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Jean II de Chalon-Auxerre
comte d'Auxerre et de Tonnerre De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean II de Chalon-Auxerre, né en 1292 et mort en 1361/62, est un seigneur de Rochefort, comte d'Auxerre à la mort de son père Guillaume de Chalon († ), puis comte de Tonnerre à la suite de sa grand-tante Marguerite de Bourgogne († ).
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Biographie
Résumé
Contexte
Origines

Jean est né en 1292[1],[2]. Il est le fils de Guillaume († ), dit le Grand, comte d'Auxerre et de Tonnerre, et de son épouse Éléonore (it), fille du comte de Savoie Amédée V[1],[2]. Il appartient à la tige des Chalon-Auxerre-Tonnerre.
Il a une sœur, Jeanne († v. )[1],[2], qui héritera d'une partie du comté de Tonnerre[3].
Tutelle
Son père meurt en 1304. Il prête serment alors qu'il est encore mineur pour le comté de Tonnerre, n'obtenant que la garde et non le titre[4],[2],[5]. Mineur, il est cependant placé sous la tutelle maternelle jusqu'à ce qu'elle se remarie en 1308[2],[5]. Son grand-père, Jean Ier de Chalon-Auxerre, est chargé de sa tutelle jusqu'à ce qu'il meurt également en 1309[2],[5]. Toujours mineur, il est placé jusqu'à sa majorité, déclarée en 1313, sous la garde de son parent Louis, comte de Nevers[2],[5].
Dès 1309, il hérite également des seigneuries de Rochefort, Châtelbelin, Arinthod et Orgelet[5].
Seigneur bourguignon et franc-comtois
À sa majorité, en 1314, il obtient pleinement le titre de comte[4],[3],[6].
L'« ordonnance de 1315 » cherche à limiter les monnaies seigneuriales et imposer la monnaie royale, issue des ateliers de Paris et Tours[7]. Ne pouvant plus battre monnaie dans ses terres d'Auxerre et de Tonnerre, Jean se replie sur ses fiefs relevant du duc de Bourgogne[7],[5]. Selon les textes, il aurait frappé monnaie à Orgelet, avant 1341[5]. Cette action lui vaut en tout cas l'excommunication par l'archevêque de Besançon, Hugues de Vienne[7],[5]. Jean fait appel à l'arbitrage du Saint-Siège pour cette excommunication, mais sans attendre la réponse, dès 1343, il bât monnaie à Châtelbelin[7],[5]. Il se repentit cependant la même année[7],[5]. L'empereur fait relever, en 1351, l'excommunication pour le monnayage à Orgelet[8]. Deux ans plus tard, il concède à perpétuité à Jean de Chalon, « son amé prince et cousin », de battre monnaie noire et blanche, à Orgelet[7],[5].
En 1335, il cède une partie de ses droits à sa sœur, Jeanne[4]. Cette dernière, dans son testament de 1360, lègue sa part de Tonnerre à son frère[9].
Participant à la guerre de Cent Ans, il semble prisonnier à Londres en 1346[10]. En , il est encore prisonnier alors qu'il donne une procuration à Fromont de Toulongeon et Etienne de Belfort afin qu'il le représente lors du mariage de sa fille Henriette à Hugues/Huguenin de Vienne, seigneur de Pagny[10].
Jean meurt vraisemblablement en 1361/62[6],[10]. Des auteurs anciens l'ont dit, par erreur, mort en à la bataille de Crécy[10] (information reprise dans le Dictionnaire de la Guerre de Cent Ans (2023)[11]).
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Famille
Résumé
Contexte
Il semble avoir épousé en premières noces, Marie, fille du comte Amédée II de Genève, comme le rapportent les historiens Louis Moréri (1718)[12] ou plus récemment Pierre Duparc (1978)[13], ou encore Richard Prot et Pierre Crinon[10]. Le site Internet de généalogie ne la mentionne pas, mais indique des fiançailles avec, Marguerite, sœur de sa seconde épouse.
Concernant Marie de Genève, Moréri (1718)[12] faisait mourir à tort Jean II à la bataille de Crécy en 1346, et donnait Marie de Genève comme la mère de Jean III d'Auxerre, alors qu'il est le fils de la seconde épouse, Alix de Bourgogne-Montbéliard (voir ci-après). Duparc cite Marie comme comtesse d'Auxerre au testament de son père Amédée II de Genève en , le mariage a donc été précoce[13] ; Marie serait morte vers 1316[10].
Jean de Chalon épouse en secondes noces, en 1317, sa cousine Alix de Bourgogne, dame de Montfleur, Lons en partie avec Montaigu, fille de Renaud, comte de Montbéliard[10]. De leur union naissent :
- Jean III (v. 1318 † ), comte d'Auxerre et comte de Tonnerre, ∞ (1333/36) Marie Crespin du Bec, d'où postérité.
- Guillaume († ), seigneur de Chavannes et Dramelay, ∞ Jeanne de Châteauvillain.
- Tristan († , assassiné), seigneuries de Châtelbelin, Rochefort, Orgelet, Arinthod, Montaigu, Dramelay, Monnet, Montfleur[14], ∞ Jeanne de Vienne (fille de Philippe II ou III de Vienne-Montmorot, Lons et Ruffey. Dont :
- Jean de Chalon († , à Nicopolis), ∞ (1) Jeanne de Montfaucon-Montbéliard, puis ∞ (2) Jeanne de Ghistelles. Sans postérité.
- Alix († v. ), dame de Montfleur, ∞ (1) de François de Sassenage, ∞ (2, 1424) Pierre de La Baume-St-Sorlin.
- Henriette, dame de Binans, ∞ Hugues de Vienne seigneur de Pagny,
- d'où la suite des barons de Pagny.
- Marguerite († ), ∞ (1) Jean de Savoie, fils du baron Louis II de Vaud, ∞ (2) Henri de Vienne, seigneur d'Antigny.
- Jeanne († v. ), ∞ Thibaud V de Neuchâtel-Bourgogne.
- Béatrice, dame de Montgeffon en Comté, ∞ deuxième femme d'Humbert VI de Thoire-Villars.
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Notes et références
Voir aussi
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