Les Lilas
commune française du département de la Seine-Saint-Denis De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les Lilas /le li.la/ est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.
Les Lilas | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Bobigny | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Est Ensemble |
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Maire Mandat |
Lionel Benharous 2020-2026 |
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Code postal | 93260 | ||||
Code commune | 93045 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lilasiens | ||||
Population municipale |
23 262 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 18 462 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 52′ 48″ nord, 2° 25′ 01″ est | ||||
Altitude | 126 m Min. 75 m Max. 131 m |
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Superficie | 1,26 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bagnolet | ||||
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-leslilas.fr/ | ||||
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Ses habitants sont appelés les Lilasiens, Lilasiennes.
La devise des Lilas est « J’étais fleur, je suis cité »[1].
La ville est située sur la colline de Belleville dans la banlieue nord-est de Paris, au sud-ouest du département de la Seine-Saint-Denis. Sur son territoire se situe le point culminant du département, avec 131 mètres.
La ville est desservie par les stations Mairie des Lilas et Serge Gainsbourg de la ligne 11 du métro.
La ville est également située à proximité de la station Porte des Lilas des lignes 3 bis et 11 du métro et 3b du tramway.
La ville est desservie par les lignes 48, 105, 115, 170 et 249 du réseau de bus RATP, ainsi que les navettes communales TillBus et P'tit Bus et les lignes N12 et N23 du Noctilien.
En voiture, la ville est facilement accessible depuis Paris par la porte des Lilas et le boulevard périphérique. Son axe principal, dans le prolongement de la rue de Belleville à Paris, est la rue de Paris (D 117), qui relie la commune à Romainville et à Noisy-le-Sec.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 637 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Paris à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3,5 | 5,6 | 7,8 | 11 | 14,1 | 16 | 15,8 | 12,7 | 9,9 | 6,4 | 4 | 9,2 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,6 | 9,6 | 12,7 | 16 | 19,1 | 21,3 | 21,2 | 17,7 | 13,7 | 9,1 | 6,2 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,2 | 9,7 | 13,7 | 17,5 | 21 | 24,1 | 26,5 | 26,5 | 22,7 | 17,5 | 11,8 | 8,5 | 17,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,8 17.01.1985 |
−11,6 07.02.1991 |
−6,2 13.03.13 |
−2 12.04.1986 |
2,3 07.05.1997 |
6,1 30.06.1981 |
8,7 19.07.1986 |
8,6 27.08.1985 |
5 30.09.18 |
−1 28.10.03 |
−6,3 23.11.1998 |
−8 29.12.1996 |
−13,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,5 27.01.03 |
22,9 27.02.19 |
27,3 31.03.21 |
31,5 20.04.18 |
36 27.05.05 |
37,6 27.06.11 |
41,9 25.07.19 |
40,2 07.08.03 |
36,5 08.09.23 |
30,7 01.10.11 |
22,5 07.11.15 |
17,5 16.12.1989 |
41,9 2019 |
Précipitations (mm) | 50,9 | 44,9 | 46,1 | 49,2 | 75,1 | 54,8 | 57,1 | 59,3 | 49 | 56,7 | 57,6 | 66,7 | 667,4 |
Au , Les Lilas est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
Les Lilas sont rangés par l'INSEE parmi les communes les plus mixtes sur le plan socio-spatial de la Métropole du Grand Paris, 78% de la population municipale vivant dans des quartiers définis comme mixtes[13],[14].
Selon l'INSEE, la commune se situe dans la « zone de gentrification » du département de la Seine-Saint-Denis, aux côtés d'autres communes comme Montreuil, Le Pré-Saint-Gervais ou Romainville. Ce type d'espace est caractérisé par une arrivée croissante de populations au profil socio-économique supérieur, coexistante avec une persistance de la pauvreté[15]. Selon L'Institut Paris Région, au Lilas entre 2010 et 2015, "la présence des ménages aisés (trois derniers déciles) tend à s’accroître modérément et celle des plus pauvres (trois premiers déciles) à diminuer".
Les Lilas doivent leur nom aux jardins fleuris qui couvraient la colline sous le Second Empire[16], mais surtout aux lilas des guinguettes, cabarets et gargotes où le romancier Paul de Kock trouvait son inspiration[17].
Lors de la création de la commune en 1867, il avait également été envisagé de nommer la nouvelle commune Napoléon-le-Bois ou Commune-de-Padoue, en référence à un duc de Padoue qui avait résidé autrefois dans la localité[18].
