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Marie Isabelle
modiste, dresseuse de chevaux, femme d'affaires et autrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Marie Isabelle, née Marie Stéphanie Simonin le à Metz et morte le dans le 7e arrondissement de Paris[1], est une dresseuse de chevaux et femme d'affaires française.
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Biographie
Fille de cordonnier, Marie Stéphanie Simonin naît à Metz en 1810[2],[3]. Modiste puis figurante au théâtre du Gymnase, elle épouse à Londres, le , un fonctionnaire du ministère de l'Instruction publique, Étienne Isabelle[4],[5].
Marie Isabelle invente en 1854 une méthode de dressage de chevaux utilisant le surfaix, qu'elle baptise « surfaix-cavalier »[6],[7]. Elle en dépose le brevet le à Paris[8].
Elle l'enseigne à l'école de cavalerie de Saumur de à , puis à l'école de cavalerie de Maidstone Barracks au Royaume-Uni à partir de 1856, année de la mort de son mari[9].
En 1874, alors établie à Châteauroux, elle retrouve, en vertu de l'article 18 du Code civil, la nationalité française[3] que l'annexion de l'Alsace-Moselle par l'Allemagne lui avait fait perdre.
Elle meurt d'une méningite le , au 42 rue de Sèvres à Paris, dans un hôpital temporaire[10].
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Publications
- Isabelle Marie madame, née Simonin, Surfaix, dit surfaix cavalier, pour le dressage des chevaux, et son mode d'application, Paris, , 3 p.[8]
- Marie Isabelle, Surfaix Cavalier, a New System of Breaking-in and Training Horses, Londres, Bosworth et Harrison,
- Marie Isabelle, Dressage par le surfaix-cavalier des chevaux de cavalerie, d'attelage et de course en six et douze leçons, nouvelle méthode, Paris, Plon, , lire en ligne sur Gallica
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Bibliographie
- Gabrielle Houbre, Histoire de la grandeur et de la décadence de Marie Isabelle, modiste, dresseuse de chevaux, femme d'affaires, etc., Perrin, (ISBN 2-262-01889-8)
Notes et références
Liens externes
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