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Marie-Ève Lacasse

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Marie-Ève Lacasse
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Marie-Ève Lacasse, née en 1982 à Hull dans la région de l'Outaouais au Canada, est une autrice et journaliste canadienne naturalisée française en 2013[1]. Elle est également journaliste-reporter à Libération[2].

Faits en bref Alias, Naissance ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Enfance et études

Marie-Ève Lacasse grandit en banlieue d'Ottawa, au Canada. Elle est scolarisée au Collège Saint-Joseph de Hull (en), au Collège Jean-de-Brébeuf à Montréal[3] et à l'Université de Montréal. Elle publie un premier recueil de nouvelles à quatorze ans, Masques, qui remporte le Prix Littéraire Le Droit. L'année suivante, elle découvre la France grâce à un concours littéraire organisé par le journal culturel Voir[4]. Ce voyage sera déterminant et l’orientera vers ce pays où elle émigre en 2003, avec une bourse d'études. Elle obtient en 2007 un Master de Lettres Modernes à l'Université Paris VII.

Vie professionnelle

Après Masques (1997), deux romans suivent sous le pseudonyme de Clara Ness : Ainsi font-elles toutes[5],[4] (2005) chez XYZ Éditeur, (Montréal), très bien accueilli, et Genèse de l'oubli (2006) qui fait l'objet d'une chronique virulente dans Le Devoir, où le journaliste demande si le « phénomène Clara Ness » n'est pas une « affaire Minou Drouet »[6]. Très affectée, elle s'arrête d'écrire et ne publiera son prochain livre qu'onze ans plus tard.

En 2017 sort Peggy dans les phares chez Flammarion[7], roman qui retrace la vie de Peggy Roche, compagne discrète de Françoise Sagan. Le livre est très remarqué. Le journal Elle[8] lui consacre un dossier de quatre pages. Transfuge, Télérama[9], Le Figaro Littéraire, Le Figaro Magazine[10], L'Express[11], Lire et Le Monde des Livres en font une critique louangeuse. Il reçoit également le « coup de cœur » d’Olivia de Lamberterie au Masque et la Plume sur France Inter[12] et apparaît dans plusieurs listes de prix. Il remporte finalement le prix Spécial du jury Simone-Veil[13]. Le livre est également bien reçu au Canada et fait l'objet de nombreux articles dans La Presse[14], Le Devoir[15], le Huffington Post[16] et le Journal de Montréal[17].

Elle obtient en 2018 une bourse Mission Stendhal Hors les Murs de l’Institut français[18] avec laquelle elle peut séjourner à Ottawa pour la première fois vingt ans après son départ. Cette résidence donnera naissance à Autobiographie de l’étranger[19],[20]. En 2019-2020, elle est autrice résidente au lycée Bergson, à Paris, avec la Bourse des écrivains en Ile-de-France accordée par le Conseil régional d'Île-de-France[21]. Elle est également résidente de la fondation Jan Michalski en Suisse (promotion 2020, résidence à l'été 2021)[22]. Elle obtient aussi en 2022 une bourse Brouillon d'un rêve de la SCAM dans la catégorie création sonore.

Autobiographie de l'étranger, paru en mars 2020[23], est un récit proche de l'autofiction qui est néanmoins qualifié de roman par son éditeur. Marie-Ève Lacasse y retrace les raisons intimes de son départ en France et donne un éclairage critique sur ce qu'elle appelle l'« idéologie » canadienne. La promotion du livre est interrompue par l'épidémie, en France et dans le monde, du Covid-19, entraînant la fermeture, le 17 mars 2020, des librairies et des lieux culturels et publics. Il reçoit néanmoins un accueil critique très favorable[24]. Le livre se classe parmi les 5 finalistes du prix du Gouverneur général du Canada, l'une des plus hautes distinctions littéraires du pays.

Marie-Ève Lacasse est journaliste-reporter à Libération[2]. Elle écrit sur l'alimentation d'un point de vue politique et sociologique, ainsi que sur divers sujets de société[[Exofiction|[réf. nécessaire]]].

Elle fait paraître en 2023 Les Manquants aux éditions du Seuil[25], décrit par les Inrockuptibles comme un « puissant roman noir et féministe »[26]. Il fait partie de la première sélection du Prix de la Closerie des Lilas 2023[27]. En avril 2025 sort La vie des gens libres chez le même éditeur[28], un roman de type thriller psychologique qui met en scène une femme de ménage et ses différentes employeuses.