L’agglomération s’est constituée sur le bois de Romainville ou bois des Boulleaux, lieu de détente des habitants de l’est parisien au . Ce bois est défriché à partir des années 1830 pour construire des maisons le long des allées cavalières en étoile autour du rond-point (actuelle place du Général de Gaulle). Le romancier Paul de Kock en acquiert une en 1832. Au nord, le fort de Romainville est construit de 1844 à 1848 sur le domaine du château de la marquise de Montesson dont la rue du château conserve le souvenir. Les terrains de la partie ouest du bois sont lotis vers 1850 pour des populations aisées par M. Meissonnier dont une rue conserve la mémoire. Ces nouveaux habitants demandent la création d’une commune autonome qui leur est accordée en 1867 [19].
La commune des Lilas est créée le sur les terrains lotis de ce bois et les territoires environnants[20]
La nouvelle commune absorbe :
Aux Lilas se trouvait dès la fin du XIXe siècle un important dépôt de tramways exploité par la Compagnie des tramways de l'Est parisien, qui est désormais le dépôt de bus RATP de Floréal.
En 1929, la ville de Paris incorpore la zone non aedificandi qui longeait sur une largeur de 250 mètres l'enceinte déclassée en 1919 faisant auparavant partie du territoire communal des Lilas, soit l'espace compris entre le boulevards Mortier et la rue des Frères-Flavien autour du boulevard périphérique.
La ville était desservie par plusieurs lignes de tramways, dont celle qui reliait la banlieue à la place de l'Opéra représentée sur la carte postale.
La commune a été créée en 1867, par détachements du territoire de Bagnolet, Pantin et Romainville[22].
Antérieurement à la loi du [23], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et son arrondissement de Bobigny après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la Neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Elle faisait partie depuis sa création en 1867 du canton de Pantin du département de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle est rattachée en 1967 au canton du Pré-Saint-Gervais puis, en 1976, devient le chef-lieu du canton des Lilas[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Bagnolet.
À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé des réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[24].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale et exercent également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du [25] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-PCF menée par le maire sortant Daniel Guiraud obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 086 voix (55,59 %, 28 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[26] :
- Virginie Grand (UMP-UDI, 1 960 voix, 26,67 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Marie-Genevieve Lentaigne (EELV-PG-E! , 979, 13,32 %, 2 conseillers municipaux) ;
- Christine Samson (LO, 198 voix, 2,69 %, pas d'élus) ;
- Fabien Dussud (POI, 126 voix, 1,71 % voix).
Lors de ce scrutin, 44,62 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS - PCF - G·s - PRG - GRS menée par Lionel Benharous — qui bénéficiait du soutien du maire sortant, ainsi que de la fusion de la liste de Sander Cisinski (EÉLV) — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 773 voix (28 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement les listes menées respectivement par[27] :
- Jimmy Vivante (LREM - MRSL, 1 026 voix, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Frédérique Sarre (LFI - PA, 809 voix, 17,55 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 66,98 % des électeurs se sont abstenus.
La commune des Lilas a été créée le . La liste des maires commence donc en 1867.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
octobre 1867 | septembre 1870 | Victor Guérin-Delaroche | Bonapartiste | Industriel Maire de Romainville (1863 → 1867) Premier maire de la commune lors de sa création |
5 septembre 1870 | 26 janvier 1871 | Arthur-Henri comte Lambin d’Anglemont | Rentier | |
février 1871 | mars 1874 | Edmond (ou Edouard) Jacquet | Républicain modéré | Industriel (fabricant de maroquinerie) Conseiller général de Pantin (1875 → 1887) |
mars 1874 | octobre 1876 | Charles Rozière | Républicain modéré | Industriel |
octobre 1876 | décembre 1877 | Jacques Pasquier | Entrepreneur Démissionne en décembre 1877. | |
