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système d'exploitation pour ordinateurs Apple De Wikipédia, l'encyclopédie libre
macOS (auparavant Mac OS X – prononcé en français : /mak o.ɛs dis/[2], puis OS X) est un système d’exploitation partiellement propriétaire[3] développé et commercialisé par Apple depuis , dont la version la plus récente est macOS Sequoia (version 15) lancée le 16 septembre 2024 pour le grand public. Avec iOS, iPadOS, watchOS, tvOS, visionOS et audioOS, il fait partie des systèmes d'exploitation d'Apple.
macOS | |
Disque d'installation de Mac OS X 10.5 Leopard | |
Langues | Français, allemand, anglais, arabe, catalan, chinois simplifié, chinois traditionnel, coréen, croate, danois, espagnol, finnois, grec, hindi, hongrois, hébreu, indonésien, italien, japonais, malais, norvégien, néerlandais, polonais, portugais, roumain, russe, slovaque, suédois, tchèque, thaïlandais, turc, ukrainien, vietnamien |
---|---|
Type de noyau | Noyau hybride |
État du projet | Actif |
Plates-formes | ARMv8, X86-64 et PowerPC (jusqu'en 2011) |
Entreprise / Fondateur |
Steve Jobs |
Entreprise / Développeur |
Apple |
Licence | Licence propriétaire et Apple Public Source License |
États des sources | Source fermée (plusieurs composants tel Darwin sont open source[1]) |
Écrit en | C++, Objective-C, Swift et C |
Première version | |
Dernière version stable | 15.0.1 (24A348) |
Dernière version avancée | 15.1 bêta 4 (24A5074a) |
Méthode de mise à jour | Réglages Système (10.14+) Mac App Store (10.7–10.13) Mise à jour logicielle Apple (10.0–10.6) |
Environnement de bureau | Aqua et Cocoa |
Site web | apple.com/macos |
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macOS est le successeur de Mac OS Classic, la principale série des systèmes d'exploitation d'Apple depuis . Contrairement à ses prédécesseurs, macOS fait partie de la famille des systèmes d'exploitation Unix et est fondé sur les technologies développées par NeXT depuis le milieu des années 1980 jusqu'au rachat de la société par Apple en . La première version du système est Mac OS X Server 1.0, commercialisée en , suivie par une version orientée pour le grand public en .
À l'exception de Mac OS X 10.7 (Lion), les versions successives de macOS ont reçu la certification officielle UNIX 03 de l'Open Group pour les Macs à processeur Intel à partir de Mac OS X 10.5 (Leopard)[4] et pour les Macs à processeur Intel et Apple Silicon à partir de macOS 11 (Big Sur)[5].
La version serveur de macOS est architecturalement identique à la version grand public, mais incorpore des logiciels facilitant la mise en place et l'administration de réseau informatique, de serveur de messagerie électronique et de serveur de fichiers Samba, entre autres. À partir de Mac OS X 10.7, la version serveur d'OS X fut une simple extension du système de base, téléchargeable depuis le Mac App Store.
Le , lors de la WWDC 2016, Apple annonce que le système ne s'appellera plus OS X mais macOS avec macOS Sierra (version 10.12). La dernière version de macOS est macOS Sequoia.
Malgré son nom suggérant qu’il est la « version 10 » de Mac OS Classic, et bien qu'il succède effectivement à Mac OS 9, Mac OS X a un historique presque totalement indépendant des précédentes versions de Mac OS. Mac OS X est fondé sur le noyau Mach et sur l’implémentation BSD d'Unix, qui ont été incorporés à NeXTSTEP, le système d’exploitation orienté objet développé par la société fondée par Steve Jobs après son départ d’Apple en 1985, NeXT[6]. Pendant l’absence de Jobs, Apple a également tenté de constituer un système d’exploitation « nouvelle génération » avec le projet Copland, sans grand succès. De nombreuses rumeurs de l'époque laissaient penser qu'Apple allait racheter le système BeOS pour créer son nouveau système. L'annonce du rachat de NeXT, accompagné de la réintégration de Steve Jobs d'abord comme conseiller puis comme PDG d'Apple, fut une énorme surprise.
