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musicien, compositeur et producteur islandais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jóhann Jóhannsson, né le à Reykjavik et mort le [1] à Berlin[2], est un musicien, compositeur, producteur et réalisateur islandais.
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Jóhann Gunnar Jóhannsson |
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Jóhann Gunnar Jóhannsson |
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Golden Globe de la meilleure musique de film () Golden Horse Film Festival Icelandic Music Awards (en) |
Il est également connu pour être un des cofondateurs de Kitchen Motors, sorte d'organisation artistique, maison de disques et laboratoire d'idées, basée à Reykjavik.
Jóhann Jóhannsson commence sa carrière en 1999 avec le groupe Apparat Organ Quartet dont il est le fondateur. Il quitte Reykjavik au début des années 2000 pour vivre à Copenhague.
Apparat Organ Quartet joue dans plusieurs festivals européens. Jóhannsson produit et écrit des titres pour d'autres artistes comme Marc Almond (l'album Stranger Things), Barry Adamson, Pan Sonic, The Hafler Trio, Magga Stina et d'autres encore. Il est également membre du groupe islandais Evil Madness.
Il écrit par ailleurs des morceaux pour le théâtre, des documentaires ou même des bandes originales pour plus de vingt films. C'est d'ailleurs pour ces musiques de film qu'il est considéré comme l'initiateur d'un nouveau style et presque un « gourou musical »[3], et qu'il obtient plusieurs récompenses internationales. En témoigne sa longue collaboration avec sa compatriote Hildur Guðnadóttir, étoile montante de la musique islandaise et de la musique de film[4], dont on dit parfois qu'il est le « mentor »[5].
Il réalise ou scénarise (en plus de les mettre en musique) plusieurs films (vidéo, court métrage et un long métrage) qui « brouillent la frontière entre fiction et documentaire »[6]. Son premier et dernier long métrage, qu'il achève juste avant sa mort, est parachevé de manière posthume par ses amis (dont Yair Elazar Glotman (en) et Hildur Guðnadóttir[7]) pour être présenté à la Berlinale 2020 (70e anniversaire) : il s'agit d'une « fable de science-fiction » prophétique et contemplative, puissamment « hypnotique »[8], adaptée du roman culte d'Olaf Stapledon Les Derniers et les Premiers (Last and First Men), créée en 2017 comme « performance » audiovisuelle interprétée en direct à la biennale d'art contemporain du Festival International de Manchester (en)[9], puis complétée et remaniée pour sa première présentation sous forme de film long métrage au Festival international du film de Berlin[5]. Son film y reçoit un excellent accueil critique et y est largement acclamé par le public du festival[10]. [Voir la section « Adaptation au cinéma » qui décrit ce film dans l'article consacré au roman de Stapledon.]
En 2017, dans une interview, il dit habiter à Kreuzberg (Berlin)[11].
Il est retrouvé mort le à Berlin[12],[13],[14]. Début juin, il est révélé que sa mort a été causée par une surdose accidentelle de cocaïne combinée à un traitement médicamenteux[3].
Il laisse une fille, Karolina Jóhannsdóttir, qui vit à Copenhague[15],[16].
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