En plus des langues actuelles, il existe de nombreuses langues auparavant utilisées en Europe, qui sont aujourd'hui mortes, tandis que d'autres langues sont en danger.
Les langues indo-européennes parlées en Europe se répartissent principalement en quatre familles: langues germaniques, langues romanes, langues baltes et langues slaves (ces deux dernières étant regroupées en un groupe balto-slave par la plupart des linguistes), mais il existe également de nombreuses langues parlées par une population de moindre importance.
Les sept langues nationales (allemand, anglais, néerlandais, suédois, danois, norvégien, islandais) sont parlées ensemble par plus de 99% des locuteurs de ces pays. Sept pays de langue germanique font partie de l'UE hors Royaume Uni. Leur population prise ensemble inclut 30% de la population de l'UE.
Ces langues sont réparties en deux branches géo-linguistiques:
branche dite nordique, correspondant aux langues scandinaves, elles-mêmes réparties en deux sous-groupes:
Les plus parlées sont le français, l'italien, l'espagnol, le roumain, le portugais et le catalan. Les cinq premières étant des langues nationales rassemblent plus de 99% des locuteurs de ces pays. Ensemble, ces cinq langues constituent la majorité relative de la population de l'UE (209 M/ 448 M = 47% de sa population). Les langues romanes sont réparties en plusieurs sous-groupes linguistiques:
Les langues baltes sont parlées par environ 6 millions de personnes. Le lituanien (très majoritairement parlé en Lituanie) et le letton (en Lettonie) sont les seules langues encore parlées aujourd'hui. Ce groupe linguistique comprend également de nombreuses langues éteintes.
Les langues slaves sont parlées dans plusieurs pays d'Europe centrale et orientale. Elles rassemblant 315 millions de locuteurs en comprenant l'ensemble de la Russie. Les trois premières langues (russe, ukrainien, polonais) sont parlées ensemble par plus des trois quarts des locuteurs. Les six pays de langues slaves qui font partie de l'UE incluent 16% de sa population après 2020. Ces langues sont communément divisées en trois familles:
D'autres langues parlées sur le continent européen sont reconnues comme étant des langues indo-européennes, sans pour autant qu'elles soient rattachées à une des familles détaillées précédemment ni qu'elles soient davantage apparentées les unes aux autres. Parmi les plus employées:
Les langues ouraliennes rassemblent de nombreuses langues réparties sur plusieurs espaces géographiques discontinus entre l'Europe centrale et la Sibérie. Leurs principaux représentants en Europe appartiennent au grand sous-groupe des langues finno-ougriennes. Ce sous-groupe se compose de plusieurs sous-ensembles:
Parlé par environ 400 000 locuteurs, le maltais est la seule langue sémitique officielle parlée en Europe.
Langue dérivée de l'arabe sicilien du Moyen-Âge , celle-ci éteinte en Sicile (Italie) depuis le début du XVIe siècle .
Si elles regroupent plus de 200 millions de locuteurs dans le monde, les langues turques ne sont représentées en Europe que par les locuteurs du turc en Turquie européenne et à Chypre, de l'azéri en Azerbaïdjan et au Daghestan, du kazakh dans la partie européenne du Kazakhstan et du tatar au Tatarstan (fédération de Russie) et en Crimée. Il existe également des langues turcophones parlées par un petit nombre de locuteurs dans le Nord-Caucase: karatchaïevo-balkar et kumyk.
L'Union européenne reconnaît 24 langues officielles[107], mais il existe une très grande diversité de langues et dialectes utilisés de façon très variée et aléatoire. Ainsi, le projet Ethnologue recense 230 langues, le programme de recherche Euromosaic reconnaît plusieurs dizaines[Combien?] de minorités linguistiques, et la Commission européenne évoque une soixantaine de langues régionales et minoritaires[108].
Les statuts de ces langues sont très variés; un grand nombre d'entre-elles ne bénéficient pas d'un statut d'officialité.