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La liste des souverains de l'Iméréthie énumère les souverains de l'Iméréthie, province occidentale de la Géorgie et centre du royaume avant la reconquête de Tbilissi en 1122 par David IV de Géorgie. Elle sert de refuge à la famille royale qui s'installe à Koutaïssi pendant l'invasion des Mongols. Elle constitue en 1258 au profit de David VI Narin un royaume indépendant qui est transformé en duché et rattaché à la Géorgie de 1330 à 1387.
Lors de la partition définitive du royaume uni de Géorgie en 1490, une branche de la dynastie des Bagratides se déclare indépendante en Iméréthie. Plusieurs principautés se détachent ensuite de l'Iméréthie: la Mingrélie et la Gourie vers 1491, l'Abkhazie vers 1665 et enfin la Svanétie vers 1750.
Son règne est marqué par l'ascension de la puissance des nobles et plusieurs principautés déclarent leur indépendance vis-à-vis de Koutaïssi. Meurt durant une bataille contre le dadiani de Mingrélie.
Voit son pouvoir s'affaiblir une fois son indépendance reconnue. Doit combattre les principautés de Gourie et de Mingrélie qui déclarent leur propre indépendance en 1491. Commence à lutter contre les Ottomans à partir de 1509.
Sous son règne, l'Iméréthie s'effondre sous les coups des Ottomans et des guerres civiles des principautés semi-indépendantes. Doit se soumettre une nouvelle fois aux Ottomans en 1578 et est même contraint à attaquer le Karthli voisin pour le compte du pouvoir ottoman.
Après avoir arrêté la révolte de Constantin III, doit se réfugier en Letchkhoumie alors que ses domaines sont envahis par Simon Ier de Karthli. Retrouve son trône grâce aux Ottomans mais subit une révolte des princes et est capturé par le dadian de Mingrélie.
Tente de se rapprocher de la Russie mais reste vassal des Ottomans, tout en concluant un accord avec le Karthli, vassal des Séfévides. Sous son règne, la principauté de Mingrélie gagne du pouvoir et continue à affronter Koutaïssi.
Vassal formel des Ottomans mais s'assujettit à la Russie éphémèrement en 1651. Vainqueur en politique intérieure, il soumet les rebelles de Mingrélie et de Gourie.
Placé sur le trône par sa maîtresse, la reine-mère Nestan Daredjan, après la conspiration du palais qui détrôna son prédécesseur. Est détrôné à son tour après une offensive du dadian de Mingrélie.
Profite du chaos instauré après le départ de son prédécesseur pour accéder au pouvoir. Il est toutefois renversé après mois d'un an de règne et retourne dans ses domaines, en Gourie.
Retourne au pouvoir après avoir chassé le Gouriéli et règne pendant 4 ans. Est renversé à son tour par une conspiration du pachalik d'Akhaltsikhé et de l'Empire ottoman.
Tente avec difficulté de redresser son royaume, mais, alors que ses relations avec le Karthli s'améliorent, il ne peut rien faire au sujet de ses vassaux, notamment la Gourie et la Mingrélie. Ces mêmes nobles le déposent et replacent sur le trône Artchil Ier.
Son avènement plonge l'Iméréthie dans une nouvelle guerre civile entre la noblesse avide de pouvoir. Deux ans de règne plus tard, il est vaincu par son prédécesseur qui reprend le pouvoir.
Restauré sur le trône à l'aide du royaume de Karthli et d'une partie de la noblesse réactionnaire. Ne peut s'accorder avec les Ottomans et est détrôné encore une fois deux ans plus tard.
De nouveau au pouvoir, il fait de sa vassalité avec les Ottomans sa principale priorité et pour cette raison, une partie de la noblesse pro-persane le détrône et le fait exécuter en Karthli.
Après avoir chassé du pouvoir le prince Gotcha, il tente toujours de regagner le pouvoir mais une autre révolte du palais organisée par le prince Abachidze lui fait rendre définitivement le trône.
Placé au pouvoir par une décision commune de son beau-père, Georges Abachidze, et des autorités ottomanes. Est chassé du pouvoir et assassiné par son propre beau-père.
Surnommé le «Faiseur de rois», il place d'abord les monarques à partir de 1696, avant d'assumer la royauté à son tour. Il doit partager la royauté en même temps que certains princes, avant de se faire à son tour déposer par le prince Georges Bagration.
Tente de s'imposer contre l'usurpateur Georges Abachidze à partir de 1702 et, grâce à l'aide des nobles, y parvient en 1707. Il est toutefois déposé par une révolte du prince de Gourie.
Fils de l'ancien roi Mamia Ier, il tente de s'imposer après l'assassinat de Georges VII. Il règne pendant un certain temps à Koutaïssi, avant de se faire renverser.
Met fin à la longue crise de succession au trône en arrivant au pouvoir. Réussit à entretenir de bonnes relations aussi bien avec les Ottomans que le Karthli et tente d'entretenir des relations avec la Russie.
Arrive au pouvoir avec de forts sentiments anti-ottomans, ce qui lui vaut plusieurs malheurs. Parvient malgré tout à s'allier avec certains représentants de la noblesse rebelle. Est détrôné par une puissante coalition ottomane.
Participe activement à la guerre russo-turque de 1768-1774 et tente de se mettre sous le protectorat russe. La paix entre la Russie et les Ottomans l'en empêche mais il continue à exercer une politique pro-russe jusqu'à la fin de son règne.
D'abord régent, il usurpe plus tard le trône contre l'héritier légitime mais ne règne que cinq ans et le royaume de Kartl-Kakhétie intervient pour le renverser.
Règne avec l'appui du royaume de Kartl-Kakhétie mais doit accepter la suzeraineté de la Russie en 1803. Lutte le reste de son règne contre les autorités russes, avant de se faire vaincre et de se réfugier à Trébizonde. Il n'abdique jamais et reste jusqu'à sa mort prétendant au trône.
Marie-Félicité Brosset, Histoire de la Géorgie, tome II: Histoire moderne de la Géorgie, réédition Adamant Media Corporation (ISBN0543944808), p.243-321.