Léopold Goirand

Léopold Julien Goirand, né le 7 janvier 1845 à Melle (Deux-Sèvres) et mort le 26 juin 1926 à Paris 8e^[1], est un juriste et homme politique français.

Léopold Goirand
Fonctions
Sénateur français
14 janvier 1906 – 10 janvier 1920 (13 ans, 11 mois et 27 jours)
Réélection	3 janvier 1909
Circonscription	Deux-Sèvres
Député français
27 septembre 1887 – 31 mai 1898 (10 ans, 8 mois et 4 jours)
Élection	27 septembre 1887
Réélection	22 septembre 1889 20 août 1893
Circonscription	Deux-Sèvres
Législature	IVe, Ve et VIe (Troisième République)
Prédécesseur	Henri Giraud
Successeur	Jean-Marie Aymé de La Chevrelière
Maire du 1er arrondissement de Paris
22 avril 1907 – 26 juin 1926 (19 ans, 2 mois et 4 jours)
Prédécesseur	Victor-Hubert Danou
Successeur	Amédée Jolly
Président du Conseil général des Deux-Sèvres
1891 – 1894 (3 ans)
Prédécesseur	Léo Aymé
Successeur	André Lebon
Conseiller général des Deux-Sèvres
1885 – 1895 (10 ans)
Circonscription	Canton de Melle
Prédécesseur	Marie-Clément de Reignié
Successeur	Maurice Aymé de La Chevrelière
Biographie
Date de naissance	7 janvier 1845
Lieu de naissance	Melle
Date de décès	26 juin 1926 (à 81 ans)
Lieu de décès	8e arrondissement de Paris
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Biographie

Issu d'une famille modeste, il étudie le droit, travaille chez un avoué qui lui vend la charge en 1873. En parallèle de ses activités politiques, il continua toute sa vie à mener une carrière de juriste, écrivant de nombreux ouvrages et fondant La Gazette du Palais qu'il a fondé.

Il devient député des Deux-Sèvres de 1887 à 1898 (d'abord inscrit à la Gauche radicale puis à l'Union progressiste, qu'il préside entre 1896 et 1898), puis sénateur du même département de 1906 à 1920. Il est également nommé maire du 1^er arrondissement de Paris en 1907. Il défend le projet de loi proposé par Jeanne Schmahlet voté le 13 juillet 1907, qui permet aux femmes mariées de disposer librement de leur salaire^[2]. Il meurt le 26 juin 1926 de complications liées à un virus respiratoire à son domicile rue Sauffroy dans le XVIIe arrondissement.

Il est inhumé avec son chien Léon à Mazières-en-Gâtine^[3] où il avait une propriété.

Publications

• Traité des sociétés par actions (1896)
• Les sociétés anonymes belges devant la loi française (1901)
• Formulaire des sociétés en nom collectif (1907)