Louis-Théodore Devilly, né à Metz le et mort à Nancy le , est un peintre français du XIXe siècle. Membre de l'École de Metz, il s'installe à Nancy en 1871, après l'annexion. Il est l'auteur de tableaux d'inspiration romantique, aux sujets parfois orientalistes.
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Descendant d'une famille de libraires messins, Louis-Théodore Devilly naît à Metz le [1]. Son père, Louis-Jean-Baptiste (1792-1826), qui était un notable messin, membre de l'Académie royale de Metz[2], décède en 1826. La librairie de son père est alors reprise par sa mère, Félicité Constance Gentil[3],[4],[5]. Le jeune Louis-Théodore est attiré par le dessin.
De 1833 à 1835, Louis-Théodore Devilly suit les cours de Laurent-Charles Maréchal, le chef de file de l'École de Metz[1]. Il gagne ensuite Paris, où il devient l'élève du peintre Paul Delaroche, à l'École des beaux-arts de Paris[1]. Ami de Decamps, d'Aimé de Lemud, de Diaz, de Théophile Gautier, Devilly pratique l'art de la gravure et celui de l'aquarelle[1]. Il participe au Salon de peinture et de sculpture de 1840 à Paris[6]. Il revient à Metz vivre de son art en 1841[1], ce qui ne l’empêchera pas de participer à d'autre expositions, notamment au Salon de 1852, où il reçoit une médaille d'argent[6]. Ses contemporains apprécient particulièrement ses grandes compositions réalistes, où ses talents de peintre d'histoire peuvent s'exprimer pleinement[1].
En 1864, Louis-Théodore Devilly est nommé directeur de l'École des beaux-arts de Metz. Après la Guerre franco-allemande de 1870, Devilly opte pour la France et quitte sa ville natale, rattachée à l'Empire allemand. Il s'installe à Nancy, où il prend la direction de l'École des beaux-arts. Après une carrière bien remplie, Louis-Théodore Devilly décède à Nancy le .
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