Finalement, le système d’exploitation de NeXT, jusque-là dénommé OPENSTEP, fut choisi par Apple pour former la base de son prochain système, d’où son achat de NeXT, espérant convaincre les développeurs d’applications par sa richesse de fonctions de passer à cette nouvelle plate-forme[7]. Jobs fut réengagé, et plus tard retrouva la tête de la société, dirigeant la transformation du système facile d’accès aux développeurs qu’était OPENSTEP vers ce qui allait être accueilli plus tard par les utilisateurs d’Apple, un projet arborant à ce moment le nom de Rhapsody. Rhapsody évolua plus tard en Mac OS X, un nom qui évoquait non seulement le passage de Mac OS 9 à Mac OS X (10 en chiffres romains) mais également le passage au monde UNIX dans lequel la lettre X est très utilisée, notamment dans les bibliothèques graphiques X11.
OS X a évolué au cours de ses différentes versions, mettant l’accent vers un « mode de vie numérique » (le digital hub en anglais), tel que présenté avec la suite iLife et l'ensemble bureautique iWork. Dans les premières versions de Mac OS X, la compatibilité avec les versions précédentes des systèmes d’exploitation Apple a été conservée.
WWDC 2016, Apple a choisi de renommer OS X en macOS afin d'harmoniser le nom avec les autres différents OS de la marque (iOS, iPadOS, watchOS, tvOS).
Durant la WWDC 2020, Apple a choisi de passer macOS à la 11e version et ainsi d'adopter la nomenclature d'iOS.
Mac OS 9, avec son multitâche coopératif, son absence de protection de la mémoire et héritier de tout l'historique des versions précédentes, était de fait considéré par beaucoup, y compris par Apple, comme étant un système très limité. La « base » a été remplacée par un UNIX, plus précisément un micro-noyau enrichi XNU (Darwin et BSD).
L'interface graphique (désormais appelée Aqua) a été enrichie et revue ; elle garde certains principes-clés comme la barre de menus unique, et en ajoute d'autres comme Exposé, tout en conservant le principe-clé d'ergonomie qui a fait le succès des Macintosh. De plus, l'apparition d'un Dock, la réaction de l'interface aux actions de l'utilisateur par des animations, l'utilisation de la transparence, des couleurs plus vives voire de métal brossé marquèrent considérablement le passage depuis Mac OS 9. C'est également avec cette transition que trois nouveaux types d'interfaces pour créer des applications sont apparus : Classic, un environnement recréant celui de Mac OS 9 afin d'y faire fonctionner les applications qui y sont liées ; Carbon, une interface C permettant un portage simple de Mac OS 9 à OS X ; et finalement Cocoa, une interface Objective-C permettant le développement de nouvelles applications entièrement intégrées à l'aspect de Mac OS X (Cocoa peut également être utilisé en Java (obsolète depuis 2005 et Mac OS X 10.4), en Python et Ruby).
Les avantages de disposer d'une base UNIX pour le système sont :
Étant un système propriétaire destiné exclusivement aux matériels Apple, sa popularité est intimement liée aux ventes des Mac sur lesquels il est préinstallé et pour lesquels il est spécifiquement développé. Le système d'exploitation comptait 75 millions d'utilisateurs à travers le monde en juin 2009, selon Phil Schiller, un dirigeant du fabricant californien[8]. Le site AppleInsider a annoncé qu'ils étaient 100 millions en octobre 2018[9].
Sur le marché des systèmes d'exploitation d'ordinateurs personnels, macOS a connu une envolée à partir de 2005, avec une part relative multipliée par quatre en quinze ans. La plupart des statistiques, dont celles des fréquentation des sites web[10], permettent d'estimer que macOS représente aujourd'hui environ 10 % de ces systèmes d'exploitation (il convient néanmoins de considérer ce chiffre avec précaution, car il ne prend en compte que les internautes).
