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Georges Aymé

général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Georges Albert Aymé (Gray, Paris 5e, ), est un officier général français.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Né à Gray dans la Haute-Saône, il est le fils d'un brigadier du 1er régiment de dragons Faustin Joseph Aymé (1859-1947) et de Marie Adèle Emma Monamy (1863-1904)[1]. Il est le frère aîné de Marcel Aymé (1902-1967).

Georges Aymé intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1908 (promotion de Mauritanie)[2]. En 1911, il en sort 160e sur 210 élèves et intègre le 7e régiment d'infanterie coloniale (RIC) en qualité de sous-lieutenant. En , il passe au 3e régiment de tirailleurs sénégalais (RTS) en Côte d'Ivoire (Afrique-Occidentale française où il devient lieutenant le .

Il est cité à l'ordre de l'armée le  :

« A fait preuve d'énergie et d'initiative et de brillantes qualités manouvrières au cours des opérations dans le Hale (Côte d'ivoire) et en particulier dans l'attaque du village de Dampleu. »

Première Guerre mondiale

Rapatrié en métropole en , il intègre le 1er régiment de marche d'infanterie coloniale le . En , il est promu capitaine dans le même régiment devenu le régiment d'infanterie coloniale du Maroc. Il est blessé à la cuisse devant Ypres le , puis à la poitrine au cours de la bataille de Verdun, le .

Pendant la tentative de reprise du fort de Vaux, le capitaine Aymé obtient une citation à l'ordre de l'armée[3] :

« Officier d'une énergie et d'un sang froid exceptionnel n'a pas hésité pour exalter le courage de ses hommes avant un assaut de monter sur le parapet de la tranchée pour haranguer sa troupe. Le blessé grièvement et dans l'impossibilité de marcher a néanmoins conservé le commandement de sa compagnie pendant deux jours dans un élément de tranchée où le ravitaillement était rendu impossible par le feu des mitrailleuses et par un bombardement continu. Déjà blessé et trois fois cité au cours de la campagne. »

 Journal officiel du .

Fin , le capitaine Aymé est transféré au Tchad (AEF). Il est de retour en métropole le .

Entre-deux guerres

Le , il est promu lieutenant-colonel, au sein de la 3e division d'infanterie coloniale.

Il se marie à Paris, le avec Alix Angèle Marguerite Hava[4].

Colonel le , il prend le commandement du 1er régiment colonial en Indochine. De à fin 1939, il est secrétaire-général du Conseil supérieur de la Défense nationale.

Seconde Guerre mondiale

Le , il est promu général de brigade à la tête de la 3e division d'infanterie coloniale. Le , le général Aymé prend le commandement de la 10e division d'infanterie.

Durant la bataille de France, il est cité à l'ordre de l'armée :

« Commandant la 10e division, officier général jeune, actif et ardent. Ayant reçu l'ordre de tenir sans esprit de recul sur l'Aisne, a résisté le aux violent assauts de l'ennemi, obtenant de ses troupes qu'elles se sacrifient pour remplir leur mission. A réussi à conserver dans nos lignes quelques éléments qui avaient échappé à l'étreinte ennemie. »

Du camp de Rivesaltes, il rejoint les troupes coloniales sur les côtes de Somalie. En , il prend le commandement du point d'appui de Saïgon et de la division de Cochinchine-Cambodge. Fin , il est nommé au commandement de la division du Tonkin à Hanoï, en remplacement du général Pellet.

Chevalier de la Légion d’honneur depuis , il est promu commandeur de l'ordre le [5].

Le , il est promu, par le régime de Vichy, général de corps d'armée commandant supérieur des troupes d'Indochine en remplacement du général Mordant, atteint par la limite d'âge[6],[7].

En août 1944, le régime de Vichy s'écroule en France métropolitaine, et le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), présidé par le général de Gaulle, incarne désormais le pouvoir au sein de la République française. De fait, Georges Aymé devient le principal collaborateur de Mordant, chef officieux des réseaux de résistance contre les Japonais et représentant clandestin en Indochine du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF)[8],[9].

Il est arrêté par la Kenpeitai à Hanoï à la suite du coup de force japonais du et fait prisonnier de guerre[8],[10]. Il est libéré après la capitulation japonaise.

Il est admis en 2e section (retraite) le [11]. Georges Aymé meurt à l'hôpital du Val-de-Grâce (5e arrondissement de Paris) le (à 60 ans)[12] de suites d'une maladie aggravée au cours de son internement. Il est reconnu « mort pour la France »[13].

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Décorations

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Notes et références

Voir aussi

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