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Marie-Thérèse Auffray

artiste peintre et résistante française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Marie-Thérèse Auffray
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Marie-Thérèse Auffray, née le à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d'Armor) et morte le à Échauffour (Orne), est une artiste peintre française et résistante de la Seconde Guerre mondiale.

Faits en bref Naissance, Décès ...

Elle est connue pour ses œuvres expressionnistes et sa volonté de rester indépendante du marché de l'art, dont elle a toujours rejeté les codes mercantiles[1].

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Biographie

Résumé
Contexte

Les années parisiennes

Marie-Thérèse Auffray quitte Saint-Quay-Portrieux, sa ville de naissance[2], pour Paris en 1920 à la suite du décès de son père[3]. Elle devient pupille de la Nation[4]. Douée pour les arts, elle intègre rapidement le milieu artistique parisien du quartier Montparnasse et fréquente les ateliers rue d'Alésia dans le 14e arrondissement[3]. En 1940, elle arrive à vivre de son art[2].

L'engagement dans la Résistance

Dès 1940, elle intègre la Résistance intérieure, rejoignant le réseau Ceux de la Libération[5].

En 1942, elle s'installe dans son propre atelier, no 21 rue Gazan, qu'elle partage avec sa cousine, la résistante Monique Tarin[3]. Tout en conservant son atelier parisien, elle rejoint Échauffour où elle s'engage aux côtés d'une autre jeune résistante, Noëlle Guillou. Elles approvisionnent les résistants parisiens en produits du terroir.

En 1944, elle s'installe définitivement[5] chez sa compagne Noëlle qui tient une auberge à Échauffour. Elle conserve néanmoins son atelier parisien. Elle s'illustre en Normandie, dans des actions héroïques en exfiltrant des parachutistes alliés et sauve l'aviateur américain Arnold Pederson[6]. Le président Dwight D. Eisenhower lui rendra hommage pour cet exploit[7].

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Son atelier au 21 rue Gazan à Paris.

Après-guerre

En 1945, Marie-Thérèse Auffray expose à la galerie Drouant-David[2] et à la galerie Lucy Krohg, à Paris[8].

En 1947, dans l'Orne, elle ouvre à côté de l'auberge de Noëlle Guillou un dancing, Le Bateau ivre[9]

De 1947 à 1958, elle côtoie[10] le peintre Maurice de Vlaminck qu'elle admire mais dont elle se démarquera artistiquement après 1954[3].

Ses œuvres ont été dispersées après son décès[11]. L'Association MTA[12] (acronyme de son nom) a contribué à sa redécouverte. Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées : en 2016 à Échauffour (Orne), en 2017 à Paris à l'Orangerie du Sénat, et en 2018 à Alençon et à Saint-Quay-Portrieux[2].

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Tombe de Marie-Thérèse Auffray, à Échauffour (Orne).

Marie-Thérèse Auffray est inhumée avec sa compagne, « Sa Noëlle » (+1959), au cimetière d'Échauffour (Orne).

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Hommages publics

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Entrée du jardin Marie-Thérèse-Auffray (Paris).

Expositions

Publications

  • Jean-Marie Corsaire, Une belle histoire à colorier, texte et illustrations de Marie-Thérèse Auffray, Paris, Éditions Willeb, 1943.
  • Marie-Thérèse Auffray, Fabliaux du Moyen Âge, Paris, Éditions Willeb.

Hommages

Notes et références

Annexes

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