Malgré son faible nombre d'utilisateurs par rapport à celui de Microsoft Windows, macOS n'en demeure pas moins très médiatisé, en partie grâce à une communication organisée de la part d'Apple. Le principe du teasing et une politique de secret alimentent considérablement les discussions qui se rapportent à macOS ou aux Mac, lesquelles gravitent souvent autour d'une opposition macOS / Windows où « s'affrontent » les partisans de chaque « camp », à l'image de la campagne publicitaire télévisée d'Apple Get a Mac. L'environnement Mac bénéficie également du soutien de communautés d'utilisateurs, indépendantes du constructeur, généralement organisées autour de magazines en ligne et de forums spécialisés dans cette thématique.
Après l'adoption par Apple de processeurs Intel pour ses Mac en 2006, il a été possible d'installer sur ces derniers d'autres systèmes d’exploitation conçus pour des processeurs x86 (par exemple : Windows 7, Windows 8 et Windows 10, ainsi que la plupart des systèmes Linux[11]) en utilisant Boot Camp, ce qui a contribué à populariser le système. Certains amateurs ont réussi à installer macOS sur PC en le modifiant pour qu'il puisse accepter ces derniers : les hackintosh sont les PC faisant tourner ces versions de macOS.
L'interface reprend l'essentiel de l'environnement des systèmes d’exploitation de Mac : le glisser-déposer y est profondément intégré, les dossiers à ouverture automatique sont conservés, la barre de menus unique et dans celle-ci le « menu Pomme » également. Aqua intègre certains éléments repris de NeXT, comme le Dock et la navigation dans les dossiers par colonnes.
À la sortie de macOS (anciennement OS X), différents groupes d’utilisateurs ainsi que certaines figures historiques du Mac ont émis des critiques sur la nouvelle interface, qui selon eux avait de trop importantes différences avec celle des précédentes versions du système d’exploitation.
OS X Yosemite a introduit une mise à jour majeure de l'interface en introduisant des couleurs vives, le flat design et de la transparence.
macOS Big Sur a introduit une nouvelle mise à jour majeure de l'interface en introduisant une nouvelle palette de couleurs, un Dock et une barre des menus épurés, de nouvelles icônes et le neumorphisme.
/System/Library/CoreServices/Applications
Et deux logiciels professionnels peuvent être ajoutés en option à l'achat du Mac depuis le site internet d'Apple (apple.com) :
macOS étant un système UNIX, les fonctions et commandes de base d'UNIX sont présentes et permettent un accès souple à différentes fonctionnalités sans passer par des menus graphiques.
Il n'existe que peu de virus informatiques connus à ce jour sous macOS[12],[13],[14]. Seuls des programmes malveillants tel Opener (également nommé Renepo), qui ne se propage pas par lui-même et doit être installé par l’utilisateur pour fonctionner, ont pu défrayer la chronique. Il ne s’agit donc pas d’un virus, ni d’un cheval de Troie, mais d'un ver, bien qu'Apple le réfute en contredisant la communauté des experts en sécurité ainsi que la définition même de ce type de programme malveillant[15]. Le virus Newton se contentait de déplacer les éléments du bureau en fonction des mouvements de l'ordinateur[16], et Hacktool Underhand, était en fait une erreur dans la mise à jour d'un anti-virus commercial. En , on découvre le cheval de Troie Leap-A (ou Oompa-A) qui se propage via la messagerie instantanée iChat. La principale menace concernant ce système d'exploitation est l'installation de codes malveillants Windows par des outils Java, donc inefficaces.
