Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Jean le Lydien
fonctionnaire et écrivain byzantin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Jean le Lydien (Ιωάννης Λαυρέντιος Λυδός, en grec), ou Joannes Laurentius Lydus, est un fonctionnaire et écrivain byzantin du VIe siècle.
Remove ads
Sources
En dehors de ses écrits, les sources pour connaître Jean le Lydien sont deux notices dans la Bibliothèque de Photios (codex 180) et dans la Souda[1]. Pour son compte-rendu, Photios s'appuie sur la partie autobiographique de Jean (Magistratibus, III, 26-30)[2].
Biographie
Il nait en 491[3] à Philadelphie en Lydie, origine de son cognomen[4] « Lydus ».
À 20 ans, il part à Constantinople, espérant devenir secrétaire du divin consistoire[pas clair]. Aucun emploi n'étant disponible, il suit les cours de philosophie d'Agapios, un néoplatonicien élève de Proclos, cité favorablement par les auteurs anciens, notamment Photios (codex 242), Damascios et Christodore, principalement pour son œuvre de critique littéraire[5]. Jean acquiert ainsi une grande culture, ses écrits rassemblent des passages d'Aristote, Simplicius, une Esquisse de la philosophie platonicienne, Jamblique, Porphyre, Hermès Trismégiste et Proclos[6].
Grâce à Ammianus et à Zôticos[réf. nécessaire], il gravit rapidement les échelons et fait fortune[réf. nécessaire]. Il parvient à travailler dans l'administration de la préfecture du prétoire de l'Empire d'Orient durant les règnes d'Anastase (511-518) et de Justinien (527-565).
Il se retire en 551-552 après avoir atteint le grade de cornicularius.
Il meurt probablement entre 557 et 561, en se basant sur les traités de paix de la guerre lazique qu'il cite[7].
Remove ads
Œuvres
Résumé
Contexte
Ouvrages de Jean le Lydien
Pendant sa retraite forcée[réf. nécessaire], il s'occupe à la rédaction de livres sur l'histoire romaine, dont trois sont parvenus jusqu'à nous :
- De Ostentis (Περί Διοσημειῶν), sur l'origine et les progrès de l'art de la divination.
- De Magistratibus reipublicae Romanae (Περί αρχών της Ρωμαίων πολιτείας), rédigé vers 550[réf. nécessaire], intéressant pour les informations qu'il donne sur l'administration de Justinien.
- De Mensibus (Μηνολόγιον), histoire des différentes festivités du calendrier.
Les traités des Prodiges et des Mois sont dédiés à Gabriel, préfet de Constantinople en 543[8].
La valeur principale des livres de Jean le Lydien provient du fait que l'auteur fait usage de travaux aujourd'hui perdus d'autres auteurs antiques.
Il est aussi l'auteur d'un panégyrique de l'empereur commandé par Justinien lui-même et d'une histoire de sa campagne contre les Sassanides, mais ces deux ouvrages sont perdus, de même que ses compositions poétiques.
Transmission
Un manuscrit très important est le Caseolinus (BN suppl. gr. 257, sigla O), « Choiseul » en latin, découvert à Constantinople en 1785 par Jean-Baptiste-Gaspard d'Ansse de Villoison, nommé en hommage à l'ambassadeur de France près la Sublime Porte, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier (1752-1817) et donné à la Bibliothèque nationale en 1802[9].
Ce manuscrit daté du Xe siècle, qui contient les trois ouvrages de Jean[10], devait probablement faire partie de la collection du Phanariote Nicolas Mavrocordato[11] (1680-1730). Il est très dégradé, avec notamment plusieurs taches[12]. L''editio princeps est de Jean-Dominique Fuss[13].
Une copie réalisée en 1765 à Athènes a disparu en 1917 dans un incendie[14].
La tradition indirecte pour Jean le Lydien se fonde sur de diverses sources comme les autres écrits de Photios (sa correspondance et ses Amphilochia), des manuscrits juridiques, l'encyclopédie de Constantin VII Porphyrogénète ou le glossaire dit de Cyrille[15].
Remove ads
Notes et références
Bibliographie
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads