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artiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Grégory Chatonsky est un artiste franco-canadien né le à Paris.
En 1994, il fonde le collectif d’artistes Incident.net[1] qui se réunit autour des notions de flux, d’accident, de bug et de réseau. Une première version expérimentale du site Web est exposé en 1994 à la 3e biennale Artifices[2],[3]. Il collabore aux derniers numéros de la revue Traverses du Centre Pompidou.
En 1997, il réalise le site de la Villa Médicis[source secondaire nécessaire].
En 1998, il termine, après trois ans d'interviews et de compilation des documents avec Denise Vernay, Henri Borlant et PIerre Saint-Macary, le projet Mémoires de la déportation[4] dont les textes sont lus par Catherine Deneuve, Richard Berry et Hubert Saint-Macary. Ce travail est récompensé par le Prix Möbius des multimédias. Il est artiste en résidence au Centre International de Création Vidéo entre 1999 et 2001.
En 1999, il conçoit le site du Centre Pompidou[source secondaire nécessaire]. Après des études de philosophie à la Sorbonne, il effectue un mastère aux Beaux-Arts de Paris et à l'ENST.
En 2000, au C³ de Budapest, il collabore avec Reynald Drouhin sur le site Web en réalité virtuelle Revenances exposé à la Biennale d'art contemporain de Montréal.
En 2002, il est artiste en résidence à l’Abbaye de Fontevraud puis à la Villa Médicis hors les murs, en 2004-2005 au Fresnoy[1] où il enseigne la même année tout comme à l'UQÀM (Montréal)[5] où il est professeur-invité. En 2005, il est directeur artistisque pour le site et l'identité visuelle du Musée d'art contemporain du Val-de-Marne (MacVal)[6][source insuffisante].
En 2012 commence son périple en Asie : l’école offshore Xiyitang à Shanghai[1], 3331 Arts Chiyoda à Tokyo; en 2013 au Musée d'art contemporain de Taipei; en 2014 au Centre des arts d'Enghein-les-Bains. Il est lauréat 2014/2015 de la Villa Kujoyama[7],[8].
En 2015, il est nommé à une chaire internationale de recherche au Laboratoire d’excellence des arts et médiations humaines (Labex Arts-H2H) de Paris[9].
En 2016, sous la direction de Louise Poissant à l'Université du Québec à Montréal, il soutient la thèse de Doctorat en art Esthétique des flux (après le numérique)[10]. En résidence au centre Hangar[11] pour la production d'arts et de recherche à Barcelone, il participe à l'exposition collective Real Time: Art in Real Time avec son installation Capture[12]. Il part pour le Colab[13] en Nouvelle-Zélande où il retrouve Goliath Dyèvre rencontré à la Villa Kujoyama.
En 2017, il fait une nouvelle résidence avec Goliath Dyèvre à Taluhwen chez les Wayana[source secondaire souhaitée]. Il devient artiste-chercheur à l'École normale supérieure de Paris sur l'imagination artificielle[14] et enseignant en recherche-création au sein d'Artec.
À la fin des années 1980, Grégory Chatonsky détourne un logiciel vidéo pour Amiga pour expérimenter le slitscan dans sa série Body scan movement[15][source insuffisante].
En 1994, il fonde Incident.net et devient l'un des pionniers du netart. Son travail s'oriente alors vers une exploration du réseau dans ses dimensions existentielles. Il s'intéresse à l'accumulation de la mémoire visuelle et textuelle et créé grâce à elle des fictions flottantes.
Au début des années 2000, il commence le cycle « Dislocation » à propos de la représentation de la destruction qui le mène à explorer le et l'histoire occidentale des ruines.
En 2010, il tourne son travail vers l'extinction, c'est-à-dire la disparition annoncée de l'espèce humaine, qui le mène à réaliser plusieurs installations d'envergure[16]. Parallèlement, il travaille sur la capacité des machines à produire beaucoup plus que ce que les êtres humains sont capables de percevoir. Cette hyperproduction prend la forme d'un groupe de rock fictif qu'il nomme Capture avec la collaboration du compositeur Olivier Alary. Il commence alors à expérimenter l'intelligence artificielle pour composer des musiques, technologie qui deviendra le cœur de sa pratique.
Il s'intéresse aux flux[17], à l'imagination artificielle et à la relation entre l'existence et le réseau[1],[18].
Il développe un travail théorique par lequel il propose plusieurs notions : fiction variable[19], fiction sans narration, économie zéro, hyperproduction, flux, imagination artificielle, etc. En 2011, il crée le néologisme de disnovation[20],[21].
Depuis 2001, Chatonsky utilise des séquences de films pour les déconstruire selon des procédures génératives et interactives[22]. Il développe la notion de post-cinéma.
En 2006, Intersitices permet à Grégory Chatonsky d'explorer l'espace entre les plans des films du réalisateur Jean-Paul Civeyrac jusqu'À travers la forêt. A chaque session, le logiciel Intersitices monte, incidemment dans un ordre inédit, les séquences non narratives extraites des films selon des thématiques comme les corps enlacés, le nombre d'acteurs, la musique. Le réalisateur a indiqué pour chaque plan la position relative de la caméra. Intersitices repositionne l'écran physique 2D de l'image dans une architecture 3D avec rendu en fil de fer par rapport à la position de la caméra. Le spectateur reçoit le flux d'images selon différents angles dans ce labyrinthe d'images toujours renouvelé qui crée une nouvelle fiction générative[23].
En 2008, dans L'invention de la destruction[24], il expose à la galerie Numeris causa à Paris et Poller Gallery à New York des montages photographiques de films célèbres réalisés en 2003[25] qui restent en mémoire (Read Only Memories[24]) des spectateurs.
En 2006, Arte invite ses internautes à naviguer dans la fiction générative de Grégory Chatonsky Sur terre [26] où l'on suit trois personnages dans l'univers ferroviaire.
En août 2022, il publie chez l'éditeur Rrose éditions Internes, le premier roman francophone co-écrit de part en part avec une intelligence artificielle[27] dont certains extraits avaient été utilisés dans la bande son de « Terre seconde » au Palais de Tokyo.
Liste non exhaustive
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