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Georges Prost (résistant)
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Georges Prost, né le à Foussemagne et Mort pour la France[1] le à Guémar, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et formation
Fils d'un lieutenant d'infanterie, Georges Prost naît le 26 mai 1915 à Foussemagne, alors dans l'arrondissement de Belfort[2]. Il grandit en Allemagne où son père sert dans l'armée d'occupation de la Rhénanie avant d'étudier à Belfort dans un institut marianiste où il obtient son baccalauréat[3].
En 1935, il s'engage dans l'armée et est affecté au 35e régiment d'infanterie[4]. Volontaire pour servir au Levant, il débarque à Beyrouth en 1938 et s'y trouve encore lorsqu'éclate la seconde guerre mondiale[4].
Seconde Guerre mondiale
Ne participant pas à la bataille de France, il se trouve en Syrie quand est signé l'armistice du 22 juin 1940 et reste affecté à l'armée d'armistice tout en songeant à poursuivre le combat[3]. L'occasion lui en est donné lors de la campagne de Syrie en 1941[3]. Rejoignant alors les forces françaises libres, il est promu aspirant et affecté à la 22e compagnie nord-africaine, subordonnée à la 1re brigade française libre du général Kœnig[3]. Au sein de cette unité, il prend part à la guerre du désert en Libye où il participe à la bataille de Bir Hakeim en mai et juin 1942, puis en Égypte où il combat lors de la seconde bataille d'El Alamein en octobre suivant[3].
Promu sous-lieutenant en mars 1943, il participe à la campagne de Tunisie à l'issue de laquelle la 22e compagnie nord-africaine est renforcée et devient le 22e bataillon de marche nord-africain[3]. Il participe à la campagne d'Italie à partir d'avril 1944 et s'y illustre tout particulièrement lors de la bataille du Garigliano, obtenant une citation à l'ordre du corps d'armée pour avoir remplacé son chef blessé, puis une seconde à l'ordre de l'armée pour sa conduite générale au feu[3]. Débarquant en Provence en août 1944, il est engagé dans la bataille de Toulon et suis l'avancée de son unité dans la Libération de la France jusqu'à sa région d'origine[3]. Promu lieutenant en octobre 1944, il obtient une permission pour Noël et peut retourner dans son village natal, à seulement quelques kilomètres du front, et passer du temps avec sa famille qu'il n'a pas revu depuis six ans[3]. De retour dans son unité, il prend part à la bataille d'Alsace[3].
Le 23 janvier 1944, il combat au nord du village d'Illhaeusern[5]. Alors qu'il mène sa section à proximité de la maison forestière de Junghurst, sur le territoire de la commune de Guémar, il est tué par balle[5],[2]. D'abord inhumé à Obernai, il est ensuite réinhumé à Montreux-Château[4].
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Décorations
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Officier de la Légion d'Honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 17 novembre 1945 |
Croix de guerre 1939-1945 Avec une palme et une étoile de vermeil | ||||||
Médaille commémorative de Syrie-Cilicie | ||||||||
Hommages
- À Montreux-Château, son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de la commune[6].
- À Besançon, son nom figure sur le Monument de la Libération[7].
Références
Voir aussi
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