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Maison à Bar
château fort français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Maison à Bar est une ferme fortifiée située au Mont-Dieu, en France[1].
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Description
Le bâtiment, très allongé, est encore partiellement entouré de fossés. Au milieu du bâtiment, une tour carrée dispose d'une bretèche, permettant par le passé de défendre le pont-levis. Les ouvertures sont rares et étroites[2].
Détail des ouvertures Entrée Face nord
Localisation
Cette ferme fortifiée, au milieu des pâturages, au pied de la Baret à proximité du canal des Ardennes[3], est implantée sur la commune de Tannay-le-Mont-Dieu, à la limite septentrionale de cette commune et des communes de La Neuville-à-Maire et de Vendresse, dans le département français des Ardennes. Le sentier de grande randonnée 14 passe à 300 mètres.
Historique
Résumé
Contexte
Ce bâtiment est une ancienne dépendance des chartreux du Mont-Dieu[2]. La date de construction n'est pas connue avec précision. La construction doit remonter à la fin du XVIe siècle et début du XVIIe siècle[4]. Une taque de cheminée est datée de 1626[4]. Trois activités y sont alors exercées : l'élevage, la pêche, l'échange de denrées par l'intermédiaire de bateaux rejoignant la Meuse[4].
Déclaré bien national et vendue à la Révolution, cette ferme devient la propriété de Jean Abraham André Poupart de Neuflize, le futur baron Poupart de Neuflize, manufacturier protestant de Sedan, fils du manufacturier de même nom[5]. Inquiété un moment pendant la Terreur, il s'y installe discrètement à quelques reprises[6], ainsi que son épouse, Adélaïde Dumoustier de Vastre, près d'un ami qui exploitait cette ferme fortifiée pour leur compte et qui était également maire de la commune du Mont-Dieu[7]. À quelques kilomètres de la ferme, la chartreuse du Mont-Dieu est alors transformée en prison pour tous les suspects de visées contre-révolutionnaires. Jean Abraham André Poupart de Neuflize décède en 1810. Huit ans plus tard, en 1818, son épouse, cette même Adélaïde Dumoustier de Vastre revend ce bien à Jean-Nicolas Gendarme, célèbre industriel des Ardennes[4].
Sa situation isolée, entourée d'herbages humides et en partie marécageux, cause de maladie du bétail, explique l'abandon de cette propriété dans la deuxième partie du XIXe siècle[4].
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1926[1]. Il a été restauré dans les dernières décennies du XXe siècle[4].
Références
Annexes
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