La sécurité du système provient notamment de la faible proportion de machines Apple dans le parc informatique mondial (2 % en 2006), un virus exploitant une faille Mac ayant automatiquement moins de cibles potentielles que s'il est conçu pour s'attaquer à Microsoft Windows. En , il a été annoncé lors d'une conférence d'experts de la sécurité (Black hat) qu'OS X est moins sécurisé que Windows 7[17]. De plus, durant une période de trois ans (2008-2011), 1 151 failles de sécurité majeures ont été trouvées sous macOS, ce qui est très proche des 1 325 de Microsoft Windows[18]. En , la firme Kaspersky Lab a publié le résultat d'une étude indiquant qu'OS X contient deux des dix principales failles de sécurité présentes dans les ordinateurs, les huit autres étant imputées à Adobe, Oracle et Nullsoft[19].
Les ordinateurs Mac gagnant depuis 2007 des parts de marché sur les PC, les pirates informatiques s’intéressent désormais de plus en plus à Apple. Ainsi en , avec le logiciel malveillant MacDefender, puis quelques mois plus tard avec le cheval de Troie FlashBack, la sécurité de macOS est apparue comme étant relative. Ce logiciel malveillant aurait d'ailleurs infecté 650 000 Mac[20],[21]. Des sites donnent des conseils pour endiguer l'infection[22],[23]. Apple fournit une mise à jour supprimant ce cheval de Troie, mais uniquement pour les versions 10.6 et 10.7 de macOS, les personnes utilisant de plus anciennes versions restant exposées[24].
En 2012, Kaspersky Lab a ajouté à sa liste approximativement 130 nouvelles signatures de chevaux de Troie pour macOS. C'est 30 % de plus qu'en 2011, et 600 % de plus qu'en 2010[25]. La raison indiquée par le rapport cité est la popularité de macOS parmi les businessmen et les personnalités politiques. En effet, les données présentes sur leurs ordinateurs peuvent avoir beaucoup de valeur et les chevaux de Troie permettent d'y accéder.
Au fur et à mesure des mises à jour de macOS, Apple s'est toutefois efforcée d'améliorer la sécurité d'OS X. Tout d'abord en mettant en place un fichier, dénommé XProtect.plist et mis à jour automatiquement en tâche de fond. Ce fichier référence les principales signatures de malwares détectés par Apple, et avertit clairement l'utilisateur lorsqu'il tente d'ouvrir un logiciel malveillant. Par la suite, Apple a ajouté une fonction appelée Gatekeeper. Le principe est que par défaut, seules les applications signées puissent être ouvertes par l'utilisateur (ce comportement est aisément modifiable par l'utilisateur dans les Préférences Système). Ainsi, si une application n'est pas signée, un message d'erreur s'affiche et l'application ne s'ouvre pas. L'intérêt est que si un logiciel malveillant est détecté par Apple, cette dernière peut aisément révoquer sa signature numérique et ainsi empêcher l'exécution du logiciel par des utilisateurs inexpérimentés (ces derniers sont souvent la cible principale des logiciels malveillants). Enfin, Apple ajouta ou améliora des fonctions existantes, comme la distribution aléatoire de l'espace d'adressage (ASLR), le sandboxing, ou encore la séparation des processus dans Safari 5.1[26].
macOS permet de gérer les disques durs dans plusieurs systèmes de fichiers différents :
HFS+ et HFSX peuvent être journalisés, ce qui évite les erreurs d'écriture lors d’un éventuel plantage. Cette fonction peut être activée à la volée par l'utilitaire de disque.
L'utilitaire de disque de macOS propose toujours le format sensible à la casse[27].
Mac OS X 10.7 « Lion » a introduit la possibilité de chiffrer un disque entier[28] avec le système de protection FileVault.
Depuis l'arrivée des ordinateurs Apple équipés de processeurs Intel, les schémas de partition de disque dur utilisés par défaut ont changé, notamment afin de s'adapter au programme de démarrage EFI fourni par Intel en remplacement de l'Open Firmware utilisé sur les Mac PowerPC.
macOS offre nativement la possibilité de créer une matrice de disques RAID logicielle, afin d'optimiser les performances du stockage (matrice entrelacée RAID 0), d'améliorer la fiabilité en cas de panne d’un disque (matrice en miroir RAID 1) ou de constituer un gros disque en joignant plusieurs disques plus petits (matrice concaténée JBOD). Cette fonctionnalité est gérée par l'utilitaire de disque.
