Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Léon-Eugène Méhédin

archéologue, architecte et photographe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Remove ads

Léon-Eugène Méhédin, né le à L'Aigle et mort le à Bonsecours, est un archéologue, architecte et photographe français.

Faits en bref Naissance, Décès ...
Remove ads

Biographie

Résumé
Contexte

Fervent bonapartiste, sa carrière est facilitée par le fait qu’il fait ériger deux arches triomphales à L'Aigle en 1851 pour célébrer le coup d'État du prince-président. En 1855, il conçoit la gare de Civitavecchia, projet distingué à l'exposition universelle de Paris, en 1855. Il accompagne le colonel Langlois sur le site de Sébastopol pour faire des photographies préparatoires à la réalisation d'un panorama peint de la bataille, et son travail est remarqué par l'Empereur, qu'il rejoint d'ailleurs peu après en Italie, où il photographie les hauts-lieux de la campagne d'Italie.

En 1859, il voyage en Égypte où il réalise des photographies, et des calotypes[Note 1], notamment du temple d'Abou Simbel (premières photographies en intérieur avec éclairage artificiel et utilisation de miroirs), et un moulage du second obélisque de Louxor. Ce travail est très apprécié à son retour à Paris et il caresse le projet d'une reconstitution des ruines de Thèbes au Bois de Boulogne.

Nommé voyageur de la Commission scientifique du Mexique pour l'archéologie, il fouille notamment à Teotihuacan et à Xochicalco, fait sur le terrain de nombreux dessins et photographies, et réalise des moules selon la méthode de la lottinoplastie, permettant le tirage de nombreuses reproductions avec une grande précision.

Grâce à ces moules, il peut reconstituer un moulage en plâtre de la pyramide de Xochicalco, sur le Champ de Mars, lors de l'Exposition Universelle en 1867. Il présente aussi dans l'édifice des moulages de monolithes pré-hispaniques (Piedra del Sol et monolithe de Coatlicue, notamment) et est ainsi un des premiers à montrer au grand public européen des vestiges archéologiques méso-américains. Cette « attraction » remporte un très vif succès.

La chute du Second Empire, en le privant de ses soutiens politiques, l'empêche de réaliser le « Musée mexicain » permanent qu'il espérait. Ses collections, détruites en grande partie, subsistent en partie au Museum d’histoire naturelle de Rouen et à la Bibliothèque municipale de la même ville[1].

Son mobilier et ses collections de sa villa de Bonsecours sont vendus les 12 et .

En Images

Remove ads

Distinctions

Œuvres

  • Campagne d’Italie en 1859 : vues de Magenta, Milan, Melegnano, Dezensano, Valeggio, Villafranca et du pont de Buffalora, [S.l.s.n.], 1859, lire en ligne sur Gallica
  • Description de l’Égypte, commencée sous les auspices de Napoléon Ier, continuée par ordre de Napoléon III, Paris, Firmin-Didot, 1859
  • Divinité mythique de la mort, à laquelle on offrait les victimes humaines par plusieurs milliers à la fois dans les rites religieux de l’antiquité mexicaine, Paris, Lainé et Havard, 1867
  • Projet de fêtes publiques à Paris, Paris, Bailly, Divry & Cie, 1852
  • Souvenirs de la guerre de Crimée : 29 photographies de Charles Langlois et Léon Méhédin, entre 1855-1856, [S.l.s.n.], 1856

Collections

Expositions

  • Bibliothèque municipale de Rouen, 1992 : Un aventurier du Second Empire : Léon Méhédin, 1828-1905, par Frédéric Gerber, Christian Nicaise et François Robichon[7].
Remove ads

Notes et références

Annexes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads