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Paul d'Ivoi

romancier français, pseudonyme de '''Paul Deleutre''' De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Paul d'Ivoi
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Paul d'Ivoi, nom de plume de Paul Charles Philippe Éric Deleutre, est un romancier français né le à Paris et mort le à Paris 17e[1].

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Paul Charles Philippe Eric Deleutre est né le à Paris. Il est le fils de Maria Dervinter et du journaliste Joseph Honoré Charles Deleutre[1], qui fut l'un des fondateurs de la Chronique parisienne[2].

Paul Deleutre n'est pas le seul à utiliser le pseudonyme Paul d'Ivoi. Son père, Charles, signa également ses chroniques journalistiques Paul d'Ivoi[3],[4].

Il débute comme journaliste à Paris-Journal et collabore au Journal des voyages sous le pseudonyme de Paul d'Ivoi.

Sa carrière au théâtre débute avec sa pièce Jeu de Dame en 1881. Il commence par donner quelques pièces de boulevard : Le Mari de ma femme (1887)[2],[5],[6], La Pie au nid (1887) ou Le Tigre de la rue Tronchet (1888) et quelques romans feuilletons qui passèrent inaperçus.

En 1890, il publie Les juifs à travers les âges, un roman qui met en lumière ses convictions contre l'antisémitisme[7].

Entre 1894 et 1916, il publie les 21 volumes[8] de la série des Voyages excentriques qui exploitent le filon des Voyages extraordinaires de Jules Verne. En 1894[9], le premier volume de la série, Les Cinq Sous de Lavarède, écrit en collaboration avec Henri Chabrillat, lui vaut la célébrité. Il adapte ce roman en une pièce de théâtre dès 1902 et c'est un grand succès [10],[11],[12]. Ses romans s'engagent ensuite de plus en plus, jusqu'aux Dompteurs de l'or, dans une veine scientifique colorée de fantaisie qui plait beaucoup aux jeunes publics.

Paul d'Ivoi écrit également des récits patriotiques en collaboration avec le colonel Royet (Maximin-Léonce Royet, dit) au début du XXe siècle.

Il meurt le d'une maladie cardiaque. Ses obsèques ont lieu à l'église Saint-François-de-Sales le [13].

Il est inhumé à Paris dans le cimetière des Batignolles (12e division).

Vie privée

Paul d'Ivoi s'est marié à Catherine Félicie Victorine Arnaudon[1] et a eu deux enfants. Son fils Henry Paul d'Ivoi est né le 31 juillet 1892 et est mort le 6 septembre 1916 à Berny-en-Santerre lors de la bataille de la Somme[14],[15].

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Œuvres

Série Les Voyages excentriques

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Couverture de Henri Thiriet pour Les dompteurs de l'or (1913).
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Couverture de Albert Édouard Puyplat pour Le diamant d'Osiris (réédition de 1924).

Romans écrits en collaboration avec le Colonel Royet

  • 1904 : La Patrie en danger : histoire de la guerre future, Paris, H. Geffroy
  • 1905 : Le Capitaine Matraque, Paris, Librairie Félix Juven
  • 1905 : Un, la Mystérieuse, Paris, Société d’Édition de Publication
  • 1905 : Les Briseurs d'épées, Paris, Librairie Félix Juven
  • 1906 : L'Espion d'Alsace, Paris, Société d’Édition et de Publications

Romans signés du pseudonyme Paul Éric

Articles de périodique

  • 1914 : Mots de guerre des jeunes filles, dans le périodique Le Matin[21]

Théâtre

  • 1881 : Jeu de dame ; sous le pseudonyme L. de Laere
  • 1887 : Le Mari de ma femme
  • 1887 : La Pie au nid
  • 1888 : Le Tigre de la rue Troncher

Autres publications

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Adaptations au cinéma

Notes et références

Annexes

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