Des logiciels de tierce partie (tels que SoftRAID) permettent de créer une matrice logicielle RAID 5 (volume agrégé par bandes à parité répartie) qui allie les avantages du RAID 0 et du RAID 1.
Son noyau Open Source XNU est un noyau hybride fondé sur le micro-noyau Mach et une version d'UNIX issue de BSD 4.4 lui assurant la compatibilité POSIX. Au-dessus de cet ensemble, Apple a greffé d'autres technologies stratégiques dont certaines sont héritées du défunt système NeXTSTEP. Apple a joint à Mac OS X sa technologie multimédia QuickTime.
L'affichage 2D (CoreGraphics) rassemble QuickDraw et Quartz. Ce dernier est le moteur d'affichage ultra-moderne qui gère nativement le format PDF, la transparence et la transition par-point vers le vectoriel.
Mac OS X possède une interface appelée Aqua, différente de celles des anciens systèmes Macintosh (Platinum (en), dont une chimère est disponible sur certaines distributions Linux), dont les programmes tournent sur le nouveau système grâce à une version améliorée de Mac OS 9, la version 9.2.2, intégrée au système dans l'environnement baptisé Classic. Toutefois, Classic ne fonctionne pas avec des versions de Mac OS X supérieures ou égales à la version 10.5 (Leopard) ni de façon générale sur aucun poste Apple à processeur Intel.
Le portage des applications est simplifié grâce à l’environnement de programmation Carbon qui est une réécriture pour Mac OS X des API de Mac OS. Carbon est utilisé pour les applications multiplateformes en raison de sa ressemblance avec l'API Win32 de Windows.
Enfin, l'environnement Cocoa, évolution de l'API d’OpenStep, est l’environnement natif du système. Cocoa est conçu et programmable en Objective-C ou en Java (la prise en charge de Cocoa pour Java a récemment été abandonnée mais est toujours présente) et est orienté objet. Les applications programmées en Cocoa peuvent profiter de certains apports du système X (10, et non X Window), tels que les services, unifiés, disponibles pour toutes les applications les prenant en charge (dictionnaire unifié, recherche Internet, etc.). De plus, Cocoa utilise des ressources de la CoreFoundation, système unifié permettant aux développeurs de n'avoir à s'occuper que de l'interface (et encore, sa gestion est simplifiée par Interface Builder) et des fonctions essentielles du logiciel, sans avoir à s'occuper du reste. La CoreFoundation contient tout particulièrement CoreImage et CoreData depuis Mac OS X 10.4 « Tiger ». D'ailleurs, à partir de sa version 4.5.0, le Toolkit Qt s'appuie sur Cocoa pour fournir des bibliothèques 64 bits, Carbon étant une interface uniquement 32 bits.
Fondé sur un environnement NetBSD, OpenBSD et FreeBSD, il permet avec Apple X11, fondé sur XFree86, le portage simple des applications développées pour d’autres systèmes de type Unix comme GNU/Linux ou BSD. X11 utilise par défaut l'interface graphique Quartz Window Manager, à moins d'installer des environnements X11 portés sur OS X, tels que GNOME, KDE, Oroborus ou Xfce.
L'intégration et la fluidité des applications utilisant X11 dans Mac OS X laissent cependant à désirer comparé à ce qu'a accompli Apple pour l'environnement Classic et par rapport à l'expérience qu'on peut avoir nativement sous Linux. De même, les logiciels « X11 » possèdent une interface éloignée de celle des logiciels traditionnels pour Mac OS X. Pour ces raisons, de nombreux utilisateurs de Mac OS X tendent à rejeter les applications utilisant X11.
Java a été fourni préinstallé en standard à partir de Mac OS 10.2 « Jaguar » et jusqu'à Mac OS 10.6 « Snow Leopard ». Java 5 et Java 6 étaient directement pris en charge par Apple. Depuis la sortie de Mac OS 10.7 « Lion » et de Java 7 en juillet 2011, cet environnement doit être téléchargé depuis le site web d'Oracle pour pouvoir être utilisé.
