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Métro de Noisy-le-Grand

ancienne ligne de transport en commun à Noisy-le-Grand De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Métro de Noisy-le-Grand
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Le métro de Noisy-le-Grand est une ligne de transport du type navette hectométrique aujourd'hui abandonnée. Construite et inaugurée, elle n'a jamais été ouverte au public. Elle était équipée du système SK.

Faits en bref Terminus, Communes desservies ...
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Historique

Résumé
Contexte

Création

Le premier projet est annoncé en 1988 dans le cadre du « complexe Maille Horizon » du promoteur Christian Pellerin. La vocation de cette ligne de 518 mètres de long, de voies doubles, entièrement en tunnel, avec deux stations, était de faciliter l'accès à ce vaste projet immobilier en assurant une liaison rapide et continue entre le cœur du complexe et la gare de Noisy-le-Grand-Mont d'Est sur la ligne A du RER d'Île-de-France[1].

Le , le Syndicat des transports parisiens (STP) en autorise la construction. Le , la concession est accordée à la société Ligne Horizon[2]. En , Soulé est choisi pour installer, mettre en service et entretenir (pour la durée de la concession) la ligne et le matériel SK à Noisy-le-Grand[3],[4]. Il s'agissait de la première installation d'une ligne SK dans un environnement urbain, avec une fonction de rabattement sur un axe de transport lourd.

Le , les travaux sont terminés[2]. La ligne circule principalement dans un tunnel préexistant, construit deux décennies plus tôt en même temps que la dalle du Mont d'Est. Une seule courte section de tunnel nouveau, en pente prononcée, est creusée pour atteindre la station Maille Horizon.

En raison de la banqueroute du projet de Christian Pellerin, la ligne est mise en sommeil en car elle aboutit dans un champ. Un entretien régulier et une circulation à vide chaque mois sont cependant effectués, avec un coût annuel estimé à un million de francs (150 000 euros)[1].

Le , le Conseil d'administration du STP prend la décision d'autoriser la résiliation de la concession d'exploitation et de clore la ligne[5].

À l'abandon

Cet équipement appartient aux Établissements publics d'aménagement de Marne-la-Vallée (Épamarne), dépendant de l'État, qui reste responsable de son éventuelle démolition. Le matériel SK a été racheté par la RATP en 1996 ; elle assure son entretien. Aucune ouverture n'est envisagée ni envisageable[6].

Le matériel et les stations semblent en bon état[2] jusqu'en 2006[7]. Dès 2007 la station, les équipements et les installations électriques sont régulièrement vandalisés[8]. En 2010, selon le maire de la ville, Michel Pajon, la technologie est obsolète, les pièces de rechange indisponibles, les compétences techniques n'existent plus, les cabines ne sont plus entretenues depuis cinq ans. La RATP refuse de communiquer sur les coûts d'entretien[9]. Le site est prisé par les amateurs d'exploration urbaine[10].

Une étude est lancée en 2017 pour connaître le volume d'amiante utilisée dans les infrastructures du projet et l'éventuel rachat du matériel par la ville pour un euro symbolique[1].

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Permis de démolir, délivré le , portant sur l'ouvrage Mailles Horizon en sous-sol.

En , la démolition de la station terminus Mailles Horizon est entamée, afin de permettre la construction d'habitations sur le terrain[10]. Le tunnel, ainsi que la station Mont d'Est, ne seront cependant pas détruits[10].

En août 2020, la commune de Noisy-le-Grand annonce la reconversion du site de Mont d'Est à l'horizon 2023 en un « espace hybride underground chic » sur un niveau en surface et deux niveaux souterrains, comprenant un jardin, une brasserie, un bar à vin, une épicerie, une salle de concert, un espace de cotravail, une aire de jeux et un magasin éphémère[10]. D'abord envisagé à l'horizon 2023, cette reconversion a fait l'objet d'un appel à projets en avril 2022, pour une ouverture possible en 2025[11].

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Stations

Coût du projet

Soixante-dix millions de francs français (13,7 millions d'euros) auraient été investis dans ce projet dont 15 millions de francs à la charge de la commune.

Ce projet a fait l'objet d'observations de la part de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France en raison de l'importance des sommes dépensées en pure perte[12].

Littérature

Le système et son historique sont évoqués dans le roman Le Grand Paris d'Aurélien Bellanger.

Notes et références

Voir aussi

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