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Ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray

ligne de chemin de fer française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray
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La ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray est une ligne ferroviaire française, à écartement standard non électrifiée, qui reliait les gares de Troyes et de Gray, en passant par Châtillon-sur-Seine et Is-sur-Tille.

Faits en bref Pays, Concessionnaires ...

Elle constitue la ligne 838 000[1] du réseau ferré national.

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Histoire

Résumé
Contexte

La section de Troyes à Bar-sur-Seine est concédée à titre définitif à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvée par un décret impérial le [2].

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La ligne 838 000 à Fouchères (Aube).

La section de Bar-sur-Seine à Châtillon-sur-Seine est concédée à titre éventuel à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée entre le ministre des Travaux Publics de la compagnie le . Cette convention est approuvée par décret impérial le [3]. Un décret impérial du déclare la ligne d'utilité publique et rend sa concession définitive[4].

La section de Châtillon-sur-Seine à Gray par Is-sur-Tille est concédée à la Compagnie des chemins de fer de l'Est par une convention signée le entre le ministre des Travaux Publics et la compagnie. Cette convention est approuvée à la même date par une loi qui déclare la ligne d'utilité publique[5].

La ligne est mise en service en plusieurs étapes : Troyes - Bar-sur-Seine le , Bar-sur-Seine - Châtillon-sur-Seine le , Châtillon-sur-Seine - Is-sur-Tille le et enfin la section située entre Is-sur-Tille et Gray est mise en service le [6].

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Ambulant postal

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Carte postale de la gare de Marey-sur-Tille comportant le timbre à date crénelé d'ambulant postal sur la ligne de Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille daté de 1910.

Un service d'ambulant postal a fonctionné sur cette ligne jusqu'au moins avant la première Guerre mondiale dans la section comprise entre Châtillon-sur-Seine et Is-sur-Tille. Les lettres étaient déposées dans les gares et, dans le train, un employé oblitérait la lettre avec un timbre à date rond à créneaux, typique des cachets d'ambulants postaux français du début du XXe siècle.

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Ouvrages d'art

Également appelé viaduc de la Vingeanne, le viaduc d'Oisilly de 295 m de long et de 19,20 m de haut situé près de Mirebeau-sur-Bèze en Côte-d'Or constitue le principal ouvrage d'art de cette ligne[7].

Déclin

Résumé
Contexte
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Horaire de la ligne en 1914.
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Horaire de la ligne en 1956.

La comparaison des deux tableaux d'horaire montre bien le déclin de cette ligne (comme d'ailleurs de toutes les autres lignes secondaires) sur environ 40 ans d'intervalle.

  • en 1914, 8 trains partaient chaque jour de Troyes, dont 4 effectuaient la liaison directe vers Gray et probablement la même chose dans l'autre sens.
  • en 1956, aucun train n'effectue la liaison directe vers Gray et au moins deux changements sont nécessaires.

La ligne ferme au service voyageurs le pour la section Châtillon-sur-Seine - Gray et le pour la section Troyes - Châtillon-sur-Seine.

Le trafic marchandises cesse entre Villars et Poinson et entre Mirebeau-sur-Bèze et Champagne-sur-Vingeanne le [6]. Ces tronçons sont toutefois utilisés pour des échanges de matériel.

Le trafic de trains de charbon à destination de Champagne cesse au début des années 2000 et la ligne a cessé d'être entretenue entre Mirebeau et Autrey-lès-Gray depuis.

La ligne est abandonnée entre Mirebeau et Is-sur-Tille en 2008 pour manque d'entretien (à l'époque, il y avait toujours trois gros clients: Dijon Céréales à Mirebeau et Lux et Ets J Soufflet à Lux). La desserte d'Autrey-lès-Gray depuis Gray est supprimée à son tour fin 2018[8].

Depuis 2013 existe le vélorail de la Vingeanne qui utilise le tronçon Champagne-La Fontaine à l'âne (commune d'Autrey-lès-Gray) via Broye-les-Loups, avec pour ambition d'étendre sa circulation jusqu'à la gare d'Autrey-lès-Gray et, d'autre part, jusqu'au viaduc d'Oisilly[9].

Cinéma

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La locomotive 140C38 du tournage conservée à Limoges.

C'est sur la ligne vers Santenoge en Haute-Marne que les scènes de train du film de Robert Lamoureux On a retrouvé la septième compagnie ont été tournées[10] en 1975 avec la locomotive à vapeur 140C38[11].

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Voir aussi

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