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María Silva Cruz

anarchiste espagnole De Wikipédia, l'encyclopédie libre

María Silva Cruz
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María la Libertaire

Faits en bref Naissance, Décès ...

María Silva Cruz, surnommée María La Libertaire, née le à Benalup-Casas Viejas et fusillée le à Cadix, est une militante anarchiste et syndicaliste libertaire espagnole.

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Biographie

Résumé
Contexte

Maria Silva Cruz nait le à Benalup-Casas Viejas dans une famille de journaliers et de charbonniers du village de Casas Viejas en Andalousie[1].

Son père Juan Silva González est membre de la Confédération nationale du travail. Sa grand-mère lui lit des romans anarchistes à haute voix.

, pendant la Seconde République espagnole, elle participe à l'insurrection organisée par la Confédération nationale du travail (anarcho-syndicaliste) dans sa ville natale de Casas Viejas, aujourd'hui appelée Benalup-Casas Viejas, en Andalousie.

Le , la garde d’assaut républicaine est envoyée pour mettre fin aux troubles, c'est le massacre de Casas Viejas.

La cabane de son grand-père, Francisco Cruz Gutiérrez, alias Seisdedos est mise à feu par les gardes d’assaut. Maria parvient à s’échapper avec un jeune garçon par une petite fenêtre. Six personnes périssent brulées et deux autres sont fauchés par les balles en s’enfuyant par la porte[2].

Elle est finalement arrêtée le . Emprisonnée pendant deux semaines à Medina Sidonia, puis transférée à Cadix, elle est libérée au bout d'un mois supplémentaire.

Elle s'installe à Cadix où elle rencontre le militant anarchiste Miguel Perez Cordon[3] avec qui elle vit en union libre à Madrid. Elle a un fils au début de .

Elle revient vivre en Andalousie, à Ronda.

Lorsqu'éclate le coup d'État nationaliste des 17 et 18 juillet 1936, Miguel se réfugie dans les montagnes. Maria reste seule à la maison avec son fils.

La Guardia Civil l'arrête. Elle est fusillée, sans procès, le .

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Bibliographie

  • Guillaume de Gracia, 1933 : L’Andalousie à deux doigts du brasier révolutionnaire, Alternative libertaire, no 224, , texte intégral.
  • La Libertaire sur le point de périr 74 ans plus tard, El País, , texte intégral.
  • (es) José Luis Molina Gutierrez, Casas Viejas, del crimen a la esperanza. María Silva « Libertaria » y Miguel Pérez Cordón : dos vidas unidas por un ideal (1933-1939), Cadix, Almuzara, 2008, notice, (OCLC 298931384).
  • (es) Beatriz Toledo Marín, María Silva Cruz, ASODECO, 2006, notice.
  • (es) Gérard Brey, Compte rendu de l’ouvrage de José Luis Gutierrez Molina, Casas Viejas. Del crimen a la Esperanza. María Silva « Libertaria » y Miguel Pérez Cordón: dos vidas unidas por un ideal (1933-1939), Cahiers de civilisation espagnole contemporaine, 4|2009, texte intégral.
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Notes et références

Liens externes

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