janvier 1878 | avril 1880 | Charles Rozière | Républicain modéré | Industriel Démissionne en avril 1880. |
mai 1880 | janvier 1882 | Edmond Jacquet | Républicain modéré | Industriel (fabricant de maroquinerie) Conseiller général de Pantin (1875 → 1887) |
mars 1882 | août 1887 | François-Anselme Péan | Union républicaine | Fabricant de caoutchouc Conseiller général de Pantin (1887 → 1893) Président du conseil général de la Seine (1891 → 1892) |
octobre 1887 | mai 1888 | Pierre Boirre | Maître verrier Démissionne en mai 1888. | |
mai 1888 | novembre 1890 | Jacques Pasquier | Entrepreneur Démissionne en novembre 1890. | |
mai 1891 | 10 février 1896 | Auguste Courvoisier | ||
10 février 1896 | 16 mai 1896 | Maximilien Leclerc | ||
16 mai 1896 | 29 mars 1902 | Hector Ségaux | Parti radical | Professeur |
29 mars 1902 | 3 juin 1938 | Eugène Decros | Parti radical | Industriel marbrier Conseiller général (1929-1935) Décédé en cours de mandat |
juillet 1938 | mai 1941[30] | Henri Ghyse | Parti radical | Industriel (cuivrerie d'art) Démis par le gouvernement de Vichy |
mai 1941[30] | novembre 1941[31] | Léopold Selle-Berthier | Parti radical | Maire nommé puis démis par le gouvernement de Vichy |
août 1942 | avril 1943 | Fleury-Lourd | Parti radical | Maire nommé puis démis par le gouvernement de Vichy |
avril 1943 | août 1944 | Georges Valognes | Maire nommé par le gouvernement de Vichy | |
octobre 1944 | mai 1945 | David Rosenfeld | FNR | Résistant Docteur en médecine |
mai 1945 | octobre 1947 | Daniel Georges | PCF | Photograveur |
1947 | 23 décembre 1951 | Marcel Joseph-Francois | RPF | Décédé en cours de mandat |
7 janvier 1952 | mai 1953 | Louis Prévot | RPF | |
mai 1953 | 23 avril 1956 | Georges Jacquot | RPF | Démissionne le 23 avril 1956 |
23 juin 1956 | 10 décembre 1956 | Henri Labanowski | MRP | Chirurgien-dentiste Conseil municipal dissous par décret le 10 décembre 1956, à la suite du vote d'auto-dissolution d'octobre 1956 |
janvier 1957 | mars 1959 | Léon Vallée | SFIO | |
mars 1959 | mars 1983 | Auguste Rabeyrolles | DVD | Industriel Conseiller général (1973 → 1979) |
mars 1983 | mars 2001[32] | Jean-Jack Salles[33] | UDF | Inspecteur d'assurances Vice-président du conseil régional (1989 → 1992 et 1992 → 1998), Député (1986 → 1988) |
mars 2001[34] | juillet 2020[35] | Daniel Guiraud[36],[37] | PS | Conseiller général des Lilas (2004 → 2015) Conseiller départemental de Bagnolet (2015 → ) Vice président du conseil général de la Seine-Saint-Denis(2008 → 2015) Vice-président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis (2015[38] → ) Vice-président de la métropole du Grand Paris (2016 → 2020) Vice-Président d'Est-Ensemble ( ? → 2020) |
juillet 2020 | En cours (au 31 mars 2021) |
Lionel Benharous | PS | Professeur d'histoire-géographie Vice-Président de l'EPT Est-Ensemble (2020→ ) |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[39].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 23 262 habitants[Note 5], en évolution de +1,17 % par rapport à 2016 (Seine-Saint-Denis : +4,67 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | 2022 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
20 354 | 20 118 | 20 226 | 22 071 | 22 505 | 22 993 | 23 469 | 23 262 | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (42,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 16,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 10 962 hommes pour 12 440 femmes, soit un taux de 53,16 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,6 | |
5,1 | 7,7 | |
12,5 | 14,9 | |
18,7 | 18,3 | |
24,2 | 23,7 | |
18,8 | 17,2 | |
20,2 | 16,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 0,9 | |
3,9 | 5,2 | |
11,5 | 12,1 | |
18,7 | 18,1 | |
22,2 | 22,3 | |
20,6 | 20,1 | |
22,8 | 21,4 |
La commune des Lilas est située dans l'académie de Créteil.
Les établissements scolaires des Lilas dépendent de l'inspection académique de Bobigny et du rectorat de Créteil.
Enseignement pré-élémentaire et élémentaire
Enseignement secondaire
La commune des Lilas regroupe un certain nombre d'entreprises et ce dans de nombreux secteurs d'activité[46]. Parmi ces entreprises :
Le FC Les Lilas est un club de football français fondé en 1946 et qui évolue actuellement en Régional 2 Île-de-France. Le club dispute ses matchs au parc municipal des sports Marie Marvingt aux Lilas. Le président du club est Jonathan Haccoun et l'équipe première est entraînée par Afid Djadaoui depuis 2006.
Saison | Division | Classement | MJ | G | N | P | BP | BC | Diff. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1984-1985 | DHR Île-de-France | 1er | 22 | 12 | 7 | 3 | 30 | 12 | +18 |
1985-1986 | DH Île-de-France | 5e | 22 | - | |||||
1986-1987 | 3e | 22 | 9 | 7 | 6 | 30 | 26 | +4 | |
1987-1988 | 7e | 22 | 7 | 8 | 7 | 28 | 28 | 0 | |
1988-1989 | 7e | 22 | 7 | 8 | 7 | 30 | 30 | 0 | |
1989-1990 | 5e | 22 | 9 | 6 | 7 | 31 | 23 | +8 | |
1990-1991 | 6e | 22 | 10 | 3 | 9 | 28 | 25 | +3 | |
1991-1992 | 6e | 22 | 8 | 8 | 6 | 33 | 38 | -5 | |
1992-1993 | 4e | 22 | 9 | 9 | 4 | 32 | 21 | +11 | |
1993-1994 | 3e | 22 | 10 | 9 | 5 | 29 | 18 | +11 | |
1994-1995 | 1er | 22 | 13 | 6 | 3 | 34 | 17 | +17 | |
1995-1996 | National 3 Groupe E | 8e | 26 | 8 | 12 | 6 | 27 | 28 | -1 |
1996-1997 | National 3 Groupe A | 2e | 26 | 15 | 9 | 2 | 54 | 18 | +36 |
1997-1998 | CFA 2 Groupe B | 1er | 30 | 17 | 7 | 6 | 61 | 31 | +30 |
1998-1999 | CFA Groupe D | 11e | 34 | 10 | 14 | 10 | 52 | 45 | +7 |
1999-2000 | 14e | 34 | 8 | 11 | 15 | 37 | 48 | -11 | |
2000-2001 | 13e | 34 | 11 | 7 | 16 | 35 | 45 | -10 | |
2001-2002 | CFA Groupe A | 8e | 34 | 10 | 17 | 7 | 32 | 28 | +4 |
2002-2003 | CFA Groupe B | 9e | 34 | 10 | 15 | 9 | 27 | 26 | +1 |
2003-2004 | CFA Groupe A | 18e | 34 | 6 | 11 | 17 | 36 | 50 | -14 |
2004-2005 | CFA 2 Groupe A | 5e | 30 | 13 | 6 | 11 | 42 | 36 | +6 |
2005-2006 | CFA 2 Groupe B | 7e | 30 | 12 | 7 | 9 | 37 | 27 | +10 |
2006-2007 | CFA 2 Groupe H | 3e | 30 | 14 | 8 | 8 | 57 | 40 | +17 |
2007-2008 | CFA 2 Groupe A | 6e | 30 | 14 | 7 | 9 | 44 | 34 | +10 |
2008-2009 | CFA 2 Groupe B | 11e | 30 | 11 | 5 | 14 | 36 | 39 | -3 |
2009-2010 | CFA 2 Groupe B | 13e | 30 | 10 | 6 | 14 | 39 | 43 | -4 |
2010-2011 | 14e | 30 | 9 | 6 | 15 | 41 | 57 | -16 | |
2011-2012 | DH Île-de-France | 6e | 26 | 8 | 13 | 5 | 33 | 32 | +1 |
2012-2013 | 3e | 26 | 13 | 3 | 10 | 41 | 37 | +4 | |
2013-2014 | 7e | 26 | 9 | 7 | 10 | 34 | 30 | +4 | |
2014-2015 | 9e | 26 | 9 | 5 | 12 | 23 | 37 | -14 | |
2015-2016 | 11e | 26 | 7 | 5 | 14 | 32 | 39 | -7 | |
2016-2017 | 9e | 26 | 8 | 7 | 11 | 28 | 30 | -2 | |
2017-2018 | Régional 1 Île-de-France | 11e | 26 | 7 | 8 | 11 | 29 | 36 | -7 |
2018-2019 | Régional 1 Île-de-France B | 7e | 22 | 7 | 8 | 7 | 21 | 17 | +4 |
2019-2020 | 6e | 15 | 5 | 5 | 5 | 22 | 20 | +2 | |
2020-2021 | Régional 1 Île-de-France A | 3e | 4 | 2 | 1 | 1 | 6 | 5 | +1 |
2021-2022 | 7e | 24 | 8 | 9 | 7 | 38 | 39 | -1 | |
2022-2023 | Régional 1 Île-de-France B | 4e | 22 | 9 | 8 | 5 | 27 | 20 | +7 |
2023-2024 | Régional 1 Île-de-France A | 12e | 22 | 5 | 3 | 14 | 20 | 43 | -23 |
Hôtel de ville achevé en 1884, décor de mairie de la IIIe République, en particulier les peintures :
Une restauration du bâtiment est engagée fin 2008[18].
