Nathalie Deruelle

physicienne française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Nathalie Deruelle

Nathalie Hélène Christine Deruelle, née à Creutzwald le , est une physicienne française, directrice de recherche au CNRS, membre du laboratoire astro-particules et cosmologie de Paris-Diderot et affiliée à l'institut Yukawa de Kyoto.

Faits en bref Directrice de recherche au CNRS, Naissance ...
Fermer
Davantage d’informations 1., 2. ...
Fermer

Biographie

Ancienne élève de l’École normale supérieure de jeunes filles (S 1971)[1], son principal axe de recherche est la théorie de la relativité générale[2] qu'elle a enseignée à l'École polytechnique et à l'École normale supérieure de Paris[3]. Elle est également affiliée à l'Institut Yukawa de physique théorique (en) de Kyoto[4].

A côté de ses travaux de recherche, c'est également une vulgarisatrice scientifique qui donne des conférences[3],[5],[6] et rédige des ouvrages destinés au grand public[7],[8] ou de niveau universitaire[9]. Elle fut la directrice de thèse des astrophysiciens David Langlois, Jean-Philippe Uzan et Alain Riazuelo[10] et était proche de Steven Hawking[11]. Son père est l'essayiste Jean Deruelle.

Travaux de recherche

Résumé
Contexte

Elle a notamment étudié, avec le cosmologiste Thibault Damour, la propagation de la force gravitationnelle[12],[13] dans des systèmes binaires, appelés pulsars binaires composés d'un pulsar et d'une étoile à neutrons[14]. Leurs recherches ont abouti en 1985 et 1986 à une formule mathématique donnant le temps que mettent à arriver jusqu'à la Terre les signaux électromagnétiques émis par le pulsar d'un système binaire. Cette formule a simplifié les calculs utilisés précédemment[15] et a facilité la modélisation de ces systèmes, de leur évolution et des interactions gravitationnelles, notamment celles qui conduisent à des émissions d'ondes gravitationnelles et la déformation des ondes lumineuses et les effets de la gravité sur les mouvements des étoiles à neutrons[16],[17],[18],[19], dont fait partie PSR B1913+16[20].

Lors de sa leçon inaugurale du , le prix Nobel de Physique nouvellement nommé Joseph H Taylor Jr., explique le rôle de cette formule de chronométrage, dans les études qu'il a menées sur le système B1913+16 et qui ont permis de démontrer des variations lors de la mesure précise des impulsions du pulsar, dues à la présence d'ondes gravitationnelles. Cette lecture est publiée quelques mois plus tard dans la Review of Modern Physics[21]. En 2004, la formule également connue sous le nom de D&D a été reprise et perfectionnée par des astrophysiciens colombiens[22].

Récompenses

Publications

Articles cités dans la section Travaux de recherches

  • T. Damour et N. Deruelle, « General relativistic celestial mechanics of binary systems. I. The post-newtonian motion », Annales de l'I.H.P. Physique théorique, vol. 43, no 1, , p. 107–132 (ISSN 1879-2839, lire en ligne, consulté le )
  • Thibault Damour et Nathalie Deruelle, « General relativistic celestial mechanics of binary systems. II. The post-newtonian timing formula », Annales de l'I.H.P. Physique théorique, vol. 44, no 3, , p. 263–292 (ISSN 1879-2839, lire en ligne, consulté le )

Livres scientifiques

Notes et références

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.