruit en 1975. Le puits de la fosse no 6 est concentré en 1983 sur la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt, et est remblayé en 1987. Son chevalement est détruit en 1988. Les terrils sont en quasi-totalité exploités.
Les cités ont été partiellement détruites, le reste a été rénové. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 et 14. Les terrils sont devenus des espaces de promenade.
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La fosse
Résumé
Contexte
Fonçage



La fosse no 6, également nommée fosse de Fouquières[SB 1], est commencée par la Compagnie des mines de Courrières en avril[A 1] ou en , à 740 mètres au nord de la route nationale no 43, de Lens à Douai, et à 500 mètres vers l'ouest du clocher de la commune[SB 1]. Elle est ouverte à 1 096 mètres au nord-nord-est[note 1] de la fosse no 2, sur un faisceau précédemment reconnu par des galeries[C 1].
L'orifice du puits est à l'altitude de 38,26 mètres[SB 1],[JA 1]. La tête des eaux est rencontrée à treize mètres de profondeur[SB 1]. Le niveau d'eau a été passé avec moins de difficultés qu'à la fosse no 5, mais par le même procédé. Le puits a un diamètre utile de 4,50 mètres[SB 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 144,60 mètres[JA 1],[SB 1]. L'approfondissement est arrêté à la profondeur de 243 mètres en [C 1].
Exploitation
La fosse commence à produire en 1877[C 1] ou en [A 1]. La houille tient de 34 à 40 % de matières volatiles[C 1].
Dans les années 1890, le puits a atteint la profondeur de 323,60 mètres. Les accrochages sont établis à 184, 203 et 253 mètres de profondeur, mais seul le dernier est en activité[SB 1].
Le puits no 14 est commencé en 1903[1] et mis en service le [A 1]. Il est situé à 45 mètres au nord[note 1] du puits no 6. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale.
La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard[B 1]. Le puits no 6 est modernisé en 1953 afin de recevoir des berlines de 3 000 litres. Elle concentre cette année-là la fosse no 10 - 20, sise à 1 512 mètres au sud. Cette dernière voit ses puits remblayés deux ans plus tard[B 1].
Le puits no 14 est modifié pour pouvoir accueillir des berlines de 600 litres en 1954, le criblage-lavoir est arrêté[B 1]. En 1964, l'extraction se fait à l'étage de 600 mètres pour remplacer celui de 492 mètres. La fosse est concentrée en 1965 sur la fosse no 3 - 15[B 1], sise à Méricourt à 1 735 mètres au sud-ouest[note 1]. La production de la fosse no 6 - 14 remonte alors par la fosse no 3 - 15. Le puits no 6 assure le retour d'air, et est en conséquence équipé de puissants ventilateurs[B 1].
Le puits no 14, profond de 669 mètres, est remblayé en 1973, son chevalement est détruit deux ans plus tard[B 1]. Le puits no 6 continue de servir jusqu'en 1987, date à laquelle ses 647 mètres sont remblayés. Depuis 1983, elle dépendait de la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt. Le chevalement est détruit en 1988[B 1].
Reconversion
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 - 14. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Les ateliers-magasins sont détruits en 2005 et les bureaux en 2007[3]. Il ne reste plus que les bains-douches et la lampisterie qui sont dans un mauvais état[3].
- Le puits no 6 dans son environnement.
- Le puits no 14 dans son environnement.
- L'entrée de la fosse.
- La lampisterie.
- Les bains-douches.
- Les bains-douches.
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Les terrils
Résumé
Contexte
Deux terrils résultent de l'exploitation de la fosse[4]. Le terril no 260, Lavoir de Fouquières, est accolé à ces deux terrils[5].
Terril no 95, 6 Sud de Courrières
Le terril no 95, situé à Fouquières-lez-Lens, était un terril conique, exploité, alimenté par la fosse no 6 - 14. Il n'en subsiste que la base[6].
Terril no 95A, 6 Sud de Courrières
Le terril no 95, situé à Fouquières-lez-Lens, était un terril plat, exploité, alimenté par la fosse no 6 - 14. Il n'en subsiste que la base[7].
Terril no 208, Cavalier du Quart de Six Heures
Le terril no 208, Cavalier du Quart de Six Heures, disparu, situé à Fouquières-lès-Lens, était un terril cavalier embranchant, au reste du réseau ferroviaire des mines de Courrières, la fosse no 6 - 14[8].
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Les cités
Des cités ont été bâties à proximité de la fosse no 6 - 14.
- Des habitations groupées par deux.
- Des habitations groupées par quatre.
- Des habitations groupées par trois.
- Des habitations groupées par deux.
- Une maison d'ingénieur.
- Des habitations post-Nationalisation.
Les écoles
Des écoles ont été bâties dans les cités de la fosse no 6 - 14.
Notes et références
Voir aussi
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