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Prises de position

Marie-Ève Lacasse participe régulièrement à des colloques en France et à l'étranger[29]. Elle donne également des ateliers d'écriture dans des collèges et lycée dits prioritaires et collabore à des revues scientifiques et artistiques comme Chimères[30], Filigranes, Zinc et Talweg[31].

Analyse de l’œuvre littéraire

Ses livres sont traversés par de nombreuses thématiques allant du sentiment d’étrangeté à la critique du capitalisme en passant par la notion de territoire ou la transformation de soi[réf. nécessaire]. Expérimentant différents genres littéraires, ses écrits empruntent aux catégories du roman, de l’autofiction, du récit ou de [[Exofiction|l'exofiction[réf. nécessaire]]]. Ils sont publiés à la fois en France et au Canada.

Bibliographie

Livres

Articles en revues

  • « La Parade Sauvage », revue Jet d’encre , Université de Sherbrooke, Québec (Canada), 2007.
  • « Du rêve dans les romans de Philippe Sollers », revue Filigranes : approches psychanalytiques , Université du Québec à Montréal (CAN), 2008.
  • « Le même piano… », actes de colloque, communication publiée sous le pseudonyme de Clara Ness, Figures tutélaires, direction Beïda Chikhi , Paris, PUPS-La Sorbonne, 2009.
  • « La pensée diffractée », revue Talweg no 3, numéro "Mouvement" (textes de Marie Richeux, Nathalie Quintane , Montassir Sakhi), 2016.
  • « Cette sauvage mélancolie propre à la chair », revue Zinc, sur le mythe de « La Corriveau », Montréal, 2017.
  • « Moins grecs que nous ne le croyons. Sur internet, les libertés LGBTQI sous haute surveillance », revue Chimères no 92 , 2018.
  • « “Jeunesse (naufrage de la)”. Réflexions sur Joseph Conrad et Fritz Zorn », revue Influencia no 27 , janvier 2019.
  • « Syndrom Asperna: w archiwach Natalie Barney », actes de colloque, revue Konteksty (en polonais, non traduit) n°LXXIV, Université de Varsovie, 2020.
  • « L'art des pauvres. Lettre à Dalie Giroux », revue Mœbius no 168-169, Montréal, hiver 2021.

Collaborations artistiques

  • Festival META, interview publique de Cécile Guilbert, Galerie Laurent Mueller, Paris, 4 avril 2015[32]

Conférences / Colloques

  • « Natalie Barney : Quels liens de mémoire avec les salonnières du passé ? », Librairie Violette & Co, 12 novembre 2017[33]
  • « Aspern’s syndrome: in the archives of Natalie Barney », communication au colloque "The Inquiry with the Archives. Archives and Artistic Practices", Institute of Polish Culture, University of Warsaw/EHESS/CRAL, 11-13 décembre 2017
  • « Louange du lieu. Conférence sur « La déterritorialisation des lieux de l'écriture », Université de Toronto, département de français, 7 mars 2018
  • « Canada : Enquête sur un féminicide. Observations sur l’Enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées », Librairie Violette & Co, 2 avril 2018[34]
  • « Effacement, censure, auto-censure, éparpillement : les archives saisies par leurs manques », communication dans le cadre du séminaire « L’archive du genre, le genre des archives » sur Alix Cléo Roubaud, projet COMUE UPL « Genre et transmission: pour une autre archéologie du genre » (dir. Judith Revel, Université Paris Nanterre/Sophiapol, et Anne E. Berger, université Paris 8/LEGS), 14 avril 2018
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Distinctions

  • 1998 : Prix Littéraire Le Droit pour Masques
  • 2017 : Prix Spécial du jury Simone-Veil[13] pour Peggy dans les phares
  • 2021 : En lice pour le Prix du Gouverneur Général pour Autobiographie de l'étranger[35] et pour le Prix Ringuet[36] de l'Académie des Lettres du Québec.

Marie-Ève Lacasse a été membre du jury du Prix Françoise Sagan en 2018. Elle est membre de la Société des Gens de Lettres.

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Références

Liens externes

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