Église Notre-Dame-du-Rosaire, conçue par le cabinet d’architecture Enia Architectes (Mathieu Chazelle, Simon Pallubicki, Brice Piechaczyk) et Galantino, a été consacrée le . Cette église en béton blanc est ornée d'une Résurrection du Christ de Claude Abeille et comporte un chemin de croix de Laurence Bernot, des vitraux d'Alice et Didier Sancey, ainsi que trois statues issues de l'ancien édifice provisoire construit en 1887 avec une structure et un clocher en bois, qui aura été utilisé plus d'un siècle et sera démoli en 2011[18],[48].
Théâtre du Garde-Chasse, situé rue de Paris. C'est l'ancienne salle des fêtes communale, édifiée par Léopold Bévière (1903-1905) sur l'ancien emplacement du jardin de Paul de Kock où ce dernier avait aménagé un théâtre de verdure. L'extérieur est inspiré du Grand Trianon. À l'intérieur, boiseries et plafond sont classés à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, depuis 1990. La toile marouflée Belle Époque qui décore le plafond est l'œuvre de Victor Tardieu (1907-1910) et représente une scène célèbre de l'opérette Véronique d'André Messager. Sept esquisses, « fragments à grandeur d'exécution » réalisés pour le concours, ont été acquises par la Ville. Depuis 1995, le bâtiment restauré est aménagé en une salle de spectacle de 318 places accueille spectacle vivant, cinéma ou expositions (les fauteuils sont escamotables).
Fort de Romainville, rue de la Résistance, bâti au milieu du XIXe siècle (1844-1850) dans le cadre de l'édification de la ceinture des forts parisiens. Occupé par les Prussiens en 1870, il a surtout servi de 1940 à 1944 de camp d'internement allemand, de réserve d'otages de la région parisienne et de centre de regroupement de prisonnier(e)s politiques issu(e)s de la Résistance. La plupart ont été envoyés dans les camps de l'Allemagne nazie (Auschwitz, Ravensbrück, Mauthausen, etc.) après un séjour de quelques jours à quelques mois à "Romainville". Charlotte Delbo a rendu hommage dans son œuvre aux 230 femmes du Convoi du (1943), dont elle-même faisait partie ainsi que la lilasienne Raymonde Salez[49]. Dernier convoi de femmes parti de la gare de Pantin le , à la veille de la Libération des Lilas ().
Tour TDF, bâtie par l'architecte Claude Vasconi à l'intérieur du fort de Romainville, repère visuel du Nord-Est parisien et de la ville des Lilas. 124 m de haut. La coupole hissée au sommet d'un fût de 92 m de haut fait 43 m de diamètre dans sa partie la plus large. Construction terminée en 1987. Tour de télécommunications.
Lycée et gymnase bâtis par l'architecte de renommée internationale Roger Taillibert (lycée Paul-Robert, 1993 et gymnase Micheline-Ostermeyer, au curieux plafond à caissons pour l'insonorisation, 1996).
Monument à la mémoire du génocide arménien, stèle de bronze visible dans le cimetière communal des Lilas, réalisée par David Erevantzi, sculpteur né en Arménie. Le monument a été érigé en par la ville des Lilas pour exprimer la solidarité avec les victimes du premier génocide du XXe siècle, en 1915. Les deux faces du monument, isolées l'une de l'autre, symbolisent l'existence séparée des habitants de l'Arménie actuelle et des Arméniens de la diaspora, conséquence du génocide.
La Corniche des forts est un parc urbain de la région d'Île-de-France, inscrit au contrat de plan 2000-2006, de 64 hectares situé sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et principalement de Romainville. Située sur d'anciennes carrières de gypse, la base de plein air et de loisirs de la Corniche des forts propose des jeux pour enfants. La création d'un cheminement est-ouest de 2,8 km destiné aux piétons et aux vélos permet de profiter du panorama sur Paris Nord et la plaine de France, et est devenu la promenade principale de la base. Les abords de l'ancien château de Romainville ont été réaménagés et la folie de Pantin a été préservée.
Ce parc est géré par un syndicat mixte regroupant le département et les villes concernées[50]. Il a fait l'objet de nombreuses contestations auprès des habitants proches et des associations.
Le Musée des vampires et monstres de l'imaginaire (14 rue Jules-David), unique au monde[51] (n'existe plus).
La maternité des Lilas (12 rue du Coq-Français) dont la reconstruction promise en 2013 sur le terrain Gütermann est fortement remise en cause[52],[53] par l'ARS.
La tour hertzienne TDF de Romainville (123 m) se situe sur le territoire de la commune.
Les armes de la commune des Lilas se blasonnent ainsi : Devise : J'étais fleur, je suis cité |
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