Plusieurs projets sont dédiés au portage simple des applications Linux ou UNIX, tels que Fink (orienté Debian GNU/Linux) ou MacPorts (ex Darwinports, orienté *BSD).
Le projet Wine (anciennement Darwine sous Mac OS X) a pour objectif de permettre l'utilisation sans portage d'applications Windows sous macOS. Une autre approche consiste à exécuter ces applications sous Windows dans macOS, au travers de logiciels de virtualisation (tels que VMware Fusion ou Parallels Desktop) qui offrent la possibilité de les intégrer totalement à l'environnement graphique d'Apple. Plus généralement, la plupart des applications pour lesquelles on dispose du système d'exploitation correspondant (version antérieure de Mac OS, GNU/Linux, MS-DOS, OS/2, Solaris, Android, etc.) peuvent être utilisées sans portage sous macOS grâce aux logiciels d'émulation (p. ex. QEMU) ou de virtualisation disponibles.
Version | Surnom | Firmware | Processeur | Jeu d'instructions | Noyau | Classic | Date de commercialisation | Dernière version | Fin de la prise en charge | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Kind | KEXT | Noyau | |||||||||
Rhapsody Developer Release | Grail1Z4 / Titan1U | Open Firmware | PowerPC | PPC32 | PPC32 | PPC32 | 32 bits | Mac OS 8 | DR2 () |
- | |
BIOS | Intel | IA-32 | IA-32 | IA-32 | NC | ||||||
Mac OS X Server 1.0 | Hera | Open Firmware | PowerPC | PPC32 | PPC32 | PPC32 | Mac OS 8.5.1 | 1.2 V3 () |
- | ||
Mac OS X Developer Preview | Kodiak[30] | - | DP4 () |
- | |||||||
Mac OS X Bêta Publique | Cheetah | Mac OS 9.0.4[31] | - | ||||||||
Mac OS X 10.0 | Cheetah | Mac OS 9.1 et plus tard |
10.0.4 () |
2004 | |||||||
Mac OS X 10.1 | Puma | 10.1.5 () |
2005 | ||||||||
Mac OS X 10.2 | Jaguar | PPC32 (PPC64[32]) |
10.2.8 () |
2006 | |||||||
Mac OS X 10.3[33] | Panther | PPC32 PPC64 |
32 bits | 10.3.9 () |
2007 | ||||||
Mac OS X 10.4[34] | Tiger | PPC32 PPC64 (CLI) |
10.4.11 () |
||||||||
EFI32(IA-32 Mode) EFI32(Intel 64 Mode)[35] |
Intel | IA-32 PPC32 Intel 64[35] (CLI) |
IA-32 | IA-32 Intel 64[36] |
NC | (10.4.4) | |||||
Tiger (Universel) | Open Firmware EFI32(IA-32 Mode) EFI32(Intel 64 Mode) |
PowerPC Intel |
PPC32 IA-32 PPC64 (CLI) Intel 64 (CLI) |
PPC32 (PowerPC) IA-32 (Intel) |
PPC32 IA-32 PPC64 Intel 64 |
(Server 10.4.7) | |||||
Mac OS X 10.5 | Leopard | PPC32 PPC64 IA-32 Intel 64 |
10.5.8 () |
||||||||
Mac OS X 10.6 | Snow Leopard | EFI32(IA-32 Mode) EFI32(Intel 64 Mode) EFI64 |
Intel | IA-32 PPC32 Intel 64 |
IA-32 Intel 64 |
IA-32 Intel 64 |
32 bits 64 bits |
10.6.8 V1.1 () |
[37] | ||
Mac OS X 10.7 | Lion | EFI32(Intel 64 Mode) EFI64 |
Intel 64 | IA-32 Intel 64 |
Intel 64 | 10.7.5 () |
|||||
OS X 10.8 | Mountain Lion | EFI64 | Intel 64 | Intel 64 | 64 bits | [38] | 10.8.5 (12F37)
() |
||||
OS X 10.9 | Mavericks | [39] | 10.9.5 (13F1911)
()[40] |
||||||||
OS X 10.10 | Yosemite | [41] | 10.10.5 (14F2511)
()[42] |
||||||||
OS X 10.11 | El Capitan | [43] | 10.11.6 (15G21013) ()[44] |
