Loading AI tools
traductrice, scénariste et auteure française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jeanne Ryder (nom de plume d'Étiennette Jeanne Phalippou) est une traductrice, scénariste et auteure française de romans sentimentaux, de romans policiers et de romans d'aventures pour la jeunesse. Née le 1er juin 1909 à Champigneulles en Meurthe-et-Moselle et morte le 21 février 1999 à Lisieux, dans le Calvados, elle choisit d'utiliser de nombreux pseudonymes, tels qu'Alexiane, José Lacaze, Alex Redry, Étienne Retterdy, Éliane Valery, Yanka, Jeannine Marie, Philippe Jean, Betty Love, Georges Grévy, Fernand Frontal, James Marly, Jean du Brésis, Nelly Delance, Jeannine Mariel, Camille Arnold, Claude Sarville, Alec d'Ayrolles, Jean Dryer, Mariella et Hélène Marval.
Nom de naissance | Étiennette Jeanne Phalippou |
---|---|
Alias |
Alexiane, Alexyanne, José Lacaze, Alex Redry, Étienne Retterdy, Éliane Valery, Yanka, Jeannine Marie, Philippe Jean, Betty Love, Georges Grévy, Fernand Frontal, James Marly, Jean du Brésis, Nelly Delance, Jeannine Mariel, Camille Arnold, Mariella, Hélène Marval, Claude Sarville, Jean Dryer, Alec d'Ayrolles. |
Naissance |
Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) |
Décès |
(à 89 ans) Lisieux (Calvados) |
Activité principale |
Romancière et traductrice |
Conjoint |
Langue d’écriture | Français |
---|---|
Genres |
romans sentimentaux, romans d'aventures, romans policiers |
Œuvres principales
Après Mein Kampf, mes crimes (scénario sous le pseudonyme de José Lacaze)
Etiennette Jeanne Phalippou naît le 1er juin 1909 à Champigneulles en Meurthe-et-Moselle[1]. Mariée à Alexandre Ryder, réalisateur français d'origine polonaise, elle se lance dans l'écriture en 1935 grâce aux éditions Ferenczi & fils. Comme elle l'expliquera elle-même dans les années 1970, tout au long de sa carrière littéraire, elle va multiplier les pseudonymes pour que « l'éditeur paraisse avoir un nombre considérable de collaborateurs »[2],[3]. Pour choisir un nouveau nom d'auteur, elle puise son inspiration dans l'annuaire téléphonique et le Bottin ou modifie le nom de son mari (par exemple, « Jean Dryer » et « Alex Redry »). Le pseudonyme « Hélène Marval », utilisé notamment dans la collection Floralies des éditions Tallandier, provient quant à lui des prénoms de sa fille « Marie, Hélène, Valérie »[4].
Sous le pseudonyme de « José Lacaze », elle écrit le scénario du film de propagande anti-nazi, Après Mein Kampf, mes crimes, réalisé par son mari Alexandre Ryder (sous le pseudonyme de « Jean-Jacques Valjean ») et sorti uniquement à l'Olympia[5], le 20 mars 1940[6]. En juin 1940, le film est interdit et les copies saisies et détruites. Le couple doit fuir la capitale et se réfugie à Nîmes, en zone libre[6],[7]. Durant l'Occupation, elle écrit plusieurs articles sous le pseudonyme de « Sezette de la Placette » pour un quotidien du soir, le Républicain du Gard, puis elle et son mari se rendent à Alès où ils resteront jusqu'à la fin de la guerre[6].
Après la Seconde Guerre mondiale, les conditions édictées par les éditeurs sont draconiennes. Pour obtenir un revenu décent, Jeanne Ryder doit produire à la chaîne 4 romans par mois[8]. Par contre, à partir des années 1960, « elle peut se contenter d'écrire 2 ou 3 vrais romans par an »[9].
Elle meurt le 21 février 1999 à Lisieux dans le Calvados[1].
Elle a traduit en français plusieurs romans de la romancière britannique, Barbara Cartland, en utilisant ce pseudonyme[6].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.