Groupe L'Express
groupe de presse français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Groupe L'Express, anciennement Express-Roularta ou Groupe Altice Media , est un groupe de presse français créé en 1955. Il publie notamment le magazine L'Express.
Groupe L'Express | |
![]() Logo du Groupe L'Express | |
Création | 4 février 1955 |
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Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration |
Siège social | 112, avenue Kléber 75016 Paris France |
Direction | Alain Weill (président directeur général) |
Actionnaires | Next Now (Alain Weill) : 100 % [1] |
Activité | Édition de revues et périodiques |
Produits | Magazines, sites internet |
Société mère | SFR Presse |
Effectif | 179 (2018) |
Chiffre d'affaires | 61 251 900 € (2018) |
Résultat net | -13 210 000 € (2018) perte |
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Depuis , il est détenu en totalité par l'homme d'affaires français Alain Weill.
Histoire
Résumé
Contexte
Le groupe, anciennement nommé Groupe Express-Roularta ou Groupe Altice Media, est composé de la fusion en 2006 de deux entités : le groupe Express-Expansion, détenu par la Socpresse, et les 21 titres français exploités par le groupe belge Roularta Media Group[2].
Le , Roularta acquiert 35 % du groupe Express-Expansion et fait son entrée au conseil de surveillance[3].
En , l'acquisition complète du groupe Express-Expansion est finalisée[4].
2015 : Rachat du groupe Express-Roularta par Patrick Drahi
Le , le groupe Roularta confirme avoir cédé au milliardaire franco-israélien Patrick Drahi l'intégralité des titres contrairement au projet initial qui prévoyait de céder uniquement les titres les moins rentables[5].
Le , le groupe est rebaptisé Groupe Altice Media[6].
En 2016, Rik de Nolf, qui avait pris la direction de Roularta Media Group, succèdant à son père, Willy De Nolf, décède prématurément. Son beau-fils, Xavier Bouckaert, reprend le contrôle du groupe[7].
Le , SFR Group annonce la réorganisation de SFR Média qui intègre désormais le groupe Altice Media, rebaptisé groupe L'Express, dans SFR Presse[8].
Le , Guillaume Dubois est nommé directeur général délégué du groupe L'Express ainsi que directeur de la publication des magazines du groupe[9].
En , SFR présente au groupe L'Express un projet de cessions de certains titres de presse afin de se recentrer sur « l'information générale, nationale et internationale, l'actualité, l'analyse et les enquêtes ». Les titres décorations font l'objet d'une proposition de reprise de François Dieulesaint, actuel directeur général délégué du groupe L'Express, qui quittera ensuite l'ensemble de ses fonctions au sein de SFR Presse. Marc Laufer fait quant à lui connaître son intention de reprendre Job Rencontres et Le Salon du travail[10]. En , Première Media, filiale de la holding qui détient notamment Première et Le Film français, reprend officiellement Studio Ciné Live[11]. Le groupe Valmonde rachète Mieux vivre votre argent[12]. La Lettre de l'Expansion rejoint Wansquare, filiale du groupe Figaro, le [13]. Les éditions Médias Culture et Communication (EM2C), société indépendante fondée par Jean-Jacques Augier et Stéphane Chabenat, rachètent Lire, Classica et Pianiste.
En , SFR officialise le projet de cession du magazine Point de vue et finalise ainsi le recentrage de son pôle de presse écrite[14].
2019 : Reprise du groupe par Alain Weill
En , l’hebdomadaire est repris à titre personnel par Alain Weill, le président d’Altice France et fondateur de NextRadioTV (BFM TV, RMC…). Sa société propre, News Participations, détiendra 51 % du capital, le solde restant dans les mains d’Altice France, maison mère de l’opérateur télécoms SFR[15].
Le , Alain Weill annonce « un projet radical » afin de relancer L'Express. Son plan de relance prévoit la suppression d'une quarantaine de postes parmi les 180 salariés de la publication (dont 110 sont en CDI). Les départs s'effectueront dans le cadre de la clause de cession qui permet aux journalistes de démissionner tout en touchant des indemnités en cas de changement d'actionnaire à la tête de leur publication[16]. Il prévoit également la disparition du pôle d’investigation et de la documentation, la suppression des pages consacrées aux grands récits et fusionne les services idées, livres et culture. Alain Weill précise que son objectif est de faire de ce journal un The Economist français.
En juillet 2019, Altice France se séparant du Groupe L'Express, celui-ci quitte ses locaux de l'Altice Campus et déménage au 112 avenue Kléber dans le 16e arrondissement de Paris[17].
En juillet 2023, Altice France vend ses parts restants à Alain Weill qui devient seul actionnaire[18],[19].
En 2024, le groupe L'Express dépose un dossier de candidature auprès de l'Arcom en vue d'obtenir une autorisation d'émettre sur la TNT. Ce dernier est retenu et le projet L'Express TV est auditionné le 15 juillet 2024 par les membres du collège de l'Autorité[20],[21]. À l'issue des auditions, L'Express TV n'est pas sélectionné par le régulateur[22].
Identité visuelle (logo)
- Ancien logo du Groupe Express-Roularta.
- Ancien logo du Groupe Altice Media de 2015 à 2017.
- Logo du Groupe L'Express depuis 2017.
Activités
Résumé
Contexte
Presse
En 2017 et 2018, le groupe effectue un recentrage de ses activités en presse écrite autour de l'L'Express et L'Express diX (anciennement L'Express Styles[23]) ainsi que My Cuisine (anciennement Zeste).
Anciens actifs :
- Sonovision, Hifi Video et Prestige Audio Video (vendus à Transoceanic en 2009[24]) ;
- L'Entreprise (publication stoppée en 2013) ;
- L'Expansion (publication stoppée en 2016[25]) ;
- L'Étudiant (vendu à Marc Laufer en 2017[26]) ;
- Studio Ciné Live (vendu à Première en 2017) ;
- Mieux vivre votre argent (vendu au groupe Valmonde en 2017) ;
- La Lettre de l'Expansion (vendu à WanSquare en 2017) ;
- Lire, Classica et Pianiste (vendus à EM2C en 2017) ;
- Maisons Côté Sud, Maisons Côté Ouest, Maisons Côté Est, Vivre Côté Paris (vendus en 2017) ;
- Job Rencontres et le Salon du travail (vendus en 2017) ;
- Point de vue (vendu en 2018).
Site internet
En , le groupe fait l'acquisition du site communautaire Ulike.net[27]. Puis en 2015, le groupe fait l'acquisition du site de décoration Decovery.fr[28].
Organisation

Effectif
Le groupe possédait 742 salariés en 2014 contre 397 en 2016[19], et 179 en 2018.
Données financières
Années | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 |
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Chiffre d'affaires | 121 321 | 99 760 | 60 252 | 40 208 100 | 25 656 100 |
Résultat net | - 2 327 | - 6 603 | -13 210 | -32 392 000 | -10 775 300 |
Effectif | 397 | 390 | 179 | 178 | 135 |
Notes et références
Voir aussi
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