||||||||
macOS 10.12 | Sierra | 10.12.6 (16G2136) () |
|||||||||
macOS 10.13 | High Sierra | 10.13.6 (17G14042) () |
|||||||||
macOS 10.14 | Mojave | 10.14.6 (18G9323) () |
|||||||||
macOS 10.15 | Catalina | Intel 64 | 10.15.7 (19H2026) () |
||||||||
macOS 11 | Big Sur | Intel 64
ARM |
[45] | 11.7.10 (20G1120) () |
|||||||
macOS 12 | Monterey | 12.7.4 (21G920) ()[46] |
|||||||||
macOS 13 | Ventura | 13.6.6 (22G74) ()[47] |
|||||||||
macOS 14 | Sonoma | 14.4.1 (23D60) ()[48] |
|||||||||
macOS 15 | Sequoia | 15.0.1 (24A348) () |
|||||||||
Version | Surnom | Firmware | Processeur | Kind | KEXT | Noyau | Noyau | Classic | Date de commercialisation | Dernière version | Fin de la prise en charge |
Jeu d'instructions |
Note : PPC64 est seulement pour UCT PowerPC G5 ; Intel 64 est seulement pour UCT Intel 64 ; IA-32 est pour tous les UCT Intel ; PPC32 est pour les processeurs PowerPC et Intel pour la version 10.4 à 10.6.
Par ailleurs, à chaque version de macOS (anciennement OS X) correspond une version de macOS Server (anciennement Mac OS X Server), le numéro de la version ayant été synchronisé à partir de Mac OS X 10.0. En effet, Mac OS X Server 1.0 n'était qu'un portage rapide d'OpenStep, tandis que les versions 10 sont, quant à elles, fondées sur macOS.
OS X a été programmé dès le départ de façon à pouvoir être facilement adapté à une autre architecture processeur[49]. C'est l'ordre que Steve Jobs avoue (le lors de la WWDC 2005) avoir donné à ses équipes dès le début de la conception de Mac OS X, tout en rajoutant « Just in case … » (« Au cas où … »)[50] avec un air amusé. Ce projet a cependant été gardé secret par Apple.
La première version de Mac OS X pour Intel est ainsi diffusée au grand public, à sa plus grande surprise, le en même temps que la sortie des nouvelles gammes MacBook Pro et iMac ; c'est une 10.4.4 en version Universal binaries (compatible à la fois avec Intel et PowerPC). Ceci a marqué la rupture complète avec les processeurs PowerPC, la raison invoquée alors par Steve Jobs étant l'éventail plus limité des modèles de processeurs PowerPC.
La dernière version de Mac OS X pour processeurs PowerPC est la 10.5.8 (Leopard). La version 10.6 (Snow Leopard), intégrant le 64 bits, et toutes les versions suivantes, ne fonctionnent que sous processeur Intel : les processeurs PowerPC ne sont ainsi plus pris en charge à partir de cette version du système d'Apple.
macOS Big Sur marque le début de la transition des ordinateurs Apple des processeurs Intel x86-64 vers des processeurs ARM, appelés « Apple Silicon ». macOS Big Sur est ainsi diffusé au grand public le en même temps que la sortie des nouveaux MacBook Air, MacBook Pro 13" et Mac mini avec la nouvelle puce Apple M1[51].
Une seconde version de la puce Apple Silicon (Apple M2) est présentée lors de la WWDC 2022, une troisième (Apple M3) en 2023 et une quatrième (Apple M4) en 2024.
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